Certaines sociétés se régulent sans l’autorité d’un pouvoir étatique. Vous pouvez paramétrer vos choix pour accepter les cookies ou non. L’Etat ne doit pas être paternaliste ou il risque de fixer le citoyen dans l’enfance. Réalisation ou domestication ? Plus précisément, la famille est la forme élémentaire de la société, formée de l'union d'un homme (le chef de famille) et d'une femme avec leurs enfants. « La volonté individuelle et l’Etat sont des puissances ennemies, entre lesquelles  aucune « paix éternelle » n’est possible. L'État peut ainsi être défini comme une autorité souveraine qui va s'exercer sur l'ensemble d'un peuple et d'un territoire déterminé. Il faut toutefois distinguer les notions de communauté et de société : On appelle État le cadre juridique de la société, défini par le droit public, la Constitution. La valeur de la philosophie doit en réalité surtout résider dans son caractère incertain même. Le programme du philosophie en terminale est composé de dix-sept notions pour la voie générale et de sept notions pour la voie technologique. Le pouvoir judiciaire : celui qui rend la justice : les membres qui le constituent sont des citoyens tirés au sort ou élus et constituent un tribunal. L'épreuve de philosophie se présente sous la forme d'un choix entre trois sujets : deux des trois sujets sont des questions de dissertation; le troisième est un texte à commenter, accompagné de… L'état de nature est un état que l'on pourra qualifier de prépolitique. Selon la pensée anarchiste collectiviste, l’homme a une tendance naturelle à se rapprocher des autres hommes. Une prise en charge totale de l’homme par l’Etat implique un abêtissement, une déresponsabilisation. Les sociétés primitives sont des sociétés sans Etat. Comment le père de l’athéisme moderne peut-il être en même temps celui qui réaffirme en l’Homme la religion comme conscience de soi ? Le rôle de l'Etat est-il d'assurer la sécurité des citoyens, de garantir aux ind. La modération des commentaires est activée. La notion d’Etat telle qu’il la représentait a désormais disparu. C’est penser qu’il n’y a qu’une seule direction et qu’un sens à l’histoire. 18 Quizz de Philosophie gratuits : Testez-vous ! Définition de « démocratie » : doctrine dans laquelle la souveraineté doit appartenir à l’ensemble des citoyens (il s’agit souvent d’une République). Avec le XVIe siècle apparaissent les guerres de religion qui vont déboucher sur un très profond changement en ce qui concerne le conflit en politique. Si la démocratie repose sur l’idée d’intérêt général et si cet intérêt général se retrouve dans les mains d’un seul homme qui prône son intérêt particulier, l’Etat peut devenir totalitariste. Le 8 octobre 1966, il y a tout juste 50 ans, ils se marièrent. Aujourd'hui, l'État se rapproche davantage de la définition qu'en donnait Jean Bodin (1529-1596), à savoir, l'existence d'un pouvoir public jouant le rôle d'unificateur de l'ordre social. Chacun est inclut dans la communauté mondiale comme citoyen. Aristote conclue que la timocratie et la démocratie sont voisines car se fondant et cherchant le pouvoir de la masse : « La démocratie est la moins mauvaise des constitutions corrompues car ce n’est qu’une faible déviation constitutionnelle ». La force de l'Etat fait-elle la liberté des citoyens ? Tramée de multiples héritages conscients ou non-conscients, il s’enchevêtre dans les fils de son identité qui le relient à la société et aux autres. Un problème apparait alors : si l’Etat est un instrument politique au service d’une minorité dominante, il peut rapidement devenir le pouvoir d’un seul homme. Votre commentaire peut prendre un certain temps avant d’apparaître. Ainsi, la société serait naturelle, puisqu'elle correspond à l'union des sexes en vue de la reproduction de l'espèce. En ce sens, l’Etat ne peut plus être lu comme l’aboutissement le plus accompli de la Raison. Texte de Engels : « L’origine de la famille, de la propriété privée et de l’Etat ». La démocratie et son souci égalitaire peuvent conduire paradoxalement au totalitarisme et à la limitation de la liberté individuelle par la destruction du libre arbitre. Quand la production d’une société devient très élevée et donc que le degré de développement économique d’une société augmente, la création d’un Etat apparait comme une nécessité. Cet Etat providence peut ainsi engendrer le malheur de chacun sous couvert de vouloir faire le bonheur de tous et finalement crée une société amorphe, homogène, incapable de penser et de créer de manière autonome et inventive. Or, si l’Etat n’est pas une fin en soi, alors c’est qu’il n’est qu’un moyen, un instrument. L’Etat n’est donc pas le garant de l’intérêt général mais l’instrument de l’intérêt particulier de la classe dominante. Il s’agit de montrer en quoi Feuerbach, loin de nier toute réalité à la religion, ne remet en cause que l’existence d’un Dieu personnel et l’immortalité de l’Homme. Selon Aristote, « l’opposé du meilleur est toujours le pire » et la dérive du régime considéré comme le plus adéquat est la tyrannie : royauté et tyrannie sont toutes les deux des monarchies mais la relation que le roi et le tyran entretiennent avec le pouvoir politique exercé diffère quant à l‘orientation de l’intérêt : alors que le roi exerce le pouvoir dans l’intérêt de ses sujets, le tyran ne vise que son intérêt personnel. Un site de philosophie avec des corrigés, une frise interractive, un forum, des débats, des travaux philosophiques L’Etat ne fait que se servir lui-même…. Comment la démocratie, tout en restructurant la société, réhabilite-t-elle le statut de l'individu au sein de la collectivité ? L’abolition de l’Etat dans ce qui le fonde procède d’un retour à l’individualité, au risque du soi. Ces sociétés ne sont pas sans pouvoir mais ce pouvoir n’est pas coercitif. Définition du totalitarisme : Etat qui rassemble la totalité des pouvoirs dans les mains d’un seul parti qui n’accepte aucune opposition, aucune résistance, aucun autre pouvoir et qui tend à confisquer la totalité des activités de la société qu’il domine. Cet Etat providence : « il ne brise pas les volontés, il les ramollit ». L’état au sens large c’est une communauté humaine régis par les mêmes lois. L'homme s'insérerait donc naturellement dans ces différents niveaux de la vie en commun. Il s’agit de l’horizon d’un gouvernement mondial (tradition instaurée par l’abbé de Saint-Pierre). Avec le XVIe siècle apparaissent les guerres de religion qui vont déboucher sur un très profond changement en ce qui concerne le conflit en politique. Le pouvoir exécutif : la magistrature : elle applique les décisions prises. Le totalitarisme fabrique des contre-vérités qu’il présente comme des révélations au peuple. Aujourd’hui, l’Etat se rapproche davantage de la définition qu’en donnait Jean Bodin (1529-1596), à savoir, l’existence d’un pouvoir public jouant le rôle d’unificateur de l’ordre social. Dès lors, pour expliquer ce qu’est l’homme, les analyses métaphysiques, philosophiques ne font pas sens. L'Etat a-t-il, selon vous, un rôle à jouer dans la vie privée ? Mais cette crainte ne doit pas aller jusqu’à la terreur et la haine sinon il y a risque d’alliance subversives, risque de rassemblement des sujets qui voudraient éliminer le prince. 26. Le totalitarisme en place remplace la propagande par l’endoctrinement. L’Etat ne doit pas travailler à mon bonheur, à mes affaires commerciales et privées : il doit garantir les conditions minimales pour que « je » réalise mon bonheur, mais il ne doit pas être l’agent de mon bonheur. Pour en savoir plus, consultez notre Politique de confidentialité. Courant politique qui défend l'idée que l’État nous limite la liberté et qu'il doit être aboli. Épisode 1 : Dissertation : L’Etat doit-il maintenir l’ordre ou assurer la justice ? Inconsciemment je pense ces sociétés à l’aune de mes valeurs et je pose l’Etat comme la finalité de toutes les sociétés. Mais cette interaction ne repose-t-elle pas sur l’idée même de « communauté », d’une histoire commune de l’humanité ? L'Etat est-il l'ennemi de la liberté ? Des souverainistes aux fédéralistes, faisons un tour d’horizon des conceptions de l’Etat, et de l’Etat au sein de l’Europe. [ 13 janvier 2021 ] Philosophie : Peut-on être soi sans les autres ? Cette position médiane essaie de concilier, dans une approche volontariste, la nécessité de l’existence de l’Etat-nation et son dépassement. Mais parce qu’il a été créé par la classe dominante, l’Etat est devenu un pouvoir économique qui s’est octroyé le pouvoir politique pour se maintenir dans son pouvoir dirigeant. « Voyons maintenant si cette théologie politique, de même que la théologie religieuse, ne cachent pas sous de très belles et poétiques apparences, des réalités très communes et très sales ». [...], [...] En effet, il est important de noter que si les rapports interétatiques selon Hobbes se font sur la base de la guerre perpétuelle, il ne s'agit que d'une guerre potentielle. Pour lui l'État est donc nécessaire, car il garantit la sécurité des individus. La question de Machiavel : celle de l’art de gouverner : pour se maintenir au pouvoir, le Prince doit-il se faire aimer ou se faire craindre ? L’art de gouverner : se faire aimer ou se faire craindre ? Autre erreur de l’ethnocentrisme : penser que l’histoire suit un sens unique, qu’elle ne peut suivre une multitude de directions et de choix différents. Je pense alors les sociétés primitives comme étant « anachroniques ». Les champs obligatoires sont indiqués avec *. « Toute théorie conséquente et sincère de l’Etat est essentiellement fondée sur le principe de l’autorité, c’est-à-dire sur cette idée éminemment théologique, métaphysique, politique, que les masses, toujours incapables de se gouverner, devront subir en tout temps le joug bienfaisant d’une sagesse et d’une justice qui, d’une manière ou d’une autre, leur seront imposées d’en haut ». Cette remise en question du pouvoir étatique quant à sa légitimité se trouve interrogée par la pensée anarchiste. Il faut donc davantage se faire craindre car ainsi le prince crée une situation dans laquelle il est le seul maître du début à la fin. Propos sur la guerre, ou la fabrique d’une illusion – Tribune, Que nous apprend l’expérience du virus ? Cependant, dans l’horizon postnational, il faut que les institutions politiques se fondent sur une légitimité : comment concevoir une légitimité démocratique des décisions prises au-delà de l’organisation étatique : création d’espaces publics transnationaux. des droits et de réduire les ≠ soc. A un certain stade de développement économique qui était nécessairement lié à la division de la société en classes, cette division fit de l’Etat une nécessité ». Elles ne sont pas pour autant sans pouvoir. Il n’a pas le même rôle qu’un chef d’État. Notion : l'Etat La politique. Sachez avant tout qu’il n’existe pas de réponse unique à cette question. L’Etat serait un instrument politique qui masque le conflit réel qui s’est établi dans la société : la lutte des classes entre la classe bourgeoise et la classe prolétarienne. L’Etat est donc le « produit de la société ». La politique doit rester en prise directe avec les réalités du monde qu’elle gouverne. Tant que l’Etat se maintient, il proclame que la liberté individuelle, son éternel adversaire, est déraisonnable, mauvaise… Et la volonté individuelle se laisse convaincre, ce qui prouve qu’elle l’est en effet : elle n’a pas encore pris possession d’elle-même, ni pris conscience de sa valeur, aussi est-elle encore incomplète, malléable ». 23. ADHÉREZ AUX PATRIOTES : http://les-patriotes.fr/jadhere Défaillances graves dans la gestion de la crise du coronavirus par Macron : parlons-en ! Fédéralisme : ls Etats doivent se dissoudre dans des entités plus grandes, voire une seule et même entité. L’Etat doit donc s’organiser à partir d’une organisation des pouvoirs. La politique échappe-t-elle à l’exigence de vérité ? Une des éditions locales de la Nouvelle république leur consacrait hier un petit article pour célébrer leurs noces d’or. Selon Aristote, il existe trois types de constitutions : 1) la royauté, 2) l’aristocratie, 3) la timocratie (politeia). DROIT DEVOIR: ES: NORMALE: 2009: AMÉRIQUE DU NORD: Le droit peut-il être injuste? La démocratie, lorsqu’elle se fait Etat providence peut ainsi aboutir à ce contre quoi elle a toujours prétendu lutter : le despotisme par l’égalitarisme. Conditions générales & politique de confidentialité, L'État, en tant qu'oeuvre rationnelle, se trouve légitimé par les philosophes du droit naturel, La justification de l'État par Grotius avec le droit naturel, La justification de l'État par Hobbes comme garant de la sécurité des individus, L'irrationalité de l'entreprise étatique : quitter un état de guerre pour en trouver un autre, Le renoncement de Hobbes à la paix internationale revient à réduire à néant l'intérêt de l'État, La critique Rousseauiste de Hobbes : l'État, loin d'assurer la sécurité des individus conduit à la multiplication des guerres, L'impossibilité de dessaisir les États de leur souveraineté condamne à la guerre interétatique, La nature spécifique de la guerre dans les rapports interétatiques comme réaffirmation de la rationalité des hommes et le rôle du droit comme preuve de leur raisonnabilité, Les hommes ne sont pas irrationnels : il s'agit en fait de préférer un état de guerre potentiel et "productif" à un état de guerre assuré, Le "droit des gens" comme rationalisation de l'usage de la violence complété par le droit cosmopolitique doit permettre de garantir la paix. L’individu contemporain est en partie son propre créateur. Le pouvoir de l'écriture selon la citation de Lévi-Strauss dans les Tristes tropiques - La lutte contre l'analphabétisme se confond avec le renforcement du contrôle des citoyens par le pouvoir, Pan Europe - Richard Coudenhove-Kalergi (1923) - La nécessité d'une Union européenne qui dépasserait les rivalités, Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes - Jean-Jacques Rousseau (1755), La Guerre et la construction de l'Etat en tant que crime organisé - Charles Tilly (2000). DROIT : ES: NORMALE: 2009: ANTILLES GUYANE: Tout droit implique-t-il un devoir? L’autorité politique peut en effet être lue comme paternaliste, tendant à infantiliser l’individu qui voit son individualité castrée. Dans la démocratie, le pouvoir totalitaire est limité par la loi, la liberté de paroles et d’opinions : ce pouvoir contre balance celui effectué par la propagande mise en place par un pouvoir totalitaire naissant. Tu ne trouves pas ce que tu cherches ? La société ne va pas de soi. Selon lui, il permet de réaliser le plus haut degré de la liberté, il est « Dieu sur terre ». Pour que le pouvoir politique puisse se réaliser dans sa fonction première, il semble nécessaire qu’au sein du pouvoir, qu’au sein de l’Etat, les pouvoirs soient séparés les uns des autres. Cf le film « Le dictateur » de C. Chaplin. DROIT JUSTICE: ES: NORMALE : 2010: LA RÉUNION: Le droit peut-il être indépendant de la morale? Il s’incarne dans la figure du chef indien. Mais ce risque présente aussi une autre lecture de l’homme, à savoir celle qui le comprend comme essentiellement unique et qui doit portée cette unicité par-delà le Bien et le Mal. L’Etat, la société, sont-ils l’aboutissement de la nature rationnelle de l’homme ou le produit d’une dénaturation de la fondamentale liberté naturelle de celui-ci ? Le but du Prince : la sécurité, la stabilité pour se maintenir au pouvoir. Et s’il est un instrument, il peut aussi être instrumentalisé, utilisé pour le bien ou pour le mal. Mais malgré sa superficialité, Hobbes va poser sa nécessité. Il n’a donc pas besoin de l’Etat. Être libre semble être au premier abord comme une absence de contrainte. Il y a un lien entre ce qui a été, ce qui est et ce qui sera : enchainement des causes et des effets : interaction entre les conditions économiques, sociales, politiques. L’art de gouverner implique le sens de la stratégie et cette stratégie reste au service de la volonté de l’Etat de se maintenir comme pouvoir : l’Etat ne chercherait-il pas que sa propre autoconservation ? « L’Etat c’est moi C’est ce qu’aurait dit Louis XIV. « Ne reconnaitre aucun devoir, c’est-à-dire ne pas me lier et ne pas me regarder comme lié. Ce que l’Etat providence peut engendrer : un despotisme d’un genre nouveau, la volonté d’une société égalitaire, une nouvelle forme d’oppression qui conduit à une société égalitariste, massifiée, léthargique, uniformisée. Une approche philosophique de la maladie, La Neuro-philosophie et le Transhumanisme, Créon, héros tragique: Une lecture philosophique du mythe grec, La philosophie de Heidegger: De l’étant à l’Etre, Modifier les paramètres de confidentialité. Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Le site couvre ainsi les grandes traditions philosophiques, des présocratiques aux philosophes contemporains, tout en essayant d’apporter une lecture philosophique au champ culturel en général, qu’il s’agisse de cinéma, de littérature, de politique ou de musique. Le but du Prince : se conserver. Julien Josset, fondateur du site. Engels : « L’Etat n’existe donc pas de toute éternité. Ainsi, même un Etat qui se veut « juste » parce qu’à la recherche du bonheur et du bien de tous peut s’avérer dangereux, créant un despotisme de l’égalitarisme. « Toutes les constitutions comportent trois parties », « Quand ces parties sont en bon état, la constitution est nécessairement elle-même en bon état ». La fonction de celui-ci consiste alors à estomper les différences sociales. Les institutions sont supra-nationales : Parlement mondial, cour pénale internationale permanente, conseil de sécurité disposant d’un pouvoir exécutif. Pour les sociétés organisées autour d’un pouvoir politique, c’est l’Etat qui incarne ce pouvoir. Elle se doit, pour maintenir une cohésion sociale, d’être réglementée par des lois, organisée autour d’un pouvoir régulateur, un pouvoir politique. L’Etat : l’organisation et la répartition des pouvoirs, Engels : l’Etat : une production de la production, L’Etat : l’instrument des classes dominantes, La question de l’Etat et ses dérives totalitaristes, Texte de Clastres : « La société contre l’Etat », Texte de H. Arendt : « Des origines du totalitarisme », Anarchisme individualiste : Stirner : « L’unique et sa propriété », L’Etat-nation : structure politique indépassable de la modernité politique, Les philosophes et la critique radicale de l’Etat. En effet, il affirme que la religion est propre à l’essence humaine. Autrui en Philosophie : Cours, Définitions, Citations, Auteurs, Bac Philosophie 2020 : Notre guide des révisions. Etymologiquement, philosophie signifie amour de la sagesse. La propagande permettait de propager des idées, l’endoctrinement cherche à convaincre le peuple pour qu’il adhère aux idées propagées. 25. Si je n’ai pas de devoir, je ne connais pas non plus de loi… » (Stirner). Avant d’être une discipline d’étude, il s’agit avant tout d’une certaine manière de voir le monde, de le questionner. Mais la volonté de se libérer de toute tutelle peut se prolonger jusqu’à l’affirmation radicale et définitive de l’individualité irréductible du sujet qui reconnait son identité comme stricte propriété, par essence unique et inaliénable. La meilleure est la première, la pire est la troisième. ‘’La fête’’, nous dit le correspondant du journal, ‘’a été belle et s’est même prolongée le lendemain’’. Les Etat-nations doivent transférer des compétences à un niveau supranational. Selon Engels, l’Etat est au service des classes dominantes qui, par l’Etat, justifient la division de la société en classes sociales mues par des intérêts contradictoires. Hobbes estime par exemple qu’il peut légitimement pratiquer la censure au nom de l’ordre public, ce qui signifie que, pour lui, la sécurité prime sur la liberté : protéger les citoyens est la mission fondamentale de l’État. Un mauvais roi devient un tyran : on peut donc admettre la concentration des pouvoirs en une seule main comme le risque d’un détournement de la fonction même du politique qui ne sert plus la Cité pour réaliser sa fonction dans la collectivité mais qui, au contraire, se sert de la Cité pour répondre à ses ambitions individualistes. Etat = institut° qui organise les échanges soc. Equilibre précaire : aux mains d’un seul homme ou d’un pouvoir totalitaire, l’Etat peut devenir ce qui déshumanise…Nous partirons de la définition classique de l’Etat : entendu comme Etat-nation, tel qu’il s’est construit depuis le XIXème siècle, c’est-à-dire l’adéquation d’une nation, d’un territoire, et d’une organisation politique déterminée. Seuls les sujets incultes ou les élites sont attirés par le totalitarisme : l’élite parce qu’elle veut être à sa tête, le peuple parce qu’il est vu comme une masse indifférenciée. Ce serait là notre droit le plus fondamental. Indépendant, le site est maintenu par une équipe d'anciens étudiants en sciences humaines, aujourd'hui professeurs ou journalistes. L’état d’une civilisation n’est pas noué à la création de l’Etat : une société peut être « civilisée » sans Etat et une société avec Etat peut être « barbare ». La notion d'État telle qu'il la représentait a désormais disparu. Cependant le totalitarisme n’est pas le seul apanage d’un despote, un Etat providence peut devenir un Etat totalitaire. Ces informations personnelles peuvent être utilisées pour mesurer la performance publicitaire et du contenu ; en apprendre plus sur votre utilisation du site ; ou pour vous permettre d'interagir avec les réseaux sociaux. On pense que ce manque signifie une incomplétude, qu’une société sans Etat est une société inaboutie et que ces sociétés ne seraient pas totalement civilisées. On note deux branches de la pensée anarchiste : celle collectiviste, avec Bakounine, celle individualiste avec Stirner. [...] Hobbes, quant à lui va apporter une réponse différente à l'idée de nécessité de l'État. Il faut, en effet, distinguer la société et l'Etat : société = ensemble d'ind. À l'état de nature, la société est guerrière, c'est l'état de guerre de chacun contre chacun qui est dû à l'égalité des hommes entre eux. Hobbes, penseur absolutiste, possède une conception différente de la nature humaine, pour lui l'homme est un loup pour l'homme La vision de Hobbes s'oppose donc à la vision de Grotius, en effet Hobbes ne va pas penser l'État comme un degré supérieur de la sociabilité originaire de l'humanité, la communauté politique et donc l'État est au contraire le résultat d'une rupture avec l'« état de nature dans lequel se trouve l'humanité avant la mise en place de l'État. L’Etat serait l’incarnation du pouvoir des plus puissants pour se maintenir comme puissants et opprimer encore davantage les classes opprimées sous son pouvoir. L’Europe préfigure ainsi cette figure de l’Etat postnational, seul capable d’assurer à la fois la justice sociale et l’efficacité marchande. [...]. L'Etat a-t-il besoin de la mémoire des citoyens ? * Nous avons publié plus de 700 articles, tous cherchant directement ou indirectement à répondre à cette question. L'Etat est-il l'ami ou l'ennemi de l'individu ? [...], [...] L'État doit-il disparaître ? 22. Ne www.philosophons.com avant ! Cependant, une question se pose : si l’Etat apparait comme la conséquence « logique » d’un certain degré quant au développement économique d’une société, il se signale comme ce qui vient rationaliser les échanges. Dans une telle relation, le Prince est dépendant et donc fragilisé. Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. En fait c'est le fait que l'ensemble des hommes possède la même force physique qui va engendrer la naissance des conflits, car comme j'ai la même force que cette autre personne qui désire la même chose que moi je suis apte à me battre avec lui pour obtenir cette chose et alors il devient mon ennemi. Tenons pour exemples : l’Antiquité : le pouvoir politique appartenait aux maîtres face aux esclaves, puis dans la période féodale ce pouvoir fut aux mains des seigneurs face aux serfs, et maintenant ce pouvoir est détenu par la classe bourgeoise face au prolétariat. C’est pourquoi, il faut, selon Habermas, réinjecter du politique, ne pas laisser tout le champ social être régulé par l’élément économique : bref, il faut réassujettir l’économie au politique, domestiquer l’économie, renverser le primat de l’argent sur le pouvoir politique ; Mais pour cela, les Etat-nations ne sont pas assez puissants pour résister seuls à la pression de la mondialisation. La science semble s’opposer à la croyance. Sans cahier des charges, il doit se réaliser et « être à la hauteur » de ses naissances et renaissances (p. 14). Cette d… La société ne va pas de soi. ou alors ne devrait-il pas intervenir de manière minimale dans la société. La crainte est donc nécessaire dans l’art de gouverner et le pouvoir n’est sûr que s’il est reconnu par les sujets et que le prince incarne l’image du pouvoir : « Pour bien connaitre la nature des peuples il faut être prince, et pour celle des princes, être populaire ». « Les termes constitutions et gouvernement ont la même signification ». Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. qui échangent. S’il existe des sociétés réglées sans le pouvoir d’un Etat (ex : les sociétés primitives), elles demeurent néanmoins fondées sur des règles, des rites et tabous qui organisent la vie e… En effet, il ne s’agit pas d’opposer simplement la liberté à l’État mais de voir dans quelle mesure l’État permet d’être libre car si l’on peut être « plus libre » sans État cela signifie qu’avec l’État on l’est déjà un peu. L'État en tant que forme d'organisation politique est né en Europe à partir de la fin du Moyen-Âge et à l'issue d'un processus historique que Norbert Elias dans La dynamique de l'Occident, avait qualifié de « monopolisation de la contrainte ». Prenant en compte la nature essentiellement égotiste de l’homme, et donc, par nature, incompatible avec toute idée de collectivité, de sociabilité, la négation de l’Etat peut logiquement aboutir à la non reconnaissance de tout ce qui fonde la société et peut même présenter la société contre-nature. De fait, la pensée anarchiste ne peut reconnaitre la légitimité du pouvoir étatique car l’Etat signifie une prise en charge autoritaire et instrumentalisée de la liberté du sujet : un assujettissement pour le profit de quelques-uns qui s’octroient des droits sur tous. s’asseoi su la aison du peuple et d e ses membes, l’Etat ne doit-il pas renoncer à la tanspaence, cheche l’appaence de l a justice pour trouver la paix en renoncer à une justice qui se référerait à des valeurs ? Or, cette pensée fait preuve d’ethnocentrisme qui signifie lire une société à partir des valeurs qui régissent celle à laquelle j’appartiens et qui en diffèrent. Et il est suffisamment adulte et responsable pour savoir ce qu’il a à faire sans qu’une autorité ne vienne le lui dire. L’Etat est-il vraiment nécessaire, peut-on penser une société sans Etat ? Sous couvert de faire le bonheur de tous, cet Etat providence engendre une uniformisation des hommes qui se réduisent en une masse anonyme, indistincte et qui tue l’originalité, la particularité de chacun. Pour Hobbes comme pour Grotius, l'État est donc une entreprise profondément rationnelle, elle est l'œuvre d'un accord entre les hommes pour Hobbes et d'une sociabilité originaire pour Grotius, mais surtout elle marque la sortie de l'homme de son « état animal ». Le ôle de l’Etat n’est-il pas, [...], [...] L'État n'est donc pas naturel, il s'agit d'une institution artificielle. Il est un être rationnel qui s’unit aux autres hommes suivant les affects et les centres d’intérêt. L’Etat repose ainsi sur la participation active du citoyen à la vie publique, à l’interaction entre le pouvoir étatique et l’engagement du citoyen dans la vie politique de la Cité. L'Etat doit-il éduquer les citoyens ? En 1820, dans ses Principes de la philosophie du droit, Hegel présente l'État comme la plus haute des institutions. Mais c'est surtout poser une irrationalité totale de l'homme, car pourquoi les inclinaisons égoïstes conduiraient-elles les hommes à trouver la paix dans l'État pour qu'ils retrouvent à nouveau la guerre dans les rapports internationaux ? Etabli pour limiter les différences sociales, l’Etat limite-t-il les inégalités ou les renforce-t-il ? Pour Grotius également, l'Etat est nécessaire, car pour lui renoncer à l'Etat serait comme renoncer à sa propre rationalité qui s'incarne dans le droit naturel. Le lien social ne lui dicte pas ses orientations, il décide de la personne qu’il souhaite être et pioche dans les valeurs, celles qui lui correspondent le mieux.