Elles font environ 8,60 mètres de diamètre, et elles forment un demi-cylindre solidaire de la muraille. Le château tombe aux mains des Français en 1491, lorsqu'Alain d'Albret, qui en avait la garde, trahit la duchesse et l'offre au roi de France[BG 10]. PRES DES PLAGES DE VENDEE, AU COEUR DU MARAIS POITEVIN : Maison d’Hôtes de Charme, membre de Châteaux & Hôtels Collection depuis 1986, Le Château est une grande demeure de plaisance à la campagne, ancien logis abbatial remanié à la Révolution. Partition inédite de Wolfgang Amadeus Mozart. Anne a également montré à Loches le même intérêt pour les pièces offrant des espaces ouverts et des vues étendues[GA 28]. Les pierres d'attente visibles à l'extrémité sud de la façade rappellent que François II avait projeté une aile en retour qui se serait étendue le long de la courtine de Loire[GA 21]. Les restes d'une tour d'angle polygonale, de 22 m de diamètre, se trouvent sous le Harnachement, et ils ont été redécouverts lors de la construction de ce dernier au XVIIIe siècle[ME 13]. Le château accueille un grand nombre d'événements culturels, notamment le festival de chant Les Voix bretonnes et le fest-noz La Nuit bretonne, les Nocturnes, qui sont l'occasion une fois par mois de présenter les collections de manière décalée, avec des performances, des expériences sensorielles ou des installations sonores et lumineuses, et Noël au château, pendant lequel des artistes sont invités à investir le monument. Pour l'historien André Mussat, le Vieux Donjon présenterait peut-être la première occurrence de mâchicoulis bretons, caractérisés par des consoles en pyramide inversée, mais la tour a été transformée à plusieurs reprises, et son aspect remonte surtout au XVe siècle[SD 6]. Il fait aussi office de prison, et notamment pour les prisonniers de marque, car la prison pour le droit commun se trouve au château du Bouffay. Porcelaine de Chine, début du XVIIIe siècle. Il permet de contrôler l'accès à la Bretagne depuis la Loire, et de surveiller les marches situées au sud du fleuve[BG 4]. Au XXe siècle, il a ainsi figuré à l'agenda de trois visites présidentielles, celle de Gaston Doumergue en 1930, et celles de Charles de Gaulle en 1948 et en 1960. Une première « fête de l'Unité » est ainsi organisée au château en 1976, trois ans après la toute première manifestation nantaise en faveur de la réunification, et elle est suivie par une deuxième fête en 1981[GA 74]. Premier étage de la tour de la Boulangerie. D'un autre côté, avec ses façades en tuffeau de Saumur ainsi qu'à travers le destin royal d'Anne de Bretagne, le château tisse un lien entre Nantes et le Val de Loire. Positionnée au sud du châtelet et contre les logis ducaux, elle était en symétrie avec la tour des Espagnols. Les travaux sont sans doute effectués sous la commande de Guy de Thouars, veuf de Constance, duchesse de Bretagne et à ce titre régent du duché. Une terrasse défensive a enfin été construite contre la dernière cour. The most comprehensive image search on the web. Les premiers travaux débutent en 1989, et ils s'accompagnent de fouilles archéologiques, qui permettent de mieux comprendre l'histoire du site[BG 30]. Chaque angle de la margelle est orné d'une sculpture d'un animal ou d'un hybride, dans la tradition des gargouilles. Son plan polygonal irrégulier et ses murs en moyen appareil de granit tranchent avec le reste des éléments du château. Le château … Deux tours ont été découvertes dans la cour, elles sont identiques, et elles ressemblent beaucoup à une autre tour qui existait plus au nord sur l'actuel cour Saint-Pierre. Le roi a également fait couvrir le chemin de ronde qui passe derrière les logis[ME 7]. L'ajout des loggias a détruit cette disposition. Une deuxième cour a été ajoutée peu après du côté extérieur de la muraille, puis une troisième cour a été insérée entre la deuxième et le cours de la Loire. Jusqu'aux années 1930, il était bordé au sud par un bras de la Loire, le bras de l'Hôpital[JSG 1], depuis comblé et remplacé par le cours John-Kennedy. Plusieurs armoiries décorent cette salle, et notamment celles de Marguerite de Bretagne, première épouse de François II et morte en 1469[NF 4]. Guy de Thouars, issu des Capétiens, était en outre soutenu par Philippe Auguste dans son rôle de régent de la Bretagne. Les lucarnes des douves ont été rétablies en 1970. Elle comportait autrefois une porte, fermée au XVIe siècle et qui se trouve désormais à moitié noyée par l'eau des douves. Moins austère que les logis, elle est aérée par ses nombreuses fenêtres, ses loggias et les arcatures du bandeau du sommet[ME 3]. Le grand escalier, du côté du Grand Logis, s'arrête au dernier étage de ce bâtiment. Dans La Forme d'une ville, l'écrivain Julien Gracq fournit une vision peu favorable du château, qu'il n'a jamais visité malgré ses nombreuses années de jeunesse passées à Nantes : « Je n'ai visité la cathédrale de Nantes, pour y voir le tombeau de François II, qu'à vingt-cinq ans, et le château de Nantes, admiré par Henri IV (je ne sais si je dois rougir d'une telle indifférence aux trois étoiles du bâtiment), jamais[31]. Il comprenait des salles basses et une terrasse d'artillerie qui pouvaient accueillir de nombreux canons[CN 1]. Château de Courtaliéru: 13th century Earthworks Destroyed 15th century. Parmi tous les objets des collections municipales, aucun n'a de lien direct avec le château[CO 14],[SD 7]. Un parcours en accès libre et un éclairage nocturne sont imaginés pour aider le visiteur à mieux comprendre les lieux, et le château est considéré comme le premier objet exposé du musée[15]. Propriété de la ville de Nantes à partir de 1915, il devient un musée en 1924. Le grand pont-levis est baptisé « pont de la Charretière », tandis que le petit est le « pont de la Piétaille ». Les deux tours sont coiffées de pavillons carrés, qui renferment chacun une pièce, et le chemin de ronde qui contourne ces pavillons est couvert. La courtine nord s'étend sur 48 mètres et elle est formée de trois pans désaxés. Néanmoins, il ne couvre que trois hectares, à cause de la contrainte foncière, et la place laissée aux servitudes et aux jardins est donc très limitée[NF 3]. En 1487, appelé par Françoise de Dinan et les barons bretons, le roi Charles VIII envahit la Bretagne. Louis XIV, dernier roi de France à loger au château, y séjourne en 1661. Plusieurs éléments défensifs, comme les tours de Rivière, du Port et du Fer-à-Cheval semblent également avoir été achevés à l'époque d'Anne de Bretagne[SD 1], même si l'ensemble de l'enveloppe du château devait déjà être en place avant la mort de François II[NF 4]. Des poutres métalliques ont été insérées dans les logis, des trous percés dans les murs pour passer des fils et un ascenseur ajouté en plein milieu[15]. D'autres constructions utilitaires du même type ont quant à elles disparu au début du XXe siècle, comme la halle aux engins qui s'étendait entre le Grand Logis et le Petit Gouvernement, le long de la courtine de Loire, et la laverie et la glacière qui se trouvaient en prolongement de la Conciergerie[GA 62],[ME 12]. Ils y enferment également les requis du Service du travail obligatoire en 1943[GA 14]. Les cinq canonnières basses qui existaient sont devenues inaccessibles après le nivellement, à l'exception de celle proche de la poterne. Il devait servir à fabriquer et entreposer armes et munitions, qui pouvaient être envoyées dans les arsenaux de la côte en cas de besoin[GA 60]. Le Petit Gouvernement est collé à un bâtiment plus petit de quatre étages. Le style est tout à fait gothique, avec un décor sculpté grotesque[ME 1]. Le terrain de construction a d'ailleurs été pris à l'évêque, moyennant un dédommagement[GA 2]. Découvrez la Bretagne à travers des lieux abandonnés. D'autres vestiges de l'Antiquité ou du Haut Moyen Âge ont été trouvés sous la tour des Jacobins ainsi que dans la cour d'honneur. De 1990 à 2007, il bénéficie d’une rénovation de grande ampleur et il accueille, depuis 2007, le musée d'Histoire de Nantes. Elle était renforcée par une puissante caponnière, dont subsistent des vestiges[GA 56]. Du XIIIe siècle au XVe siècle, le château de la Tour Neuve, commandé par Guy de Thouars[BG 1], figure parmi les nombreuses résidences des ducs de Bretagne. Son évasion serait à l'origine de la chanson populaire Dans les prisons de Nantes[PC 2]. Elle comprend en son centre une poterne. La déflagration fait entièrement sauter la tour, ainsi que les édifices voisins. Elle est bâtie sur le modèle des « tours philipiennes », donjons circulaires massifs construits par le roi pour protéger son royaume[BG 1], comme les donjons de Châteaudun, Lillebonne et Rouen (tour Jeanne-d'Arc). Pierre Ier semble être le duc qui a passé le plus de temps à la Tour Neuve, et il est même envisageable que ce soit lui, plutôt que Guy de Thouars, qui soit à l'origine de sa construction, qui aurait pu intervenir entre 1216 et 1237[GA 3]. Elle comprenait notamment la chapelle[17]. D'autres campagnes de travaux sont réalisées, permettant la restauration de la tour de la Couronne d'Or et des lucarnes des logis. Cependant, le site n'est finalement pas choisi car la municipalité craint que le monument ne devienne un simple accessoire du château. Ainsi, lorsque Charles VIII séjourne au château en 1491, un pont en bois doit être construit entre le bâtiment et sa chambre située dans la tour des Jacobins, ce qui indique que les planchers ne sont pas encore posés entre les deux édifices. Elle s'appelait à l'origine « tour de l'Épargne », et sa salle du premier étage était utilisée pour stocker le trésor ducal au XVe siècle. Une campagne de travaux en profondeur est décidée dans les années 1980, et la municipalité choisit dans le même temps de regrouper à terme les collections des musées municipaux pour former un unique musée d'histoire locale. La même année, il fut décidé de restaurer les charpentes, et notamment de restituer le lambris en berceau qui servait de plafond au quatrième étage. À midi, un plafond vermoulu de la tour des Espagnols s'effondre sur les réserves de poudre qui y sont stockées. Ces tours adoptaient toutes un plan polygonal, mais le Vieux Donjon est la seule qui soit conservée lors de la reconstruction du château au XVe siècle. La première loggia permet de relier les deux escaliers, et la seconde, au-dessus, n'est desservie que par le petit escalier. Le logis et la tour de la Rivière vus des douves. La fenêtre centrale est élargie pour être surmontée d'une grande lucarne, et initialement, chaque fenêtre devait recevoir un gâble comme dans les étages inférieurs. De plan hexagonal, il se terminait par des lucarnes, de la même façon que sur l'escalier de Montreuil-Bellay. Il participe enfin aux événements locaux et nationaux, comme les Journées du patrimoine, la Nuit des musées, Le Voyage à Nantes, Aux heures d'été ou encore le festival Scopitone[CN 3]. Certaines décisions, notamment le choix de reconstruire des éléments disparus depuis plusieurs siècles, ont provoqué des controverses[SD 3]. Le parcours est prolongé dans le reste du centre-ville par d'autres plaques similaires, installées à partir de 2005. L’ Abbaye de Moreilles fut fondée avant 1109. L'aînée, Claude de France, à qui revient le titre de duchesse de Bretagne, épouse François d'Angoulême, qui devient François Ier à la mort de Louis XII en 1515. La cour et les rez-de-chaussée du nouveau château sont par conséquent plus haut d'environ 3,5 mètres par rapport au château de la Tour Neuve[BG 7]. Elle fait quinze mètres de haut pour une dizaine de mètres de diamètre. Le bastion Saint-Pierre est situé au nord du château, en direction de la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul. Jean-François Paul de Gondi, cardinal de Retz, est enfermé au château en 1654[BG 17]. Entre 2007 et 2017, le musée présente successivement vingt expositions, parmi lesquelles « Nantaises au travail » et « Austria, une tragédie dans l'Atlantique » (2012), « En guerres 1914-1918 / 1939-1945 » (2013), « Samouraï, 1 000 ans d'histoire du Japon » (2014), « Tromelin, l'île des esclaves oubliés » (2016), « Aux origines du surréalisme » et « Les esprits, l'or et le chaman, chef-d'œuvre du musée de l'or de Colombie » (2017). Le château des ducs de Bretagne est conçu pour être autant un palais résidentiel qu'un ouvrage défensif. Après 1945, de nombreux travaux sont effectués sur le monument, mais les budgets alloués ne permettent pas d'opérations de grande envergure. Château de Lassay: 12-15th century Intact Château de Laval: 12-15th century Intact Comprises medieval and 19th century buildings. Pays de la Loire : Muséum d'histoire naturelle de Nantes. Hauts-de-France : Historial de la Grande Guerre La démolition du Harnachement est proposée, afin de redonner à la cour toute sa superficie, mais le bâtiment est conservé par vœu de la municipalité. Une grosse tour circulaire en schiste denviron vingt mètres de diamètre, et de hauteur, appelée Tour Neuve, bâtie sur le modèle des tours capétiennes, est alors construite. La première solution, qui oblige à avoir un étage plutôt bas de plafond (3 m) fut choisie, mais corrigée par une astuce. Louis XIII et Marie de Médicis séjournent au château en 1614[CN 6]. La librairie-boutique, située au rez-de-chaussée du musée, est un point de passage au début et à la fin du parcours. Il est isolé des autres logis, puisqu'il est situé à l'opposé dans la cour du château. De 1916 à 1920, les magasins et hangars élevés dans la cour par les militaires sont détruits[JSG 2]. À l'origine, le grand escalier devait lui aussi desservir le toit, et la tour se terminait probablement par des lucarnes. Le monument apparaît également sur une toile du peintre français Pierre Justin Ouvrié, La Loire devant le château[GA 72]. Tous les niveaux, des sous-sols aux combles, sont occupés[CO 10]. Elle contient deux escaliers à vis qui desservent ces bâtiments. Elles possédaient toutes les deux un plafond à voûtes d'ogive retombant sur un pilier central, mais ce plafond a été détruit dans la cuisine sud. Les deux tours du château sont distantes d'une trentaine de mètres, et elles sont situées à des points d'inflexion de la muraille[GA 65]. En revanche, les mâchicoulis, présents tout autour du château, n'avaient qu'une fonction décorative. L'importante séquence dédiée à l'image de la ville et à ses symboles regroupe des affiches publicitaires anciennes, des objets fabriqués pour des entreprises locales comme LU et Amieux Frères, ou encore une aquarelle de Turner et la partition de la chanson Nantes de Barbara. Il est même possible qu'elle ait été édifiée après le siège de 1487, qui aurait montré la faiblesse de ce côté du château[GA 54]. À l'exception de la tour du Fer-à-Cheval, toutes les tours ont des toits en terrasse, mais ceux-ci résultent de travaux entrepris par Louis XIII en 1616. Une tour d'escalier secondaire se trouvait à l'angle du Grand Gouvernement et de l'aile en retour, faisant écho à la tour de la Couronne d'Or située à l'autre extrémité du logis[GA 34]. Il ne subit aucune dégradation pendant la Révolution, mais l'explosion des réserves de poudre, en 1800, détruit une bonne part du monument. La tour est utilisée à la Révolution comme cachot, et l'un des murs du rez-de-chaussée est orné de nombreux graffitis de prêtres réfractaires[PC 6]. Les couleurs choisies sont des camaïeux et la seule vraie couleur, le rouge, indique les éléments non-muséaux, comme la boutique, l'accueil et les éléments techniques. Par conséquent, les rez-de-chaussée du Grand Logis, déjà construits, sont enfouis et deviennent des caves, tandis qu'un nouveau rez-de-chaussée est conçu au-dessus[NF 1],[NF 2]. Le peintre anglais Turner, qui visite Nantes en 1826, réalise ensuite plusieurs aquarelles de la ville, dont des vues extérieures du château. » Stendhal a séjourné à Nantes en 1837, et dans Mémoires d'un touriste, publiées en 1854, il rend compte de sa visite du château. Par conséquent, le logis présente à chacun de ses étages un plan peu commun, avec deux grandes pièces séparées par une pièce plus étroite[GA 23]. La dernière modification de cette page a été faite le 8 février 2021 à 13:13. À la mort de Charles VIII, elle vit d'abord dans sa résidence parisienne, l'hôtel d'Étampes, et ne retrouve le château de Nantes qu'à la fin 1498. Il voit passer la plupart des rois de France, lorsque ceux-ci visitent la Bretagne, et il est la résidence officielle des gouverneurs de la province. Le Vieux Donjon est une tour adossée à la courtine nord. À partir de 1532, le château de Nantes est la résidence royale en Bretagne. Elles portent chacune un bas-relief illustrant les armoiries ducales. Elles comprenaient aussi une salle aveugle dont le plafond correspondait à la hauteur du chemin de ronde. À la différence du château de Langeais, de structure similaire et exactement contemporain, le château des ducs de Bretagne demeure cependant une vraie forteresse, et l'extérieur est dépourvu de grandes fenêtres[NF 11]. Néanmoins, c'est au château de la Tour Neuve que les ducs entreposent leur trésor[SD 2]. Le château n'est pas touché par les bombardements alliés et il retrouve sa vocation muséale à la Libération[GA 15]. Downtown Nantes is only 20 minutes away by car, and Beaujoire Stadium and Nantes Exhibition Park are 10 minutes away. Des années 1960 aux années 1980, les collections d'art populaire croissent encore en envergure, tandis que le musée d'Art décoratif, souffrant de sa vétusté et de l'état de délabrement du Grand Logis, ferme en 1972[GA 16]. Nouvelle-Aquitaine : Musée d'Aquitaine • Musée des Beaux-Arts de Bordeaux • Écomusée de la Grande Lande Grand Est : Musée d'Art moderne et contemporain de Strasbourg • Musée des Beaux-Arts de Nancy • Muséum-aquarium de Nancy Lors de la campagne de restauration des années 2000, l'une des grandes décisions a porté sur la reconstruction ou non des flèches qui surmontaient la tour à la Renaissance. Le musée accorde un grand rôle aux nouvelles technologies avec, par exemple, des bornes interactives, une visite virtuelle de la ville au XVIIIe siècle, et trois films, l'un racontant la vie d'Anne de Bretagne, un autre l'histoire du château, et un autre qui est un portrait de ville commandé à Pierrick Sorin[CN 3]. À la vue du château, Henri IV se serait exclamé : « Ventre Saint-Gris, les ducs de Bretagne n'étaient pas de petits compagnons[9] ». Sous François II, le Grand Logis n'était pas, comme son nom pourrait le suggérer, l'habitation ducale. Ils étaient destinés à loger la famille ducale et l'administration du duché, mais aussi à accueillir avec faste les visiteurs de marque, et à abriter les centaines de courtisans du duc. Lors du premier séjour, il est accompagné de sa femme Claude, duchesse de Bretagne, et lors du second, par sa seconde épouse, Éléonore de Habsbourg[32]. La tour des Jacobins, construite au point de jonction entre le Grand Gouvernement et le Grand Logis, se trouve aussi à l'arrière de la tour de la Couronne d'Or. Les archéologues se sont cependant limités au sommet des maçonneries, n'explorant que très rarement les niveaux inférieurs. Elle fait aussi 18 mètres de haut. La tour du Pied de Biche doit son nom à la forme d'un cachot qu'elle contenait, tandis que la tour de la Boulangerie doit son nom à la boulangerie qui se trouvait dans son sous-sol. Un couloir au premier étage a cependant été ajouté au XVIIIe siècle pour relier la tour des Jacobins au grand escalier de la Couronne d'Or[ME 8]. En 1495, sa cour féminine comprend trente-neuf dames, qu'elle doit loger lors de ses déplacements[GA 9]. Au rez-de-chaussée, les cuisines ducales devaient se trouver dans la pièce qui est la plus au sud, et qui conserve trois cheminées ainsi que de grandes voûtes d'ogive reposant sur un pilier central[GA 35]. Malgré les usages très variés qu'il a connus au fil de son histoire, le château demeure étroitement lié au souvenir de la Bretagne ducale, même s'il n'a été construit dans sa forme actuelle qu'à la toute fin de cette période de l'histoire bretonne. probablement que ce n’était ni au duc de Mercœur […] ni au cardinal de Retz […], et pas davantage à la reine Anne […]. Vue du pignon fermé après l'explosion de 1800. La tour des Jacobins faisait face au couvent des Jacobins de Nantes. Elle a probablement servi initialement de salle de gardes, les soldats pouvant ainsi protéger les escaliers de la Couronne d'Or. À l'origine, une herse complétait le système de fermeture du châtelet[CN 1]. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait. Ce bâtiment, construit au XVIe siècle ou au XVIIe siècle, puis agrandi au début du XIXe siècle, renferme un escalier du XVe siècle, encastré dans la muraille. Ainsi, le château n'est plus soumis aux inondations de la Loire dans sa partie la plus basse. Ce ne sont que festins au château et ici[28]. Dès lors, le château perd son statut de résidence ducale pour devenir une forteresse royale. Le château montre ainsi une certaine évolution dans son architecture défensive. La forme en fer à cheval permet d'éviter les angles morts et d'augmenter le nombre des axes de tir, faisant de la tour un véritable bastion arrondi[CN 1]. En 2017, le musée d'Histoire de Nantes était avec ses 230 000 visiteurs le musée le plus visité de Nantes, devant le musée d'arts (220 000 visiteurs), le muséum d'histoire naturelle (140 000) ou encore le musée Jules-Verne (30 000)[26]. Les deux loggias, situées dans les niveaux supérieurs, figurent parmi les rares loggias Renaissance de France. Exécutées dans un style gothique flamboyant, elles adoptent un plan uniforme, avec une fenêtre inscrite dans une arche surmontée d'un gâble, le tout encadré par deux piliers terminés par des pinacles, qui sont reliés au gâble par un réseau de pierre transparent[GA 22]. Le rez-de-chaussée est particulièrement haut de plafond (7,65 m), et le premier étage est bien plus bas (4,95 m) tout comme le deuxième (4,30 m). En revanche, l'escalier extérieur a retrouvé son baldaquin, et les armoiries de Louis XIV, disparues à la Révolution, ont été replacées au-dessus[CO 5]. Cette cour ainsi que le donjon sont vraisemblablement les tout premiers éléments construits, au début du XIIIe siècle. Louis XII épouse Anne de Bretagne dans la chapelle du château en 1499[CN 6], la cérémonie étant conduite par le cardinal de Rouen[JSG 3]. Il aurait servi de logement au lieutenant du roi, alternativement au Grand Logis, avant d'être transformé en prison au XVIIIe siècle[GA 38]. Des prêtres réfractaires sont notamment détenus dans la tour des Jacobins[BG 23]. La tradition populaire faisait de cette tour le lieu de naissance d'Anne de Bretagne, mais la duchesse est née dans le château de la Tour Neuve, le château tel qu'il existe étant encore en construction à cette époque[ME 9]. L'exposition « Samouraï » en 2014 avait ainsi attiré un très grand nombre de visiteurs dans le musée (265 464 comparé à 180 072 en 2013) ainsi que dans la cour (1 448 212 contre 1 301 825 en 2013). [30] ». Lors de la reconstruction du pont, il ne restait plus que la base de ses piles, et la poterne d'entrée dans l'enceinte du château avait également perdu ses éléments défensifs. La grande hauteur de la tour devait lui permettre de dominer la butte Saint-Pierre et les encorbellements de muraille du château. Le mariage d'Anne de Bretagne avec deux rois de France fait ensuite entrer le château dans le cercle des demeures royales et il accueille de nombreux souverains jusqu'à la Révolution française. Un fronton en plein cintre, contenant les armes royales, est placé au sommet du bâtiment, dans l'axe du perron, et accentue sa monumentalité. Voûtes détruites d'une des deux cuisines. Une tradition populaire dit que l'édit a été signé dans la maison des Tourelles, édifice situé quai de la Fosse et détruit en 1944[10], mais il semble en fait avoir été signé au château, dans le Petit Gouvernement[11]. Pierre Ier, duc de Bretagne, y séjourne souvent (sept séjours documentés)[GA 7] tandis que Jean IV[CB 2] et Arthur III[CB 3] y sont morts. Ce pont, transformé de multiples fois, avait disparu en 1863, mais sa reconstruction a été décidée pendant la campagne de restauration des années 2000. Les articles phares de www.chateauxavendre.fr pour cette année 2021 : chateau abandonne a vendre en france, chateau a vendre pour un euro symbolique, chateau a vendre 1 euro symbolique, chateau en ruine a vendre ile de france, chateau a vendre 1 euro et petit chateau a vendre a restaurer. Le château de la Tour Neuve est construit entre 1207 et 1248. « deux ou trois soldats couchés sur le dos [qui] dormaient tranquillement au soleil et sans doute rêvaient à quoi? La tour n'a pas d'escalier, et chacun de ses étages communique avec les logis[GA 49]. Le Vieux Donjon fait partie d'un ensemble de tours reprises ou construites par Jean IV, tout comme la tour Solidor à Saint-Servan, la tour de Cesson, la tour du château de Hédé et la tour maîtresse du château de Dinan. Néanmoins, les séjours de ces derniers sont généralement brefs, à l'exception notable du duc de Mercœur, un gouverneur qui y tient une cour pendant les guerres de Religion. Sur un côté apparaît également un blason, trop érodé pour être identifié. La version du 20 janvier 2019 de cet article a été reconnue comme «, « j’arrivai ici à neuf heures du soir, au pied de ce grand château que vous connoissez, au même endroit par où se sauva notre cardinal. Après l'incendie de 1670, le logis a subi une transformation à la fois interne et externe. Le pont-levis de la petite entrée a retrouvé sa configuration d'origine, et il est légèrement plus bas que le grand pont-levis, la cour du château étant 30 à 80 centimètres plus haute qu'au XVe siècle[18]. La Conciergerie et le Vieux Donjon accueillent un café-restaurant, Les Oubliettes[CN 2]. Les expositions présentent soit un aspect de l'histoire ou de la société nantaise, soit un rapport entre Nantes et une autre partie du monde[CN 3]. Arasé de moitié en 1904[CN 1], il a été aménagé en terrasse au XXe siècle. La démolition du château est demandée par les sections révolutionnaires locales, qui voient en lui un moyen de contrôler la ville, et un lieu qui coûte cher à entretenir[BG 22]. Le nouveau roi vient à Nantes et il y signe l'édit de Nantes, édit de tolérance qui accorde des droits aux protestants français[BG 16]. L'explosion détruit aussi largement le quartier situé près du château. Le caractère imposant du monument réside dans ses grandes lucarnes, qui évoquent celles de Blois[ME 2], d'Amboise, de Meillant et du Verger[GA 22]. En 1808, Napoléon Ier, en visite à Nantes, ne visite pas le château, mais il ordonne la construction d'un quai le long du monument, ce qui a pour effet de l'isoler de la Loire[ACD 2]. Le château de Nantes est fondé en 1207 par Guy de Thouars, époux de Constance, duchesse de Bretagne, qui abandonne aux officiers ducaux le vieux château des comtes de Nantes, au Bouffay, et implante le nouvel édifice aux pieds de lenceinte gallo-romaine, dans la ville, près de la cathédrale. Elle est suivie par « Estuaire » en 1997, dédiée au port et à l'estuaire de la Loire, puis par « Jules Verne, les mondes inventés » en 2000[CN 6]. Elle est alors incorporée dans l'aile en retour du Grand Gouvernement, et ses étages font partie du logement du lieutenant du roi[GA 57]. » J’avois ma réponse toute prête, et en même temps je vois sortir par la petite porte M. de Lavardin […] qui vient me donner la main, et me reçoit parfaitement bien […] Je soupai fort bien ; je n’avois ni dormi, ni mangé de vingt-quatre heures. Le 19 juillet 1789, son capitaine en remet les clés à la Ville de Nantes, qui les redonne aussitôt au capitaine, un geste symbolique qui exprime que c'est la Nation et non plus le roi qui place le château sous le commandement du capitaine[BG 22]. abandonne chateau nantes . La légende parle d'un souterrain qui rejoignait le château de la Groulaie en Blain. Le château des ducs de Bretagne est situé à l'angle sud-est du centre-ville de Nantes et de la vieille ville médiévale (actuel quartier du Bouffay).Son entrée principale s'ouvre sur la place Marc-Elder, et il est aussi bordé au nord par la rue Prémion, à l'ouest par la rue des États, au sud par le cours John-Kennedy, et à l’est par la place Duchesse-Anne [1]. . Visite guidée : Le château comprend deux parties bien individualisées : sa basse cour de forme ovale et le château proprement dit. L'incendie est très mal documenté, et sa cause n'est pas connue, tout comme son envergure et sa date exacte. Maquette de Nantes à la fin du Moyen Âge et tapisserie des États de Bretagne. Les lucarnes et la toiture du Grand Logis sont rénovées dans les années 1950[GA 17]. La courtine nord est reliée au châtelet d'entrée par un mur élevé au début du XIXe siècle, qui remplace la portion de courtine et la tour des Espagnols, disparus lors de l'explosion de 1800. Sous l'Ancien Régime, le château sert aussi de prison d'État, et surtout de caserne et d'arsenal militaire.