Egorgea à Clecy (Calvados) dans la nuit du 17 au 18 septembre 1939 Mme Léontine Dupont, 69 ans, chez qui il s'était introduit par effraction pour la dévaliser. Buffet, 39 ans, condamné à perpétuité à Paris en 1970 pour avoir abattu et volé Mme Françoise Besimensky, mannequin, en 1967. Arrivé cours Charlemagne, lève les yeux et regarde en face le couperet, avant de reculer de peur. ". Le complice et criminel Jacques Thioux, 23 ans, petit-fils de la victime, amant de Lucienne et de sa fille aînée Odette, sera condamné à vingt ans de prison. Réveillé à 3h40. Condamné à Rouen, cassé, recondamné dans l'Eure. Prévenu par le père de Benset des manoeuvres criminelles des amants, Thibault avertit la justice, soulevant des questions sur une vieille affaire. C’est pour que si un jour on me cherche, on sache au moins où je suis passé. Au soir du 30 octobre 1871, au Gault (Loir-et-Cher), il tue à coups de hache la veuve Lecomte et sa voisine, Mme Riolet. Les autorités allemandes, certaines d'avoir affaire à un réseau de passeurs, tendent un piège à Petiot en mai en lui expédiant une "chèvre", Yvan Dreyfus, résistant juif et prisonnier de guerre. En voyant le fourgon des bourreaux - qu'ils n'emprunteront pas -, les condamnés se demandent s'il ne s'agit pas de la nouvelle guillotine elle-même ! "Je suis prêt, je vous demande de faire vite." Etonné par la grâce de sa complice, il boit plusieurs verres de rhum ("pourquoi me priver ?") Kazmierowski va à la guillotine sans rien dire. 24 ans, garçon de ferme, fils de bagnard. Sczecocki se pend en cellule le 22 avril suivant. 400 personnes présentes au plus. Rédige une lettre, la confie à son avocat Me Doublet, puis se ravise et en fait des confettis qu'il jette aux toilettes en disant : "Non, ce ne serait pas bien de me venger." Dans la nuit du 31 juillet au 1er août 1871, à Harville, tuent à coups de marteau et de hachette M. Lacaille, 65 ans, et sa fille Clotilde pour voler 40 francs. Feutrier meurt à l'hôpital trois jours plus tard. 36 ans, Algérien. Embrasse pour moi Louise M. Embrasse bien mon bébé qui est là-bas, ainsi que les frères et les soeurs. Buisson lui répond : "Sois courageux, petit ! Réveillé à 6h. L'abbé Valadier veut lui cacher le couperet avec le crucifix, mais il le cherche du regard. En sortant, sentant une brise matinale, il remarque : "Pour mon dernier matin, il fait du vent." Refuse nourriture, alcool et cigarette, et clame son innocence. Licencié de son entreprise de Knutange, décidé à se venger, abattit dans son bureau de quatre balles de pistolet automatique son ancien contremaître M.Vesque le 12 novembre 1929 et blessa deux des gendarmes venus l'appréhender, notamment le gendarme Lhuillier, atteint très gravement à la cuisse gauche. Embrassé par l'aumônier devant la guillotine, garde le cigare à la bouche. En descendant du fourgon, crache sa cigarette et crie : "Adieu les amis ! Limonadier, Vulliard était en procès pour une affaire de détournement de gaz : Patricot, en tant que témoin, devait comparaître le matin-même au tribunal correctionnel, et en plus, Vulliard lui devait de l'argent. Réveillé à 6h55. Communie, écrit plusieurs lettres. Butin : six caisses de sardines, cinq de lait Nestlé, 1 caisse de chocolat et un sac de pâtes alimentaires. Assassine à coups de matraque à Dunkerque le docker Alfred Boens, 33 ans, le 10 octobre 1927, pour lui voler son argent. 26 et 25 ans. Si je m'attendais à celle-là !" 33 ans, cultivateur à Kervigaoué (Finistère). Tua le 26 septembre 1923 à Paris, rue Mathis (19e) son épouse Germaine Vayssière à coups de marteau, puis l'étrangle avec une corde et débita le cadavre pour s'en débarrasser dans la Seine. S’il y a un Bon Dieu, dans quelques minutes, quand je serai devant lui, je m’expliquerai directement avec lui. En février 1925, à St-Pierre-Montlimart, agresse sexuellement une enfant de 11 ans (condamné à 2 ans de prison à Cholet le 6 mars suivant). Très recueilli. Redresse la poitrine en arrivant devant la machine. Assassina sa femme Marie-Madeleine Marin dans la nuit de Noël 1871 à Orgon en lui fracassant le crâne avec un rouleau de bois puis en lui plantant une fourche dans le visage. Du réveil à sa mort, prononce un seul mot qu'il ne cesse de répéter : "C'est pas possible ! Tua d'un coup de revolver dans la poitrine le 07 juillet 1942 le chef porion Renard à Harnes. Devant la guillotine, sa chemise découpée se déchire tout à fait, et c'est torse nu qu'on le bascule. Au réveil, murmure : "Pardon va Jesus bennigue (Pardon, mon Jésus béni). Accepte la messe et la communion. Les douze balles tirées l'atteignent toutes dans la tête, mais le coup de grâce est quand même tiré. Entrée des officiels à 6h. "Je suis heureux, c'est le plus brave des citoyens." Recassens, 26 ans, boulanger. Arrivé devant le cimetière, regarde avec une horreur fascinée le couperet, dit quelques mots à l'aumônier qui l'embrasse, puis est poussé sur la bascule. Entendent la messe de Monseigneur Dabert, pleurent durant l'office. Refuse cigarettes et café qu'on lui propose. Maîtrisé, il reste muet. à plusieurs reprises. 25 ans, sous-lieutenant, assassine pour la voler la baronne Dellard, amie de sa famille, et blesse grièvement la domestique à coups de couteau le 04 décembre 1891 au 42, boulevard du Temple. 20 ans, manoeuvre, insoumis et 19 ans, matelot, déserteur. S'habille seul, impassible. Tue de quatre balles de revolver M.Ménager, fermier, à Montceau-les-Mines, le 28 décembre 1929, pour le voler. Alcoolique au dernier degré, battait régulièrement son épouse et sa fille. Vole 30.000 francs et des vivres, et se prépare un sandwich de fromage et de lard, ainsi qu'une tasse de café au lait. J'avais eu un cauchemar l'avant-dernière nuit." Non, ce jugement est trop injuste ! Un soldat du service d'ordre s'évanouit. PARRICIDE. Aucun regret de son crime. 26 ans, journalier. Après avoir nettoyé son visage, il dit : "Vous me demandez si j'ai peur ? Tua de 11 coups de couteau Mme Droumont, coutelière à Lens, 65 ans, le 10 octobre 1912, et pour voler 15 francs, qu'il dépensa le soir-même en boisson et au cinéma. Réveillé à 4h30. Le 1er octobre, à Albi, abat le comptable Georges Fagès, pour lui voler la paie des employés, soit 700.000 francs. Fume une cigarette, boit un verre de rhum. 28 et 25 ans, Polonais. Dans la nuit du 09 au 10 décembre 1947, attaque les époux Michon, âgés de 78 et 71 ans, à coups de pioche à Saint-Angel, près de Montluçon. Cet homme de 35 ans originaire de Béthune (Pas-de-Calais) rejoint ainsi la triste liste des ressortissants français condamnés à des exécutions capitales à l'étranger. Je m'y attendais. Le domestique Joaquin Rick et le voisin Jean Ribes, venus au secours, seront égorgés. Soulevé et porté par les aides sur la bascule. Tua le 02 décembre 1884, à 14 ans, Vinçard, vieux pédophile dont il était l'amant. 44 ans, fermier à Lacrouzette. Mon Dieu, ayez pitié de moi !" Dans la nuit du 28 au 29 janvier 1873, au 20, rue Meunier à Villeurbanne, tua à coups de couteau sa mère Hortense Posty, son beau-père Louis Guérin, 68 ans, ancien receveur de navigation, et sa demi-soeur Esther, 21 ans. Sommeil profond : "Ayez pitié de moi." En quittant la prison, embrasse le crucifix. Les sévices qu'il lui infligeait nombreux : enfermée dans l'étable aux porcs, ou devant passer la nuit dans un arbre en plein hiver, tout en étant battue quotidiennement. 1.000 personnes présentes. Promet à l'aumônier d'avoir du courage avant de franchir les portes. Demi-fou, seul et unique membre du "Parti Vert Russe", aux idées politiques fascistes, décide que les dirigeants politiques européens sont à la solde du bolchévisme et doivent être punis. Il fait à pied les 40 mètres qui séparent la prison de la place du Palais de Justice où se trouve l'échafaud, entouré de 6.000 spectateurs. Maître, dites à mon amie que c'est mieux ainsi." Réveillé à 3h. Ses trois complices, Bernard, Molle et Jarles furent condamnés à perpétuité. C'est tout de même malheureux qu'on n'ait pas eu de pitié pour moi, car je suis innocent !" Le trajet de la prison à la place Fautras prend 25 minutes en raison des rues escarpées qui y conduisent. Kurt Kneller, juif allemand installé en France depuis 1933, disparaît le 18 juillet. Dans un instant, je serai là-bas. L'exécution s'accompagne de quelques sifflets, et plusieurs femmes font des syncopes. 37 ans, cultivateur. Mais pas ça !" Encadré par les aides et précédé par le chanoine Arnault, franchit la cour de la prison et arrive boulevard Béranger. Résistants, fondateurs des FTP-MOI de Nîmes. 36 ans, scieur de long, soldat de 2e classe au 88 RIT. Ecris à mes parents." Reçoit les secours de la religion. Etrangle à Jumeauville le 15 décembre 1947 son collègue Aimé Blanchard qui refusait de lui prêter de l'argent, puis lui broye la tête au pilon avant de lui voler 6.000 francs. Mais très fermement, parle à son avocat Me Chevrio, et avec l'aumônier qui l'avait baptisé la veille. Vive la Troisième Internationale !". Pâle mais courageux, franchit la porte de la prison. Place du Repos, descend le premier du fourgon et en murmurant des prières, il va de lui-même à la guillotine. Ses avocats lui demandant s'il a quelque chose à rajouter, il répond "Non", l'air terrifié. Le 10 août 1883, assassine à coups de marteau chez lui, rue du Regard à Paris, l'ancien avocat Ducros de Sixt, tenta de tuer également la vieille soeur de ce dernier. Vola une bicyclette et une liasse de billets de 10.000 francs, et fut arrêté en Suisse. Temps de pluie. Mais qui sont les derniers condamnés à avoir été guillotinés dans l'Hexagone ? Avant de monter dans le fourgon, crie plus fort encore qu'il ne veut pas voir la guillotine. Condamnés pour avoir, à Paris, près de l'impasse Saumon, assassiné un certain Kaci, membre du MNA, dans la nuit du 27 au 28 octobre 1957. En Ohio, les condamnés à mort passent leurs 24 dernières heures dans cette salle, pourvue d'un simple lit en fer, d'un petit poste de télévision et d'une Bible. Je suis aux trois-quarts mort." Réveillé à 4h05, dormait bien. Murmurant des paroles incompréhensibles, il fait sous lui pendant la toilette. Je vous l'avais bien dit." S'habille, parle avec l'abbé Gueritte, et accepte le verre de cognac qu'il lui propose. Au greffe, boit le verre de rhum et prend une cigarette offerte par son avocat, puis remercie un des gardiens pour ses bons soins. En mangeant, il rit : "Il n'y a rien de tel pour activer la digestion ! Communie, montre du repentir. En supplément, le prêtre lui propose son aide, qu'il accepte d'un simple : "Comme vous voudrez !" Quitte la prison militaire à 5h40 en camion. Sous prétexte qu'après leur relation, elle lui aurait dérobé un billet de 50 francs, il la frappe, l'étrangle, puis l'éventre avec un couteau, lui coupe les seins et les parties génitales puis vole ses bijoux et ses économies le 13 avril 1924. 28 ans, domestique. Armand Lahaye et Catherine Gerbeaux, épouse Namin. Tue d'une balle dans la tête M.Louis David, 34 ans, employé des Postes, pour le voler, avec la complicité de Paul Pérotin, à Nancy le 07 mai 1919. Barré est le premier, ne dort pas. 67 ans, cultivateur à Saint-Paul-les-Romans. Accepte de se confesser, mais pas d'entendre la messe. 21 ans. Berger, 19 ans, tueur récidiviste. Après avoir poliment remercié les personnes présentes et demandé pardon pour ses crimes, tend au prêtre un petit livre de messe à remettre à ses parents. Mais au moment de monter dans le fourgon, fait des révélations de dernière minute : il était accompagné par un nommé Henri Renaux, 21 ans, charretier, pour commettre le crime, et c'est Renaux qui a personnellement tué Facon. Il lui donne une lettre, et demande qu'on envoie ses vêtements ainsi qu'une seconde lettre à sa mère. Assassin de l'huissier Toussaint Gouffé, le 26 juillet 1889, qu'il attira dans un piège avec l'aide de sa complice Gabrielle. Comme elle se débat, l'assomme à coups de poings et la poignarde plusieurs fois avec une paire de ciseaux avant finalement de l'étrangler et de tenter à nouveau de la violer. A la nouvelle, Kazmierowski fond en larmes. Il fut surnommé "La Bête". Skopowicz et Gogolewski sont condamnés à perpétuité, Les seize autres bandits écopent de peines allant de dix ans de travaux forcés à quatre ans de réclusion. Puis il dit "Je suis prêt." Illettré, doit demander assistance à Me Daillant pour écrire une lettre à ses parents, dans laquelle il leur demande pardon pour ses fautes. 19 ans, ouvrier agricole. L'aumônier tente de lui cacher le couteau, mais le condamné est plus grand que lui. 57 ans, ouvrier agricole à Essars-les-Béthune. Il découpa le corps, sépara les membres du tronc, fit disparaître les entrailles puis fit brûler les restes entre deux matelas auxquels il mit le feu. Quelque 1.200 condamnés à mort, sur les 3.000 enregistrés pendant la guerre de libération nationale (1954-1962), sont toujours vivants, a indiqué dimanche à Alger le président de l'Association nationale des anciens condamnés à mort 1954-1962, Mostefa Boudina. Rend la pipe à l'aumônier pour que ce dernier la replace dans son cercueil et dit : "Ah, si je n'avais pas suivi mon frère ! S'habille, se chausse, puis embrasse son avocat, le gardien et l'abbé Sicre. Après avoir chacun écrit une lettre à leurs familles, ils réclament un autre verre de rhum. Réveillé avant même l'arrivée des officiels. Après être allé boire à l'auberge Blanchon, va à l'autre auberge, celle des Verdier, et abat Marie, la mère de famille, d'un coup de fusil, puis le fils Emile, et blesse grièvement de deux coups de fusil le père Verdier, qui mourra trois jours plus tard. Allons !" Condamné à cinq ans de réclusion en 1908. 27 ans, ouvrier en usine dans la région d'Amiens. Belkacem, condamné à mort à Mende, est cette fois condamné aux travaux forcés à perpétuité. Réveillé à 3 heures, il faut le secouer pour qu'il ouvre les yeux. Voleur récidiviste, échappe aux gendarmes après une arrestation, et se réfugie le 18 février 1943 chez un ami, Georges Wontzan, 64 ans, Russe, bûcheron aussi. PARRICIDE. Entend la messe. Il est mis en tenue de parricide. Réveillé à 6 heures, il gémit "Mon Dieu ! S'entretient avec l'aumônier brièvement. Partagez et commentez en temps réel, à tout moment de la journée. Je serai courageux jusqu'à la fin. A la rotonde, il écrit à ses parents, puis entend la messe du père Clavier et communie. Je ne dis pas cela pour moi, mais pour les miens qui pleurent." Le 28 juillet 1915, sur la côte de Villemontoire, tire un coup de feu sur le sous-lieutenant Rambaud qui lui fait une remontrance, manquant l'abattre d'une balle en pleine tête mais ne touchant que son képi. Quittant le jour et la ville pour la nuit et la périphérie, la guillotine a peu à peu perdu sa dimension d'exemplarité, jusqu'à sa relégation définitive en prison en 1939. C'est une détenue qui se porte volontaire pour être sa marraine. Entend la messe. 31 ans, employé d'épicerie, pédophile récidiviste. Réveillé à 5h. Les époux Jeanty avaient escroqué leur parent de 2.000 francs (toutes ses économies), et il avait même rédigé un testament en leur faveur, avant de comprendre qu'il ne reverrait pas son argent. 26 ans tous les deux, Frintz, journalier, et Luntz, mécanicien. Tout au long de la route, les condamnés parlent avec le rabbin Vidal, demandent où ils vont mourir, comment on va les inhumer, et donnent leurs dernières volontés. Conduit à la chapelle pour la messe et les secours de la religion. 35 ans, tailleur de pierres. Poignarde à 34 reprises, dont 12 fois mortellement, Eliane Masset-Devay, 21 ans, mère de deux enfants de 5 et 1 ans, enceinte, pour se venger d'avoir été éconduit, le 8 décembre 1943 à Aire-sur-la-Lys. Un des autres évadés, Germain Labarraque, est abattu par les gendarmes. Assassin de Jeannine Charpentier le 18 novembre 1946, à Fontaine-le-Comte. Arrivé place Ronde, en voyant la guillotine, perd tout courage, manque s'évanouir, livide et dégoulinant de sueur. PARRICIDE. "Non", répond ce dernier en tournant la tête pour ne pas voir le crucifix. Je vais vous suivre." Refuse une cigarette, mais demande à boire : il avale un verre de rhum goûlument pendant qu'on lui coupe le col de la chemise. Anatole Deibler lui répond : "Monsieur, c'est une formalité qu'il nous faut accomplir." Promet d'avoir du courage, mais se dit innocent. Doit être secoué pour ouvrir les yeux : "Ah, diable, je vois ce que c'est." J'avais toujours pensé qu'un jour j'irais à la machine. J'aurais mérité la guillotine si je l'avais fait par mauvaiseté, c'est bien malheureux et bien triste pour ma famille, pas pour moi qui serai bientôt hors de ma misère, car je pense que je serai plus heureux qu'avant." Satyre assassin de Danielle Duriez, 10 ans, le 12 septembre 1948 à Boussois. Etranglent avec une corde puis égorgent de deux coups de couteau le 24 décembre 1904 à Dunkerque Sophie-Philomène Fremault, épouse Knockaert, 62 ans, batelière, à bord de la péniche "La Flèche" afin de la voler. Avoue le crime le lendemain. Dénoncé par des commissionnaires qu'il avait embauché pour jeter "80 kilos de viande avariée" dans la Seine. Avec la complicité de son frère et d'un certain Hennequart, abat à coups de pistolet les époux Albert et Louise Hontschoote, âgés de 72 et 68 ans, à Saint-Georges le 29 février 1920 et blesse la jeune bonne, Hélène pour voler 5.200 francs, des pièces d'argent et une montre en or. Remis à la Faculté. Refuse également le rhum. Refuse de prendre la moindre nourriture d'une voix faible, et perd peu à peu tout son courage. Réveillé à 5h30. 1.500 personnes assistent au départ de la prison aixoise. Leur camarade Madeleine Marzin, 33 ans, institutrice, condamnée à mort avec eux, est grâciée et s'évade en août durant son transfert à Rennes pour rejoindre le maquis. Seul Monier accepte un seul verre de rhum, puis repousse le second : "Est-ce que vous voulez me griser ? Réveillé à 5h30. Se rend au poteau d'un pas ferme, cigarette aux lèvres. Il fait un salut militaire au juge d'instruction et au commissaire après avoir signé le registre d'écrou. Condamné par le Conseil de guerre de Besançon, arrêt cassé, réjugé par le Conseil de guerre de la 21e région. PARRICIDE. Attaché par les aides et chargé dans le fourgon, reste ferme, sans défaillir. Crie encore à la chute du couteau. Place Bonne-Nouvelle, il embrasse le crucifix, puis l'aumônier. Cétait un acte insensé. Début avril 1949, à Ploezal, égorge avec un couteau de poche Mlle Bothorel, 72 ans, et met le feu également. Un des aides s'avance : Sévin recule avec horreur, croyant que l'adjoint voulait être embrassé à son tour. Digne jusqu'au bout, descend les marches de la prison, située place du Palais de Justice, regarde la foule et se laisse pousser en avant. Au greffe, boit le verre de rhum et fume une cigarette en confiant aux aides : "Je m'en fous de mourir, mais ce qui m'emmerde, c'est de mourir les couilles pleines". Puis, au Mas d'Anglade, près de Perpignan, abat d'une balle dans la tête le 16 avril au petit jour un certain Bertrand, et camoufla le crime, laissant des indices compromettants pour laisser croire à la police que Bernard était l'assassin de la Veuve, et qu'il s'était suicidé, pris de remords. 29 ans, ajusteur, déserteur de l'armée belge. Le 18 décembre, à Metz (Moselle), Pachowski et Wrobelski tuent à coups de hache M.Valerjean, ouvrier, pour lui voler son argent, et jettent son corps dans la Moselle. Entend la messe, rédige une lettre, et pendant la toilette, se parle tout seul en yougoslave. Légère hésitation en déouvrant la machine au bas des marches, dans la cour. Entend la messe. Ma patrie ! Dit qu'il s'y attendait. Fume une deuxième cigarette, boit un verre de rhum. En chemin, l'étrangle avec le foulard qu'elle portait, enterre le corps près du sentier, et pille la maison volant 725 francs. Le 18 décembre 1945, à la Roque-Esclapon, tua à coups de pilon de cuisine son ancien patron, l'éleveur septuagénaire Damien Lions, ainsi que sa fille, Marie Soudan, pour voler 58.000 francs. Communie et se confesse. Réveil à 4h20. Puis demande à entendre la messe et à communier. Sur la route à Vercel, assassina à coups de bâton, pour lui voler 250 francs, le maquignon Célestin Mercier, 55 ans, le 12 octobre 1890. Il marcha fermement vers la guillotine. Le 03 mars 1891 à la Tour du Commerce (hameau de Saint-Nazaire), avec deux complices, Victor Cabel (16 ans) et Forget, tue à coups de couteau de cuisine deux vieilles soeurs, Mmes Jeanne Péault et Catherine Malenfant, pour les voler. PARRICIDE, 54 ans, cultivateur au hameau des Coulauds, commune de Montpeyroux (Dordogne). A l'entrée des autorités à 6h55, il dit qu'il fera son possible pour avoir du courage. Demande à écrire à ses parents, à Paris. 23 ans, bûcheron, Polonais. Quand on le ligote, il dit : "C'est pas la peine, j'aurais bien marché." Le 01 février 1946, à Nanteuil-les-Meaux, avec son complice Raoul Sequevale, assassine à coups de barre de fer M.Dehus, fermier au lieu-dit "Charmont" et Mme Vasselle, sa compagne, pour leur voler 4000 francs. Je suis heureux de faire votre connaissance !" Réveillé à 3h15. Etrangla le 18 septembre 1871, la veuve Magnien à Noiron-sous-Bèze (sa mort passe pour une attaque d'apoplexie), le 7 novembre 1871, la veuve Cornot, également à Noiron, dans les deux cas pour les voler. avant d'être poussé sur la bascule. Peu après, agresse un cafetier à Aulnay et le rate. Castro, 32 ans, menuisier. Hurle de toutes ses forces, traite les gardiens et ses avocats d'hypocrites de ne pas l'avoir prévenu plus tôt. Déjà condamné dans les années 20 à cinq ans de réclusion pour viol d'une fillette. Vole 34.000 francs, deux montres, un briquet et des provisions. Venue pour un avortement, Denise Hotin, 28 ans, ne donne plus signe de vie à compter du 6 juin 1942. "Tant pis !" Très pâle, Malavoi marche sans faiblir. Où sont les gardiens ?" Le 28 juillet 1943, assomma et pendit Denise, seul témoin du crime, pour faire croire à un suicide. Ce n'est pas permis d'exécuter un homme comme moi, qui sors de maladie. Je sais bien que je ne suis pas innocent. Pendant la toilette, refuse obstinément de dire où il a caché l'argent. 57 ans, ouvrier agricole. Etrangla - plus précisément la serra contre lui pour l'étouffer - sa mère, Gabrielle Boisson, 58 ans, pour la voler le 12 mai 1885 à Vertaizon. Après une tentative d'assassinat d'une femme ayant refusé de l'épouser en 1892 et une tentative de suicide au cours de laquelle il se loge définitivement une balle dans la tête, il passe plus d'un an dans un asile avant d'être libéré avec la mention "guéri". Après avoir sollicité le pardon de M. Fabre et celui de son fils, se fâche : "Oui, devant Dieu, je demande pardon. Exécuté au lieu-dit "Lou Mountet", devant la Poissonnerie, descend du fourgon avec brusquerie et se laisse exécuter sans accorder un regard à la foule. malfaiteurs qui dévalisaient les passants, le soir, dans les rues de Marseille, les frappant en cas de résistance. Il continue à geindre sur son jeune âge avant d'accuser la veuve Cassan, bru du docteur, dont il avait affirmé qu'elle était sa maîtresse et complice. Le défenseur lui demande s'il veut qu'il écrive à sa mère : Kabouche répond oui en hochant la tête. Fusillé au champ de tir d'Ergué-Armel sur le Frugy. Repris de justice libéré de la centrale de Poissy après 18 mois pour vol. Qu'on me donne ma jolie chemise !"