La grille de notation comprend l'évaluation des qualités d'expression et de communication du candidat, celles de réflexion et d'analyse et enfin ses connaissances, ces trois domaines étant évalués deux fois, lors de l'exposé de texte puis lors de l'entretien[6],[F 2003 4]. Si le personnage principal ne peut être qualifié de « héros », l’ouverture et la fermeture du roman, totalement centrée sur lui, montrent bien qu’il constitue l’objet d’étude de Maupassant. Il s'agit par conséquent d'appliquer ces « objets d'étude » à un texte littéraire afin d'en faire ressortir sa valeur stylistique. (présentation générale du texte, deuxième partie de l’introduction). Nicolas Boileau dit Boileau-Despréaux (Paris 1636-Paris 1711) J'imite de Conrart le silence prudent. (...) Le modèle convoqué est l’explication des auteurs anciens et l’explication est conçue avant tout comme une traduction », Michel Leroy rappelle les treize auteurs retenus pour l'épreuve du. Cette dichotomie regroupe la double opposition entre culture rhétorique et culture de commentaire et entre écriture métatextuelle et écriture hypertextuelle. D'autres compétences transférables en français sont permises dans l'exercice du commentaire littéraire, comme la capacité pour l'élève de nommer une difficulté dans la manipulation du texte, ou la reconnaissance de critères génériques[16]. Le « texte » est étymologiquement un « tissu » qui unit et entremêle divers composants linguistiques mais aussi stylistiques ; composants que le commentaire doit présenter. : « rue Notre-Dame-de-Lorette », « Champs-Elysées », « avenue du Bois-de-Boulogne ». interprétation fondée sur une observation méthodique ; mobilisation, pour éclairer le texte, des connaissances liées à l’objet d’étude ; lisibilité, correction de l’expression et de l’, les langues anciennes, pour l’étude des genres et registres, de l’histoire littéraire et culturelle, du. Si le personnage principal ne peut être qualifié de « héros », l’ouverture et la fermeture du roman, totalement centrée sur lui, montrent bien qu’il constitue l’objet d’étude de Maupassant. Essentiellement descriptif, ce texte dessine déjà un portrait réaliste et sans concession du héros du roman. Le commentaire littéraire est un des deux sujets proposés à l'écrit de l'épreuve anticipée de français de l'examen du baccalauréat en France, avec la dissertation, l'exercice d'invention ayant été supprimé par la nouvelle réforme du bac de 2019. Témoignage d’une époque, où tout paraît possible à Paris, capitale du monde avec Londres, cet incipit traduit aussi la misère ainsi que l’inconfort d’une grande ville occidentale du XIX èmesiècle. » L'exercice du commentaire témoigne donc de l'évolution de l'enseignement du français qui peut se voir comme : « L’évolution d’une pédagogie de l’imitation à une pédagogie du commentaire »[28] selon Michel Leroy. La longueur du texte à commenter ne peut dépasser 15 à 25 lignes ou une ou deux pages, en particulier dans le cas du texte théâtral[H 1]. A travers des détails précis et chiffrés, des descriptions fouillées, un intérêt manifeste pour les statuts sociaux et une vision de Paris contraire aux clichés, cet incipit pose déjà le réalisme de l’oeuvre. : verbes d’action au passé simple (temps de l’action brève, délimitée), « sortit », « parvint », « s’arrêta »…. L'exercice oral apparaît en 1874[22]. « Grand, bien fait, … au milieu du crâne ». L'exercice est également pratiqué, dans une dimension davantage stylistique cependant, lors du cursus littéraire en université. S’opère alors peu à « une rigidification générique » selon Bertrand Daunay. Dubrulle propose déjà une méthode précise pour analyser le texte, méthode qui débute par la lecture à haute voix du texte, qui continue par sa contextualisation historique et sociale, puis qui se termine par une explication technique[25]. Le commentaire littéraire est un des deux sujets proposés à l'écrit de l'épreuve anticipée de français de l'examen du baccalauréat en France, avec la dissertation, l'exercice d'invention ayant été supprimé par la nouvelle réforme du bac de 2019.L'exercice est également pratiqué, dans une dimension davantage stylistique cependant, lors du cursus littéraire en université. Dans l'enseignement supérieur, en filière littéraire, les étudiants composent en effet des « commentaires stylistiques ». Contrairement au commentaire littéraire demandé aux séries générales, « il n’est pas nécessaire d’exiger du candidat la rédaction de transitions, d’une introduction et d’une conclusion canoniques », même si la cohérence du propos est attendue. (problématique, troisième partie de l’introduction). Au Québec, il existe une épreuve similaire, nommée épreuve uniforme de français[5]. Au sein de la discipline d'enseignement des Lettres, le commentaire littéraire constitue un « mode original de saisie et d'appropriation du texte, par prélèvements (citations) soumis à une étude raisonnée, dont l'objectif est finalement de rendre compte d'une lecture « littéraire » du texte[2]. L'étude critique et analytique est cependant inexistante jusqu'au XIXe siècle. L'étude de l'énonciation est de plus en plus requise dans les programmes[I 4]. Celles-ci sont cependant peu étudiées par la psychologie scolaire, hormis par Isabelle Delcambre et B Veck. Candide, chapitre 1, incipit, commentaire, Candide, chapitre 6 (VI), tremblement de terre de Lisbonne, commentaire, Candide, chapitre 30 (XXX), « il faut bien cultiver notre jardin », excipit, Voltaire, commentaire. Dernier jour d’un condamné, chapitre 1, Incipit, 1829, Victor Hugo, commentaire. À propos de l’écriture de commentaires littéraires au lycée, Dominique Bucheton identifie quatre postures d’écriture, qu'il nomme les « conduites de commentaire », à savoir : « l’impossible décollage », « l'exploration en franc-tireur », « l’élève appliqué » et « la distance et l'intégration maximale »[K 1]. Les figures de style et de rhétorique permettent de déterminer les effets que l'auteur cherche à produire chez le lecteur[I 6]. Signification d’expressions de la langue française : avoir du chien. Ces premières pages immergent le lecteur dans les pérégrinations parisiennes du personnage principal, George Duroy, un arriviste de la fin du XIXème siècle, qui grâce à la séduction des femmes, arrivera à gravir l’échelle sociale. (présentation générale du texte, deuxième partie de l’introduction). L’oeuvre de Maupassant apparaît comme hétéroclite. L’oeuvre de Maupassant apparaît comme hétéroclite. description péjorative de Paris, loin des clichés de la ville Lumière, ou de la ville romantique souvent véhiculés. (conclusion en trois parties avec la reprise des conclusions des parties, la réponse à la problématique, et l’ouverture). Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. » Le commentaire littéraire se fonde donc sur une méthode propre, permettant d'exploiter des procédés littéraires, susceptibles de mettre en lumière le style de l'auteur, ainsi que les enjeux propres au texte et à son contexte de production. Selon Bertrand Daunay et Bernard Veck, la rencontre de ces deux traditions exégétiques s'opère à Alexandrie et donne naissance à la scolastique médiévale, souvent considérée comme prenant les écrits d'Aristote, à la suite de Thomas d'Aquin, pour objets de commentaires[2]. Selon Marcelle Dietrich, l'« explication de texte par repérage » permet de réunir ces deux démarches, analytiques et synthétiques, ce qui offre une approche authentique du texte[J 1]. Enfin, il existe des aménagements particuliers pour les candidats redoublants ou provenant d'établissements hors-contrats[F 2003 5]. nous précisent la saison « 28 Juin », donc en été, et le moment de la journée, « soirées d’été », « nuit étouffante ». L'« étude de l’argumentation et des effets sur les destinataires » est au cœur du programme de littérature avec, comme pendant, la formation d'un jugement critique[E 5]. Commentaire composé orale sur la Princesses de Clèves de Madame de Lafayette Introduction : La Princesses de Clèves est un roman de Madame de Lafayette publié anonymement en 1678. Les intitulés officiels des objets d'étude sont (depuis la rentrée 2011)[8] : Ces objets d'étude sont obligatoires. Les égouts soufflaient par leurs bouches de granit leurs haleines empestées, et les cuisines souterraines jetaient à la rue, par leurs fenêtres basses, les miasmes infâmes des eaux de vaisselle et des vieilles sauces. , les statuts sociaux au XIX ème siècle : « trois petites ouvrières, une maîtresse de musique », « deux bourgeoises ». Succédant aux questions d'observation, la consigne du commentaire est souvent très succincte : « Vous ferez de ce texte un commentaire composé. Il réfléchit que les repas du matin étant de vingt-deux sous, au lieu de trente que coûtaient ceux du soir, il lui resterait, en se contentant des déjeuners, un franc vingt centimes de boni, ce qui représentait encore deux collations au pain et au saucisson, plus deux bocks sur le boulevard. sur cette infection odorante : « les miasmes infâmes ». Selon Bertrand Daunay, « une dichotomie est clairement marquée entre écriture d’invention et écriture métatextuelle », c'est-à-dire celle du commentaire littéraire. Prévenez-moi de tous les nouveaux articles par email. La dissertation l’emporte sur les descriptions et narrations, les discours et les commentaires. L'utilisation d'une méthode précise, fondée, par exemple, sur le recours à un classement par tableaux, ou sur l'usage de couleurs, permet d'améliorer l'analyse du texte[J 2]. Comme il portait beau, par nature et par pose d’ancien sous-officier, il cambra sa taille, frisa sa moustache d’un geste militaire et familier, et jeta sur les dîneurs attardés un regard rapide et circulaire, un de ces regards de joli garçon, qui s’étendent comme des coups d’épervier. Le commentaire est une évaluation certificative, c'est-à-dire qui vise à évaluer la capacité de l'élève à avoir compris et à réutiliser les objets d'étude des programmes, à savoir : les outils de la langue, la clarté de l'expression, la connaissance de l'histoire littéraire, la grammaire et la terminologie de l'analyse littéraire. Une ophtalmologue de Limoges poursuit sans succès les trois médecins experts qui avaient été missionnés sur son cas médical, par le conseil de l'ordre des médecins. Il inclinait légèrement sur l’oreille son chapeau à haute forme assez défraîchi, et battait le pavé de son talon. », « importance de rendre compte d'un texte dans son déroulement », « faire apparaître méthodiquement les éléments d'intérêts que le candidat découvre dans la page proposée », « Le commentaire de texte, accompagné d’un libellé qui indique la méthode à suivre, ne sera vraiment proposé qu’à partir de 1902. L'épreuve évalue également la capacité personnelle de l'élève à organiser, structurer et expliquer son analyse du texte, tout en cernant les enjeux que celui-ci pose. La dernière modification de cette page a été faite le 3 février 2021 à 13:42. La classe de Seconde ne l'aborde qu'à travers « des exercices brefs et fréquents [qui] développent l'écriture d'invention, en même temps qu'ils forment à l'écriture de commentaire et à la dissertation »[A 1]. L'élève doit ensuite dégager une problématique pertinente et susceptible d'organiser l'étude autour de deux ou trois axes de lecture. Selon Jacques Vassevière, le commentaire conserve les faveurs des professeurs de français, par rapport à la dissertation, en raison de cette double exigence de méthode[9]. Les exercices préparatoires de la rhétorique grecque (« progymnasmata ») puis romaine (« declamationes »), qui permettent d'évaluer les capacités d'analyse et de synthèse des élèves, sont en effet des précédents de l'épreuve du commentaire littéraire. Les auteurs de ce document attirent lâattention sur les particularités de lâédition au programme : le texte de base en est lâédition Gruget de 1559 (câest-à-dire parue 10 ans après la mort de la reine de Navarre), complétée par le manuscrit dit de Berlin (à ce sujet, voir les p. 49-51 et 606-610 de ⦠Exemple d’un plan de commentaire de l’incipit de Bel-Ami, avec introduction et conclusion rédigées, Maupassant, 1885. Face au Racing ce dimanche (21 h 05), lâASM présentera probablement sa meilleure ligne de trois-quarts de son effectif. ». : « Il marchait », « Lorsqu’il fut sur le trottoir », « il se mit à descendre ». Commentaire Valentin Conrart, premier secrétaire de l'Académie française, a laissé de nombreux manuscrits sans jamais rien publier. Pour Bertrand Daunay, on peut parler de genre, car « ce sont les prescriptions (et non les réalisations) qui construisent petit à petit le genre » du commentaire littéraire, non plus comme simple exercice scolaire, mais bien production unique. » Au sein de cette nouvelle définition de l'exercice-épreuve, le commentaire littéraire devient une « activité métatextuelle »[27]. ( annonce plan, quatrième partie de l’introduction). L'étymologie est également à repérer, bien que cet aspect requière une connaissance approfondie de l'évolution de la langue que les latinistes sont souvent les seuls aptes à mettre en pratique. Le commentaire porte obligatoirement sur un texte littéraire, extrait d'un titre étudié au sein du programme (depuis 2006). La Fontaine, grande figure du classicisme, remet au goût du jour le genre de la Fable au XVIIème siècle, en s'inspirant des Anciens, notamment d'Esope et de Phèdre. Selon Bertrand Daunay et Bernard Veck, « sous sa forme scolaire, le commentaire est l'aboutissement d'une très ancienne lignée que l'on peut repérer dès l'époque hellénistique, où l'on commente Homère aussi bien à l'école que dans les cercles savants, stoïciens notamment »[2]. Les épreuves écrites du baccalauréat sont inaugurées en 1830, et définitivement adoptées par la circulaire de Victor Cousin, adressée aux recteurs le 8 mai 1840, qui recommande d’introduire, dans l’épreuve orale de l’explication, « un certain nombre de textes des classiques français, en prose et en vers, qui pourraient être analysés sous le rapport littéraire et même grammatical (...) »[4]. A travers des détails précis et chiffrés, des descriptions fouillées, un intérêt manifeste pour les statuts sociaux et une vision de Paris contraire aux clichés, cet incipit pose déjà le réalisme de l’oeuvre. Impression d’un enfer d’odeurs insupportables. Cheminement crédible, réaliste de Duroy dans la ville. Commentaire Brossette assure que Boileau considérait ce vers comme « un des plus beaux et un des plus sensés qu'il ait faits ». L'explication de texte se concentre sur le style de l'écrivain ainsi que sur son traitement des thèmes, et peu sur les outils de langue. eux-aussi subissent cet environnement : « les passants allaient d’un pas accablé ». L'élève doit aussi argumenter et témoigner d'une sensibilité au texte et, plus généralement, à la littérature et aux arts. Le commentaire littéraire se construit donc sur deux démarches antagonistes mais à réunir dans une même production : Une étude au fil du texte seule est donc proscrite ; le commentaire dit « juxtalinéaire » ne permet pas en effet de mettre en évidence ce qui fait que le texte étudié peut être qualifié de « littéraire ». Il existe ainsi un « continuum entre écriture d’invention et écriture métatextuelle »[32]. La pratique du commentaire littéraire « laisse apparaître le désarroi devant un exercice vécu comme complexe et pour lequel on renoncerait à envisager un apprentissage progressif. Par ailleurs, la consigne est toujours accompagnée d'une question d'orientation et ce depuis la réforme de 2002 : « En séries générales, le candidat compose un devoir qui présente de manière organisée ce qu'il a retenu de sa lecture, et justifie son interprétation et ses jugements personnels. Méthodologie et commentaires de textes littéraires. Il avait envie maintenant de gagner les Champs-Élysées et l’avenue du bois de Boulogne pour trouver un peu d’air frais sous les arbres ; mais un désir aussi le travaillait, celui d’une rencontre amoureuse. La version du 22 avril 2011 de cet article a été reconnue comme «, « le lieu d’expression d’un jugement personnel sur un texte, dans un vocabulaire précis et pertinent qui permet de le caractériser dans sa spécificité », Objectifs pédagogiques du commentaire littéraire, Épreuve dépendant des classes et des séries, Origine de l'exercice : rhétorique et scolastique, Création et précision de l'épreuve (1884-1969), Procédés littéraires à réinvestir dans l'épreuve, Exploration du texte et stratégies de lecture/écriture, Argumentation et formation de la pensée critique, Textes réglementaires relatifs au commentaire littéraire, Annales de sujets et exemples de textes commentés, « Il peut être également proposé au candidat de comparer deux textes », « En séries générales, le candidat compose un devoir qui présente de manière organisée ce qu'il a retenu de sa lecture, et justifie son interprétation et ses jugements personnels. Comment l’auteur arrive-t-il à travers un incipit traditionnel à dévoiler la suite de l’intrigue ? Il ajoute : « Au discours latin, exercice canonique auquel préparaient les classes de grammaire, d’humanités, de poésie et de rhétorique, en une gradation légitimée par une longue tradition, se substituent la composition française et l’explication de textes français »[4]. L'humanisme fonde par la suite le commentaire philologique moderne, avec, notamment, le Commentaire sur les Amours de Ronsard (1553) de Marc Antoine Muret qui écrit ainsi l'un des premiers commentaires, en France, portant sur une œuvre littéraire profane[2] et tranchant véritablement avec les exégèses précédentes[21]. L'étude des figures de style propres au rythme poétique : allitérations, assonances notamment, parmi les figures au programme. Le commentaire consiste en l'explication d'un texte, pouvant appartenir à n'importe quel genre (théâtre, poésie, roman, article de presse, etc. Un commentaire littéraire met donc en œuvre des « instruments d'analyse » à réinvestir obligatoirement, selon la spécificité du texte à analyser, et selon la section d'enseignement suivie[H 3]. La technique du quaestiones limite l'analyse à un court extrait ou à une seule proposition[20]. Épîtres. La dénomination de l'épreuve a évolué avec les différents programmes et réformes de l'enseignement du français. Lieux qui existent à Paris. avec la répétition de sa pauvreté, et de sa beauté physique, de l’attrait qu’il exerce sur les femmes. Il est impératif que l'élève tienne compte de la question posée et qu'il propose des axes de lecture en conséquence. « (...) le sujet offre le choix entre trois types de travaux d’écriture, liés à la totalité ou à une partie des textes étudiés : un commentaire ou une dissertation ou une écriture d’invention. George Duroy suit parcours qui le mène des environs des gares du Nord et Saint-Lazare au XVIème arrondissement actuel. L'objectif premier de l'épreuve est d'évaluer l'apprentissage de tous les outils linguistiques, stylistiques et d'histoire littéraire, au programme au collège puis au lycée. Ainsi, le texte littéraire, souvent classique, est désacralisé par l'intermédiaire de l'exercice du commentaire, et l'élève peut prendre une distance critique vis-à-vis de ce dernier. L'exercice du commentaire souffre de la concurrence de l'écriture d'invention, activité moins normée et plus libre et même si ces deux épreuves sont proches l'une de l'autre, dans la mobilisation des savoirs et savoir-faire[31]. Nous mettrons tout d’abord en exergue les éléments traditionnels de l’incipit dans le roman, avant de caractériser le caractériser l’expression réaliste du texte. Lorsqu’il fut sur le trottoir, il demeura un instant immobile, se demandant ce qu’il allait faire. Il existe cependant des épreuves similaires et plus anciennes. une démarche analytique : l'élève doit expliquer et expliciter le texte en déterminant les conditions et les caractéristiques de production à travers le relevé puis l'étude des procédés de langues ; compréhension des niveaux essentiels du texte (. Par cette épreuve, les deux traditions, celle de l'explication de texte orale, et celle du commentaire écrit (provenant de la scolastique médiévale), sont réunies[2]. ». » Les savoirs à investir sont de deux catégories : les « disciplines du texte » (linguistique, rhétorique, stylistique, sémiotique, poétique) et l'histoire littéraire (ainsi que les sciences humaines ou l'histoire, plus généralement), alors que les savoir-faire sont avant tout rédactionnels[13]. On était au 28 juin, et il lui restait juste en poche trois francs quarante pour finir le mois. Le sujet doit toujours être rattaché à l'objet d'étude au programme. La réforme de 1854 entérine définitivement l’explication des auteurs français, l'Instruction publique s'apercevant que les élèves ont une mauvaise compréhension des textes classiques. finale dans le paragraphe pour bien imaginer le personnage : « il ressemblait bien au mauvais sujet des romans policiers ». Définir les enjeux — ou « axes de lecture » — permet de déterminer le type de plan[34]. Aline Geyssant, Isabelle Lasfargue-Galvez et Catherine Raucy, socle commun de connaissances et de compétences, Ministère de la Jeunesse, de l’Éducation nationale et de la Recherche, Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence, Socle commun de connaissances et de compétences, Définition des épreuves de Français, écrit et oral, document officiel, Méthode du commentaire littéraire (site Magister), Le commentaire composé: questions et méthode, Les étapes du commentaire littéraire avec des exemples, Méthodologie de l'analyse littéraire sur le site, Exemple de commentaire composé d'un poème du poème « Elle était déchaussée, elle était décoiffée... » de Victor Hugo, Exemple de commentaire composé d'un extrait de, Exemple d’un Commentaire composé sur un extrait de, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Commentaire_littéraire_au_baccalauréat_français&oldid=179533488, Enseignement du français dans l'enseignement secondaire français, Page utilisant le modèle Citation avec un retour ligne, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Écriture poétique et quête de sens du Moyen Âge à nos jours, Le texte théâtral et sa représentation du, Vers un mouvement culturel européen: l'humanisme (série littéraire).