L’armée allemande bouscule l'armée française, est arrêtée par Joffre sur la Marne puis tente sans succès un débordement. Les républicains perdent 40 sièges, passant de 363 à 323 députés, mais restent majoritaires. Le principal débat porta sur la reprise des hostilités ou la capitulation. Le soir du 27 janvier 1889, des manifestants le poussent au coup d'État, mais il refuse. Pourtant, on prépara des institutions qui seraient susceptibles de fonctionner et d’être modifiées en monarchie. Aristide Briand, ministre des Cultes, met en œuvre avec pragmatisme la séparation des Églises (en pratique, essentiellement l'Église catholique) et de l'État, tandis que Joseph Caillaux, ministre des Finances, propose l'instauration de l’impôt sur le revenu, que le Sénat n’accepte finalement qu’en 1914. À cet état d'esprit s'ajoute le nationalisme revanchard. La Troisième République fut définitivement instaurée le 30 janvier 1875 par l’adoption, à une voix de majorité, en première lecture 353 contre 352, puis à une plus large majorité en deuxième lecture 413 contre 248, de Amendement Wallon qui disposait : « Le président de la République est élu à la majorité absolue des suffrages par le Sénat et la Chambre des Députés réunie en Assemblée nationale. Alors, Jules Ferry se fait le défenseur du Sénat qui, en échange de ce soutien, cède sur la question scolaire, surtout sur la laïcité. Après l'affaire Schnæbelé en 1887, les républicains, inquiets de la surenchère nationaliste de Boulanger face à l'Allemagne, de l'augmentation dangereuse de sa popularité et de sa capacité à canaliser les opposants au parlementarisme, commencent à se détacher de lui, et même à vouloir s'en débarrasser. Adolphe Thiers(1797-1877)Du 31 août 1871 au 24 mai 1873. Elle l'est en fait depuis 1795, selon la loi, car le décret qui l'a établi en tant qu'hymne n'a jamais été abrogé par les précédents régimes[32]. Il a une durée de trois semaines, au cours desquelles des élections doivent se tenir, le chancelier allemand Otto von Bismarck voulant traiter avec un pouvoir à la légitimité incontestable. La loi monétaire prussienne du 4 décembre 1871, souhaitée par Bismarck, a obligé la France à emprunter 25 % de son PIB, pour verser un stock d'or à l'Allemagne en guise d'indemnité de guerre, ce qui a fait doubler la dette publique française et a créé une classe d'épargnants participant à l'expansion boursière sous la IIIe République : 4 millions de Français sont porteurs de dette publique en 1880, contre 1,5 million en 1870[20]. Le lendemain, 4 avril, la Chambre lève son immunité parlementaire par 333 voix contre 190. Mac Mahon finit par se « démettre » : isolé, ne pouvant plus compter sur le Sénat et refusant de signer un décret de révocation épurant l'armée, il préfère démissionner de sa fonction présidentielle, le 30 janvier 1879. Certains corps de l'administration, notamment celui de la magistrature, restent des milieux conservateurs. Hommes de gauche par leurs convictions philosophiques, leur attachement à l'héritage historique républicain et leur réformisme social, ils adhèrent au principe de l'alliance à gauche réactivé à la suite de l'affaire Dreyfus. Edouard Herriot devient président du conseil et Millerand devra démissionner. « Quand la France aura fait entendre sa voix souveraine, […] il faudra se soumettre ou se démettre. Les communards se livrent à des exécutions d'otages et à la destruction par le feu de plusieurs édifices symboliques du pouvoir central à leurs yeux : le palais des Tuileries, l'Hôtel de Ville et le Palais de Justice. La IIIe République est aussi une époque où la vie des Français est « passionnément politique, autant que la vie d'un peuple peut l'être dans une période non révolutionnaire »[2]. Les tentatives de Mac-Mahon pour renforcer le pouvoir du président échouèrent, et lors de la Crise du 16 mai 1877, la « République des Opportunistes » prit définitivement le pas sur l’Ordre Moral monarchiste. Celui-ci constitue un ministère de défense républicaine : il prend même au ministère du travail un socialiste, Millerand. Alors les craintes que la République inspirait - révolution, guerre sans fin - s'évanouirent. Le régime républicain met fin aux mesures prises par le gouvernement de l'Ordre moral. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire. Elle culmine par les émeutes de février 1934 aux abords de la Chambre des députés. Sous la présidence de Mac Mahon, d'obédience légitimiste, la tendance est à l'ordre moral, fondé sur l'encouragement des valeurs religieuses. mais au lieu de reprendre la constitution qui avait été rédigée, les députés en rédigent une nouvelle. Dans un contexte d’extrême tension politique en Europe, amplifiée en France par un sentiment revanchard exacerbé à l’encontre de l’ennemi allemand, la guerre éclata dans l’été 1914. Le 10 juillet, l'Assemblée nationale, réunie à Vichy, vote les pleins pouvoirs à Philippe Pétain en vue de rédiger une nouvelle constitution. Toutes ces mesures font monter la tension à Paris au sein du petit peuple composé de « ce qui a produit la sans-culotterie en 1792-1794 : ébénistes, tanneurs, cordonniers, tailleurs, maçons, charpentiers… »[15]. En effet, contrairement aux deux premières républiques, bâties par des républicains de convictions, les lois constitutionnelles de 1875 sont des lois de compromis, entre une majorité monarchiste divisée et une forte minorité républicaine, pour un régime qui ne semble que provisoire : provisoire pour les monarchistes qui se préparent à une restauration, et provisoire pour les républicains qui attendent de pouvoir modifier les institutions de ce régime si peu conforme à leurs idéaux. Certaines je pense (...), Dans le dossier militaire de mon père...Il est dit qu’il est " volontaire au (...), Je cherche des éléments sur le parcours au 1er Choc du sous-lieutenant (...), bon... La politique coloniale des républicains opportunistes a plusieurs motifs : L'opposition à la politique coloniale se fait entendre aussi bien à droite qu'à gauche : la droite monarchiste et nationaliste ainsi que la gauche radicale estiment que les guerres coloniales détournent la France de la « ligne bleue des Vosges » et de la revanche sur l'Allemagne. Les élections de 1902 sont un triomphe pour le parti radical-socialiste, allié aux socialistes de Jaurès dans le Bloc des gauches. L'État ne nomme plus les évêques et ne rémunère plus les prêtres : l’Église devient totalement indépendante et doit subvenir par elle-même à ses besoins financiers. L’Allemagne est admise au sein de la Société des Nations. Deux généraux sont sommairement exécutés et le gouvernement quitte Paris précipitamment. À la chute de Ferry en 1885, se succèdent, jusqu'en 1889, pas moins de sept gouvernements (Brisson, Freycinet, Goblet, Rouvier, Tirard, Floquet, Tirard). Ayant rempli son rôle, l'Assemblée nationale se sépare le 31 décembre 1875. La République française est fondée sur trois valeurs qui forment sa devise : liberté, égalité, fraternité. Quant au personnel enseignant, il est aussi laïcisé par la loi Goblet du 30 octobre 1886, et sa formation est encadrée par la loi Paul Bert du 9 août 1879 : chaque département doit avoir une école normale primaire d'instituteurs et d'institutrices, les cadres de ces écoles sortant de l'école normale supérieure de Fontenay-aux-Roses pour les femmes et de l'école normale supérieure de Saint-Cloud pour les hommes[35]. Les Allemands évacuant le territoire au fur et à mesure des paiements, Thiers demande que les quatre départements parisiens soient d’abord évacués, et, en septembre 1873, les derniers fonds sont versés alors que les dernières troupes d'occupation quittent le pays. L’espace privé de ce site est ouvert aux Le 15 mai, le front est percé, la ligne de défense est facilement contournée par une armée allemande bien motorisée qui avance vers le sud. Léon Gambetta (1838-1882) 4 septembre 1870 - Avocat, il se fit remarquer en 1868 par un réquisitoire contre le régime impérial. Passant outre les offres allemandes, elle ratifia un accord militaire secret le 4 janvier 1894. Les bastions républicains réunissent sans surprise la capitale, les grandes villes de France, le Nord-Est, le Sud-Est et l’Ouest du Massif central ; le Sud-Ouest s’affirme Bonapartiste, le reste de la France monarchiste. En purgeant le corps judiciaire, les républicains s'assurent désormais que les décisions de justice ne contrecarreront pas la volonté du législateur. vous pourrez consulter les articles en cours de rédaction, Clemenceau n’hésite pas à recourir à l’armée. L'empereur d'Allemagne, Guillaume II, finit par obtenir le renvoi de Delcassé (6 juin 1905), mais ne peut que constater l'isolement de l'Allemagne lors de la conférence internationale d’Algésiras sur le Maroc en 1906 : l’indépendance du Maroc est sauvegardée, mais au profit des intérêts financiers français. Seules des opérations de blocus sont tentées, comme en Scandinavie, pour gêner l'approvisionnement allemand. D'autre part, la disparition de Poincaré et Briand laisse un vide, et l’instabilité ministérielle reprend de plus belle. Quand et comment se termine la Première Guerre mondiale ? Beaucoup se rassemblent dans la Ligue des droits de l'homme, créée à cette occasion. il est d’abord financier, la France a une importante épargne à placer en Europe et la Russie est un pays en plein développement qui manque de capitaux ; il est ensuite militaire, par la conclusion d’une alliance : le. Les accords de Matignon ont apporté notamment la semaine de 40 heures, les congés payés et les conventions collectives. L'extrême gauche radicale, socialiste, internationaliste désavoue l'Assemblée et lui dénie toute légitimité. Le 26 mars, les insurgés font élire le Conseil général de la Commune, composé de 90 élus, dont 20 modérés qui démissionnent rapidement. », un article dans lequel il accuse l'armée d'avoir condamné un innocent et de ne pas vouloir le reconnaître. La IIIe République constitue ce que Philip Nord a appelé « le moment républicain »[1], c'est-à-dire une période marquée par une forte identité démocratique, que les grandes lois sur l'instruction, la laïcité, les droits de grève, d'association et de réunion illustrent. Opposé à la trêve, Gambetta démissionna. Herriot ne parviendra pourtant pas à résoudre la crise financière. En 1917, après l'échec de Nivelle au Chemin des Dames, Pétain prête une attention particulière au moral des troupes et rétablit la confiance par des premiers succès. Pour unifier l'Allemagne, le Premier ministre prussien Otto von Bismarckcond… Il transige finalement et accepte le rééchelonnement des réparations allemandes par l’arbitrage de comités d’experts : les plans Dawes (1924) et Young (1929). La Chambre, qui est formée de trois tendances (conservatrice, opportuniste et radicale), est ingouvernable ; de là procède l'instabilité ministérielle. Adolphe Thiers est considéré indispensable à l'Assemblée pour négocier le départ anticipé des troupes allemandes. Le chancelier allemand voyait dans cette ambition coloniale un palliatif pour l’honneur national français et une source de dépenses difficilement valorisables, propres à affaiblir la France face à une Allemagne forte. C'est à ce moment qu'est unifié le réseau ferré, nationalisé au sein de la SNCF. Gaston Doumergue(1863-1937)Du 13 juin 1924 au 13 juin 1931. Le 16 mai 1877, Simon trouve sur son bureau une lettre de Mac Mahon, lui disant que le gouvernement a singulièrement manqué d'énergie pour s'opposer à des mesures qu'il considérait dangereuses, et qu'il pense que Simon n'a pas d'autorité sur la Chambre. Les troupes expéditionnaires, dirigées par le général Duchesne, débarquèrent à Majunga en mars 1895. Par ailleurs, il faut éviter que les Français assimilent le retour du roi à l'humiliation de la défaite et à l'occupation de la France par une armée étrangère. Jean-Marie Mayeur explique que cette réforme importante a su rendre populaires les républicains, opposés à cette « loi des maires ». 20 000 usines et de nombreuses mines ont été détruites, la moitié du réseau routier est inutilisable. C’est avec lui que s’est faite l’unité nationale ; c’est avec lui que vos pères, conduits par les miens, ont conquis cette Alsace et cette Lorraine dont la fidélité sera la consolation de nos malheurs. Les élections ont lieu dans des conditions spéciales : 40 départements sont occupés, 400 000 Français sont prisonniers, et aucune campagne (exceptée à Paris) n'a été préparée. Il bénéficie de la bienveillance de Bismarck, qui y voit un dérivatif au ressentiment contre l'Allemagne. Proclamation de la république le 4 septembre 1870. Or, le pouvoir républicain est pris au dépourvu — ils minimisent les alertes signalant un retournement de conjoncture — lorsque démarre la première grande crise du capitalisme, restée dans l'histoire sous le nom de Grande Dépression[4]. Les républicains sont, en 1879, divisés entre un centre gauche (modérés en politique et conservateurs en matière sociale), la gauche républicaine de Jules Ferry, l'Union républicaine de Gambetta et les radicaux (avec Clemenceau). « naissance de l'idée de la France comme nation politique », Hésitations initiales entre république et monarchie (1870-1879), Fin de la guerre franco-allemande de 1870 et ses suites, Adolphe Thiers, administrateur nécessaire de l'infortune nationale, Adolphe Thiers : premier président de la Troisième République, Un président pour sept ans en attendant la restauration, Crise du 16 mai 1877 et victoire des républicains, Belle époque de la Troisième République (1879-1914), République opportuniste : une mise en place pragmatique (1879-1898), Élections de 1885 et instabilité gouvernementale, Conquêtes en Afrique et difficultés avec le Royaume-Uni, République radicale : une évolution résolument progressiste (1898-1914), La diplomatie de Théophile Delcassé (1898-1905) : l’Allemagne isolée, L'épreuve de la Grande Guerre (1914-1918), Échec de l'offensive allemande sur la Marne, Une gestion difficile de l’après-guerre (1919-1929), Redressement financier et problème des réparations, Émeutes de 1934 : opportunité manquée de réforme du régime, Défaite et instauration du régime de Vichy, Portraits des quatorze présidents de la Troisième République, Sociologie électorale et suffrage universel, Familles politiques, partis et personnel politique, « la majorité monarchiste va, d’une certaine façon, commettre la même erreur que, « en faveur auprès des monarchistes pour s'être constamment tenu en dehors de la Révolution depuis le jour où elle s'est faite », « l’administrateur nécessaire de l’infortune nationale », « ses fonctions sous l'autorité de l'Assemblée Nationale, avec le concours des ministres qu'il aura choisis et qu'il présidera », « pacifier, réorganiser, relever le crédit, ranimer le travail », « Les insurgés vibraient d'un patriotisme de gauche que la honte de la défaite exaspérait, « d'éclairer chaque jour davantage le suffrage universel », « Sedan était la victoire du maître d'école allemand », « une période nouvelle s'ouvre, marquée par une instabilité ministérielle accrue par la montée des oppositions ennemies au régime, à l'inverse de l'école ou de la presse, en matière économique et sociale les républicains mènent une politique beaucoup moins en rupture avec celle du régime conservateur précédent, personnalité trop forte pour un poste qui demande de l'effacement, « développer les forces morales et physiques de la nation », « la grande aventure des temps modernes », « crime d'attentat à la sûreté de l'État, détournement des deniers publics, corruption et, « mourant comme il a vécu, en sous-lieutenant », « décimer et disperser les adversaires de droite, assagir ses fidèles de gauche », les « vieux schémas dogmatiques » de la politique du front unique. Marqués par le renversement en 1851 de la République par son premier président élu, les républicains n'accordent dans la pratique au chef de l'État qu'un rôle représentatif. L'élection de Barodet, un républicain radical face à Rémusat, une des grandes figures de l'orléanisme, aux élections partielles conforte les monarchistes dans cette idée. L'historien Jacques Bainville explique que la répression de Thiers a bénéficié très largement à la forme républicaine de gouvernement. La Première Guerre mondiale se termine le 11 novembre 1918 par la signature de l'Armistice. Une caractéristique du boulangisme est de rassembler tous les mécontents du parlementarisme, que ce soit les monarchistes qui y voient une occasion de renverser le régime, des républicains convaincus (radicaux souvent) qui refusent la corruption et demandent des mesures sociales, ou des nationalistes en quête de revanche sur l'Allemagne. Le Front populaire fut une coalition des partis de la gauche (le PCF, la SFIO, le Parti radical et l’USR) qui gouverna la France de 1936 à 1938 et qui débuta par la présidence de Léon Blum. Face à cette coalition, la France se rapproche progressivement de la Russie. Celui-ci se montra plus ferme vis-à-vis de l’Allemagne et resserra les liens avec la Russie et le Royaume-Uni. Le 18 janvier, l’Unité allemande étant réalisée, les souverains allemands réunis au château de Versailles proclamèrent le roi Guillaume de Prusse empereur. Le 18 janvier 1871, l'unification allemande est réalisée : les souverains allemands réunis au château de Versailles proclament le roi Guillaume Ier de Prusse empereur allemand. Cette stratégie est, dès le départ, en contradiction flagrante avec les engagements diplomatiques qui impliquent la possibilité de lancer l'offensive contre l'Allemagne. On ne peut expliquer autrement pourquoi tant de gens honnêtes et même sérieux, sans parler de républicains absolument sincères n’ayant jamais rêvé de coups d’État, se sont laissés entrainer dans le mouvement »[42]. Un traité préliminaire de paix est signé à Versailles le 26 février. Il participa à la journée révolutionnaire du 4 septembre et à la mise en place du gouvernement de la défense nationale. On compta douze morts et des centaines de blessés. Devant les échecs d'une restauration, Thiers semble se tourner de plus en plus vers le régime républicain, et dans un discours du 13 novembre 1872, il affirme son ralliement à la République, qu'il voit socialement conservatrice et politiquement libérale. Le 12 février a lieu la première manifestation unitaire de toutes les forces de gauche. Jules Simon ne pouvant résister à l'opposition de Gambetta démissionne après une demande d'explication de Mac Mahon, le 16 mai 1877. Des événements similaires se déroulent dans plusieurs villes de France, notamment Lyon et Marseille, et même aux Antilles[4]. Passe de l’extrême gauche au centre. Les pèlerinages de l’été 1873 marquent la force retrouvée de l’Église sur la société, pèlerinages auxquels de nombreux députés participent[25]. Dès 1920, elle est ainsi amenée à fournir à la Pologne d’importants moyens militaires contre l’URSS. Il y conquit ses galons et fut promu général en 1848. Cependant, l’offensive allemande est lancée le 10 mai 1940 en passant par la Belgique, puis par Sedan, où les fortifications sont les plus faibles. Raymond Poincaré(1860-1934)Du 18 février 1913 au 18 février 1920. Un nouveau gouvernement, présidé par Gaston Doumergue, est censé aborder la réforme du régime. Le 10 mai 1871 le Traité de Francfort est signé, Bismarck exigea et obtint : * une indemnité de guerre importante (6 milliards de francs - réduits après négociation à 5 milliards) LaMarseillaise (composée, pour rappel, par Rouget de Lisle en 1792), est choisie comme chant national le 14 juillet 1795. A la suite d’un procès en révision en 1899, Dreyfus est condamné à 10 ans de détention avant d’être gracié par le Président de la République puis réintégré dans l’armée en 1906. Le 10 juillet 1940, la Constitution est modifiée. Je l’ai reçu comme un dépôt sacré du vieux roi, mon aïeul, mourant en exil ; il a toujours été pour moi l’inséparable souvenir de la patrie absente ; il a flotté sur mon berceau, je veux qu’il ombrage ma tombe. La majorité de droite exerça le pouvoir jusqu’en 1924. Il est nommé pour sept ans ; il est rééligible. Les dissensions créées par la question de l'éventuel soutien à apporter aux républicains espagnols, face au coup d'État du général Franco, minent la coalition, qui se défait finalement. L'association de l'école à la République est d'autant plus renforcée par le fait que la mairie abrite aussi souvent l'école primaire. Le républicain modéré Méline cède la présidence du conseil au progressiste Waldeck-Rousseau. Les monarchistes sont divisés en deux familles, deux obédiences n'acceptant pas le même héritage : La Chambre étant divisée en trois grands blocs (Légitimistes, Orléanistes et Républicains), les monarchistes doivent s'allier pour espérer le retour d'un roi. Indiquez ici votre nom et votre adresse email. L'instabilité ministérielle est caractérisée par un changement des combinaisons de gouvernement, par un échange de portefeuilles, alors qu'il s'agissait des mêmes hommes dans les formations gouvernementales. Il dut faire face à l'émergence de l'Empire allemand. La diplomatie européenne est dominée en cette fin de XIXe siècle par deux antagonismes. Près d'un million et demi d'hommes sont morts au front (10,5 % de la population active masculine), et trois millions et demi ont été blessés et mutilés. Boulanger est menacé de passer en Haute Cour de justice pour « crime d'attentat à la sûreté de l'État, détournement des deniers publics, corruption et prévarication » et s'exile à Bruxelles, où il arrive le 3 avril 1889. Sont également membres de ce gouvernement Jules Favre (ministre des Affaires étrangères et vice-président du gouvernement), Jules Ferry (secrétaire du gouvernement), Léon Gambetta (ministre de l'Intérieur), Ernest Picard (ministre des Finances), Henri Rochefort, Jules Simon (ministre de l'Instruction publique, des Cultes et des Beaux-Arts), Adolphe Le Flo (ministre de la Guerre), Martin Fourichon (ministre de la Marine et des Colonies), Adolphe Crémieux (garde des Sceaux), presque tous députés républicains de Paris. Cette loi est importante en ce qu'elle établit définitivement les relations entre l'Assemblée nationale et le président de la République sous la IIIe République. Dans l'esprit des républicains, l'école doit être le moyen pour les Français de lutter contre l'ignorance, « d'éclairer chaque jour davantage le suffrage universel » (Gambetta) et aussi de rattraper son retard vis-à-vis de l'Allemagne. De guerre de mouvement, le conflit se transforme alors en guerre de position, sur une ligne traversant le nord et l’est de l’Hexagone. Formant une constitution de compromis, les lois constitutionnelles de 1875 établissent une république parlementaire de type bicaméral. En fait, les radicaux éprouvent des difficultés à se positionner. ». Mac Mahon choisit alors de nommer à la tête du gouvernement Jules Simon, ancien ministre de Thiers, professeur de philosophie à la Sorbonne, « profondément républicain et profondément conservateur », le 13 décembre 1876. Les Prussiens peuvent alors concentrer leurs forces sur cette nouvelle armée sans entraînement et mal équipée, ce qui oblige la délégation gouvernementale à se replier sur Bordeaux. Ce premier texte est important en ce qu'il établit l'impersonnalité de la fonction présidentielle (jusqu'alors, la loi du 20 novembre 1873 confiait le pouvoir spécifiquement à Mac Mahon, duc de Magenta). Proclamée le 4 septembre 1870, deux jours après la défaite militaire de l'Empire à Sedan, la République s'installe dans des conditions difficiles. L’euphorie des monarchistes retombe vite : le 2 juillet 1871, lors des élections complémentaires les républicains emportèrent 99 des 114 sièges mis au vote. été fourni. Vers 1900 ils sont majoritaires Ce fut elle qui remplit le programme sur lequel la majorité de droite avait été élue. De nos jours, quand une loi est décidée par un président de la république disposant d’une forte majorité, elle passe “crème”. Au point que 6 février 1934, des manifestants d’extrême droite, notamment des membres de l’Action française, tentèrent d’accéder à l’Assemblée nationale dont le but était de renverser la République et de réinstaurer la monarchie. Mais la majorité des Français, lassée de la guerre, a préféré voter pour les tenants de la paix, sans que ce vote signifie une adhésion à la cause monarchiste. Ce scandale, relayé à droite par les boulangistes et à gauche par les ambitieux Jules Ferry et Georges Clemenceau, jeta définitivement l’opprobre sur la gouvernance d’alors. Les représentants de la droite monarchiste et bonarpartiste. 22 Mars 1841 : Loi limitant l’âge d’admission dans les entreprises à 8ans, seulement dans les entreprises occupant plus de 20ouvriers. Mais pendant cette période, l’ennemi fut toujours l’Allemagne, d’autant que cet empire devint également un concurrent dans l’expansion coloniale lorsqu’il commença à réclamer sa « place au soleil » après l’arrivée au pouvoir de Guillaume II et l’éviction de Bismarck. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le 9 mars 1871, le préfet de police interdit les principaux journaux d'extrême gauche, comme Le Cri du Peuple de Jules Vallès. Puis, en 1904, il interdit aux congrégations même autorisées d’enseigner, y compris dans les écoles publiques.