Parmi les actes non-consentis, il convient encore de distinguer ceux qui sont clandestins, « tels que vol, adultère, empoisonnement, prostitution, corruption d’esclave, assassinat par ruse, faux témoignage », de ceux qui sont violents, « tels que voies de fait, séquestration, meurtre, vol à main armée, mutilation, diffamation, outrage[26]. Gobry se range à l'avis de Werner Jaeger, qui soutient qu'Aristote n'avait pas l'intention de publier son Éthique : ce traité n'était, à sa mort, qu'un cahier de notes en vue d’un exposé oral[3]. Le livre VI de l'Éthique est consacré à l'étude de cinq vertus intellectuelles (ou « dianoétiques »), qui sont : l'art (τέχνη, technè en grec ancien), la science (ἐπιστήμη, épistémè), la prudence (φρόνησις, phronesis), la sagesse (σοφία, sophia) et l'intellect (νοῦς, noûs)[34]. Les états habituels correspondent à « notre comportement bon ou mauvais relativement aux affections »[18]; les facultés correspondent aux « aptitudes qui font dire de nous que nous sommes capables d'éprouver [ces passions] »[19]; enfin, les passions correspondent à « toutes les inclinations accompagnées de plaisir ou de peine »[18].Or, à la différence des facultés, vice et vertu ne sont pas par nature : ils sont le fruit d’un exercice et d’une activité de l’agent qui en est donc pleinement responsable. Le lecteur de l'Éthique trouvera … ^ éthique à Nicomaque, Livre I, chapitre 2, 1095a27-30. L'Éthique à Nicomaque, principal ouvrage d'Aristote traitant de la philosophie morale, est un exposé des différentes questions relatives à l'action humaine, en vue d'apprendre à l'homme non seulement à connaître la vérité, mais à vivre selon la vérité. Il écrit en effet que « le bien relève de la science souveraine, de la science la plus fondamentale de toutes. Aussi précise-t-il que le plaisir peut avoir un sens moral et que ce n'est que l'abus de plaisir qui a conduit nombre de philosophes à le condamner. De plus, à l’époque classique d’Aristote, la dédicace des traités était chose inconnue[4]. » Se pose alors la question de savoir ce qui relève effectivement d’une action « juste », et ce qui peut effectivement être considéré comme « injuste ». Pour bien se situer dans l'histoire de la pensée philosophique, l'étude d'Aristote doit nécessairement être complétée par celle de Platon. Nicomaque, fils d'Aristote, lui donne son nom en tant que premier éditeur des manuscrits. Uncharted 1 Soluce, — Une lecture de /'Éthique à Nicomaque et de /'Éthique à Eudème, affranchie momentanément des nombreux commentaires spécialisés, montre à quel Aristote fait un éloge de la douceur, au détriment des excès colériques et passionnels. Livre 6, Livre VI de l'Ethique à Nicomaque, Aristote, Philippe Arjakovsky, Pocket. Aristote examine les différents genres de vie et nous livre de belles réflexions sur l’amitié et … Une nouvelle introduction à l'Éthique à Nicomaque 643. des termes que nous nous permettons de regretter. La notion de volonté n'existe pas encore en un sens technique et précis du terme, comme chez Augustin d'Hippone. La dernière modification de cette page a été faite le 20 janvier 2021 à 08:56. Tous les êtres vivants recherchent le plaisir, y compris les animaux. L’Éthique à Nicomaque est séparée en dix livres, mais on peut souligner que sa forme provient surtout d’un arrangement fait par les copistes médiévaux. av. L'auteur réfléchit ensuite sur l'origine du comportement vertueux. Décembre récupéré le 9, 2012. L’Éthique à Nicomaque souligne l'importance des circonstances de l'action morale. Puis, Aristote se concentre sur l'importance d'adopter un comportement continuellement vertueux, grâce à l'habitude de la pratique d'actes de ce genre. La justice entendue comme égalité porte le même nom que la justice entendue comme légalité, mais la première est donc en réalité partie de la seconde. Voilà qui est résumé dans la fin de ce chapitre du livre II par une référence langagière qu'emploie Aristote : « de là vient notre habitude de dire en parlant des œuvres bien réussies, qu'il est impossible d'y rien retrancher ni d'y rien ajouter, voulant signifier par là que l'excès ou le défaut détruisent la perfection, tandis que la médiété la préserve[20]. Éthique à Nicomaque. Aristote range la réflexion sur l'éthique dans une science générale, architectonique : la politique. ^ éthique à Nicomaque, Livre I, chapitre 10, 1099b20-25. Aristote définit la justice politique, sa préoccupation majeure, comme « cette forme du juste qui doit régner entre des gens associés en vue d’une existence qui se suffise à elle-même, associés supposés libres et égaux en droits, d’une égalité soit proportionnelle, soit arithmétique, de telle sorte que, pour ceux ne remplissant pas cette condition il n’y a pas dans leurs relations réciproques, justice politique proprement dite, mais seulement une sorte de justice prise en un sens métaphorique »[31]. Il y a donc un « bien au-dessus de tous les autres », et la hiérarchie des biens correspond à la hiérarchie des arts. Est volontaire ce qui est accompli en connaissance de cause, et un acte volontaire peut être réfléchi ou irréfléchi, c’est-à-dire avoir été précédé d’une délibération ou non. Examinons tour à tour chacune des trois questions en ce qui concerne la théorie de l'éthique exposée dans l'Ethique à Nicomaque. L’Éthique à Nicomaque a inspiré la pensée économique médiévale, notamment l'école de Salamanque au XVIe siècle[43]. Des milliers de livres avec la livraison chez vous en 1 jour ou en magasin avec -5% de réduction . Il s'appuie sur sa propre théorie des catégories, qui divisent l'être en général en dix genres suprêmes irréductibles les uns aux autres, créant ainsi une multiplicité qui ne se laisse pas ramener à une Idée ou Forme unique : « Ainsi évidemment le bien n'est pas une sorte d'universel commun à toutes [les catégories] ; il n'est pas un, car s'il l'était, on ne le retrouverait pas dans toutes les catégories, et il serait dans une seule exclusivement »[13]. L'Éthique à Nicomaque n'est pas seulement l'une des oeuvres les plus célèbres d'Aristote, l'une de celles qui témoignent le mieux aujourd'hui de sa philosophie. La raison en est que la réciprocité ignore les mérites des parties prenantes aussi bien que ce qui motive la cause du dommage. Pour unifier la notion de bien sans recourir à l'Idée séparée, Aristote cherche ce qui est commun aux biens sans interdire leur diversité dans la pratique : « tout bien se définit par rapport à un « acte » (en grec, ἔργον / ergon) : le bien de la médecine par rapport à la guérison des patients... ». Le corpus aristotélicien comprend traditionnellement trois ensembles consacrés à la philosophie morale : l'Éthique à Nicomaque, l'Éthique à Eudème et la Grande Morale, ou Grands Livres d'Éthique, dont l'attribution à Aristote (385 env.-322 env. Cette distinction finale a pour conséquence d’éclairer l’administration de la justice : « Des actions involontaires, enfin, les unes sont pardonnables, et les autres ne sont pas pardonnables. L’éthique est une démarche vivante : elle n’est pas un recueil d’obligations et d’interdictions, une sorte de catéchisme exhaustif écrit une fois pour toutes. Examinons tour à tour chacune des trois questions en ce qui concerne la théorie de l'éthique exposée dans l'Ethique à Nicomaque. Pour Pierre Pellegrin, spécialiste du Stagirite, Aristote conteste « l'existence d'un Bien unique » à la manière de Platon[12]. Le préfacier de la traduction de Barthélemy-Saint-Hilaire, Alfredo Gomez-Muller explique que l'éthique est un savoir à la fois théorique et pratique et qu'elle s'identifie à la politique. ». Aristote tient ici à nous mener vers le bonheur individuel et collectif, avec un lien perpétuel entre ce qui relève de la morale et ce qui relève de la vie de la cité propre à sa philosophie. Aristote distingue trois modes de vie que l'humanité peut honorer. Aristote Éthique à Nicomaque Traduction (1959) J. Tricot (1893-1963) Éditions Les Échos du Maquis, v. : 1,0, janvier 2014. Ce livre de philosophie morale a pour but de montrer quel est le « souverain bien » amenant au bonheur humain. L'Éthique à Nicomaque n'est pas seulement l'une des oeuvres les plus célèbres d'Aristote, l'une de celles qui témoignent le mieux aujourd'hui de sa philosophie. Cette notion d'« habitude » est centrale dans l'éthique aristotélicienne (contrairement à la notion de mœurs), car elle sert à définir la vertu : « la vertu éthique est en effet un « état » du sujet qui est en quelque sorte la cristallisation de bonnes habitudes, qui s'implantent d'autant mieux chez l'individu qu'il les acquiert tôt dans sa vie »[1]. Les situations étant particulières et contingentes dans le monde sublunaire[Note 2], l'homme doit acquérir la vertu de phronesis (prudence, sagacité ou encore sagesse pratique), afin de nous aiguiller, de nous adapter, au moyen de règles générales (et non universelles). Aristote dit à propos des biens que « ce ne sont pas là certainement de ces homonymes, de ces équivoques que crée le hasard »[14]. L'étude du plaisir est fondamentale pour l'éthique car c'est lui qui va nous faire juger de la bonté d'une chose. On en arrive donc à la question essentielle : quel est ce bien suprême, qui est objet de la politique ? La nature de la Justice ayant été définie, dans son acception universelle comme dans ses ramifications particulières, puis mise en relation avec l’idée de réciprocité et la question de la justice politique, Aristote souhaite distinguer les actes justes ou injustes volontaires des actes justes ou injustes involontaires. La justice politique est donc la justice universelle de ceux dont les relations sont réglées par les lois ; elle peut être naturelle ou légale. Ethique à nicomaque livre 4 résumé. « tout bien se définit par rapport à un « acte » (en grec, « Le bien, la perfection pour chaque chose varie suivant la vertu spéciale de cette chose. Notices gratuites de Aristote Ethique A Nicomaque PDF aristote l'Éthique À nicomaque extraits et notes1 sommaire général premiÈre partie : vie active et vie contemplative Proche des stoïciens, Aristote responsabilise l'homme. DANS L'ÉTHIQUE À NICOMAQUE ET VÉTHIQUE À EUDÈME Evelyne PROULX RÉSUMÉ. Par suite, le bien propre de l'homme est l'activité de l'âme dirigée par la vertu ; et, s'il y a plusieurs vertus, dirigée par la plus haute et la plus parfaite de toutes »[16]. Aristote, Ethique à Nicomaque, Livre I 1. Ces trois ouvrages, qui traitent tous à peu près in extenso le même sujet, sont comme trois reproductions libres du même texte original, ou tout au moins de la même pensée fondamentale. Si l'intempérant a un comportement moralement "neutre" qui se situe entre le vice et la vertu (il fait surtout preuve de faiblesse), l'homme débauché est condamnable car il ne cherche pas à maîtriser ses désirs. L’Éthique à Nicomaque, avec les autres écrits connus d'Aristote largement diffusés dans l'Empire chrétien d'Orient, a suscité d'importants commentaires grecs d'Aspasios[réf. Il n'existe pas de trace du découpage traditionnel en dix livres avant le Ier siècle av. Il semble donc qu’Aristote va s’appuyer sur l’expérience pour parler d’éthique. Traiteur Antillais Paris 20, La forme actuelle du texte, transmis par des copies médiévales, provient d'un arrangement éditorial dont la nature et l'importance restent difficiles à élucider. Discussion:Éthique à Nicomaque/À faire — Wikipédia . Aristote pense que seule l'organisation républicaine, vertueuse quand toutes les autres sont vicieuses, permet l'amitié entre les êtres ; en outre, seule l'amitié entre les êtres permet de la faire perdurer. L’Ethique à Nicomaque est probablement dédiée au père ou au fils d’Aristote, qui portaient tous deux ce nom. Acheter Masque Anonymous, Ce document a été mis à jour le 17/07/2006 Aristote, Éthique à Nicomaque Résumé des livres VIII et IX . 6 [1131 a 9] Et puisque, â la fois, l’homme injuste est celui qui manque à l’égalité et que l’injuste est inégal, il est clair qu’il existe aussi quelque moyen entre ces deux sortes d’inégal. ». Le corpus aristotélicien comprend traditionnellement trois ensembles consacrés à la philosophie morale : l'Éthique à Nicomaque, l'Éthique à Eudème et la Grande Morale, ou Grands Livres d'Éthique, dont l'attribution à Aristote (385 env.-322 env. Le plaisir est compris comme un principe métaphysique à l'origine du vivant : tous les êtres ont quelque chose de divin en eux, qui est l'aspiration à vivre sans entraves. Au moment de définir la vertu, Aristote évoque le rôle primordial de l’habitude qui seule est susceptible d’actualiser et de favoriser la naissance de bonnes dispositions chez les citoyens. 6 ... Résumé : l’équivalence n’a pas lieu entre les choses, elle a lieu entre les prix et cela, seulement dans le cas d’échange de marchandises. Livre V. Traduction Tricot. ^ Pour Aristote, l'homme est un animal rationnel. Il fait référence à l'éthique et à une personne, Nicomaque. Politique a pour fin, non pas la connaissance, mais l’action. Dans le livre III, Aristote se demande ce qu'est une action « volontaire ». • L'Éthique à Eudème, en sept livres, dont trois sont la reproduction textuelle de trois livres de l'Éthique à Nicomaque. Le problème provient de la nature arithmétique des transactions privées, qui ne tient pas compte des mérites des parties prenantes : « Peu importe, en effet, que ce soit un homme de bien qui ait dépouillé un malhonnête homme, ou un malhonnête homme un homme de bien, ou encore qu’un adultère ait été commis par un homme de bien ou par un malhonnête homme : la loi n’a égard qu’au caractère distinctif du tort causé, et traite les parties à égalité, se demandant seulement si l’une a commis, et l’autre subi, une injustice, ou si l’une a été l’auteur et l’autre la victime d’un dommage »[28]. ÉTHIQUE A NICOMAQUE. Le titre de l'ouvrage, Éthique à Nicomaque (Ἠθικὰ Νικομάχεια, Ethiká Nikomácheia en grec ancien) résulte très probablement d'un choix tardif et n'éclaire pas les intentions de l'auteur. Il existe donc une application proportionnelle du principe de réciprocité, et « c’est cette réciprocité-là qui fait subsister la cité : car les hommes cherchent soit à répondre au mal par le mal, faute de quoi ils se considèrent en état d’esclavage, soit à répondre au bien par le bien, − sans quoi aucun échange n’a lieu, alors que c’est pourtant l’échange qui fait la cohésion des citoyens »[30]. Aristote y développe une théorie de l'amitié (philia), dont l'acuité et la richesse sont restées sans égal dans la littérature philosophique. • L'Éthique à Eudème, en sept livres, dont trois sont la reproduction textuelle de trois livres de l'Éthique à Nicomaque. Il s'agit de devenir véritablement un être humain grâce à un art (technè) spécifique, c'est-à-dire de développer ce qui en moi fait qu'on peut me reconnaître comme faisant partie de la communauté des êtres humains. Un travail de comparaison entre Éthique à Nicomaque et La République peut par exemple s’avérer très riche. (II.A.626) A LA GLOIRE DE LA PHRONESIS ( ÉTHIQUE A NICOMAQUE, LIVRE VI) C'est un étrange destin en vérité que celui du Livre VI de l'Éthique à Nicomaque et La composition de l’Ethique à Nicomaque présente l’allure, même reconstituée, d’une ascension : elle suit une haute progression par les vertus morales et dianoétiques, ou ce qui les fortifie (livres II-IX), vers l’objet final de l’éthique, défini au livre I, et étudié au livre X, le bien- vivre. Download PDF. Aristote précise : « Mais dans les relations d’échanges, le juste sous sa forme de réciprocité est ce qui assure la cohésion des hommes entre eux, réciprocité toutefois basée sur une proportion et non sur une stricte égalité »[29]. Bien loin des traités philosophiques abstraits qu'on peut parfois rencontrer, Aristote, avec Éthique à Nicomaque, nous offre un petit manuel de savoir-vivre. nécessaire], d’Héliodore d'Émèse, d'Eustrate de Nicée et de Michel d'Éphèse[Note 3],[40]. Catalogue des œuvres d'Aristote selon Diogène Laërce, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Éthique_à_Nicomaque&oldid=179009627, Article avec une section vide ou incomplète, Portail:Philosophie antique/Articles liés, Portail:Sciences humaines et sociales/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Beau et bien : en Grec ancien, l'expression « beau et bien » (. De manière analogue, l’homme éthique est celui qui a pour habitude consciente d’être invariablement et volontairement juste dans son rapport à autrui. L’Ethique à Nicomaque est probablement dédiée au père ou au fils d’Aristote, qui portaient tous deux ce nom. Notre travail n'aspire qu'à offrir au lecteur les moyens du jugement. Download. L’Ethique à Nicomaque est un des trois ouvrages d’Aristote traitant de la philosophie morale. » Aristote poursuit en examinant plus avant la justice particulière, celle qui renvoie à l’idée d’égalité. On dit en effet que les gens bienheureux n'ont pas besoin d'amis et qu'ils se suffisent à eux-mêmes : ils sont déjà pourvus de tous les biens et, dans la mesure où ils se suffisent à eux-mêmes, n'ont donc besoin de personne. L’Ethique à Nicomaque est probablement dédiée au père ou au fils d’Aristote, qui portaient tous deux ce nom. Elle pose en ce sens la question du rapport entre éthique et politique. Gobry propose de traduire le titre par Éthique Nicomachéenne, sur le modèle des Philippiques de Démosthène, des Catilinaires de Cicéron ou encore des Provinciales de Pascal, ce qui enlèverait selon l'historien l'ambiguïté de la paternité ou de la dédicace supposées de l'ouvrage[6]. », « Un autre point fait débat concernant l'homme heureux : a-t-il oui ou non besoin d'amis ? Le plaisir prend un sens très étendu chez Aristote puisqu'il ne se réduit pas au plaisir corporel. Ivan Gobry discute de l'existence de cette mention « à Nicomaque », et de la pertinence des deux titres utilisés pour traduire, Éthique à Nicomaque ou Éthique de Nicomaque (pour Jean Voilquin par exemple). Or que cette activité soit théorétique, c'est ce que nous avons dit[38]. S’il s’agit du mal c’est l’inverse : car le mal moindre comparé au mal plus grand fait figure de bien, puisque le mal moindre est préférable au mal plus grand ; or ce qui est préférable est un bien, et ce qui est préféré davantage, un plus grand bien »[27]. L'"Éthique à Nicomaque", composé de dix livres, est l'un des principaux ouvrages exposant la philosophie morale d'Aristote, laquelle deme Cette intelligence propre à l’action se fonde davantage sur l’exercice du jugement que sur des connaissances générales. Résumé Pour ce travail il s'agira de résumer le texte l'Éthique à Nicomaque* écrit par ARISTOTE. Les actes non consentis n'en sont pas moins des actes volontaires. Éthique à Nicomaque - echosdumaquis.com. Résumé de : l'Ethique à Nicomaque ... Une science doit se fonder sur des principes, sur ce qui est évident par soi, et le principe, en cette matière [l’éthique], c’est le fait . Il est, avec l’Éthique à Eudème et la Grande Morale (Magna Moralia, d'authenticité douteuse), l'un des trois principaux livres exposant la philosophie morale d'Aristote. Aristote, Œuvres. : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article. Par ce titre, on comprend que ce texte est destiné aux débutants, aux jeunes hommes. Il faut faire la différence entre l'homme intempérant, qui est vaincu par ses désirs (un homme colérique par exemple, qui est emporté par son ardeur), et l'homme débauché qui fait preuve de mollesse (un homme qui se complaît dans la recherche du plaisir). Or, « beaucoup de gens sont capables de pratiquer la vertu dans leurs affaires personnelles, mais dans celles qui, au contraire, intéressent les autres, ils en demeurent incapables[23]. L'authenticité de l'exposé fait en revanche consensus, tant par sa structure que par son contenu[7]. Et celle-là, c'est précisément la science politique »[9]. L'homme magnifique met son argent au service de la cité, fournit offrandes pour la religion et armes pour la guerre. L’ordre des différents livres n’est donc pas certain, ce qui explique certaines incohérences. À savoir que le bonheur, dans sa définition aristotélicienne, n'a pas la définition qu'on connaît aujourd'hui : le philosophe adopte une définition « négative », en creux, ainsi que le faisaient souvent les philosophes antiques. », Par suite, la justice-égalité n’est qu’une justice partielle, ou particulière, car tout ce qui n’est pas équitable est - ou devrait être - nécessairement contraire à la loi, tandis que tout ce qui est contraire à la loi n’est pas nécessairement inéquitable. Aristote, éthique à Nicomaque LIVRE X : plaisir, vie contemplative Chapitre 7 La vie contemplative ou théorétique. Le chapitre 4 a défini vice et vertu comme des états habituels (ἕξεις) du caractère, et établi la distinction entre « les trois choses que l’on trouve dans l’âme », à savoir états habituels (ἕξεις), facultés (δυνάμεις) et passions (πάθη)[17]. particulièrement difficile à se procurer. Il refuse en effet l'extrême inverse de la réduction des biens particuliers à un Bien en soi, qui est l'homonymie entre les biens (par exemple « les honneurs, la pensée, le plaisir » : ils n'auraient rien de commun entre eux, sauf le nom). Un exemple de syllogisme pratique est étudié par Aristote dans le livre VII (chapitre 5). Pour ce qui est de l'ignorance, il y a deux formes d'actes non consentis qui s'y rapportent. Le juste correctif, d’autre part, concerne les transactions privées, qu’elles soient volontaires ou involontaires. Textes réunis par Jean-Yves Château, Paris, Librairie Philosophique Joseph Vrin, 1997, p.13-22. Aristote y développe une théorie de l'amitié (philia), dont l'acuité et la richesse sont restées sans égal dans la littérature philosophique. Informations sur L'amitié : éthique à Nicomaque : livres VIII et IX (9782743650759) de Aristote et sur le rayon Philosophie, La Procure. Aristote, Éthique à Nicomaque Résumé des livres VIII et IX . Dans l’Éthique à Nicomaque, Aristote définit la vertu comme disposition acquise volontairement, consistant, par rapport à nous, dans la mesure, définie par la raison conformément à la conduite d'un homme réfléchi. Pellegrin prend l'exemple aristotélicien de la guerre, qui ne peut être une fin en soi, mais est subordonnée au bien de la cité[15]. Il apparaît que, pour Aristote, la Justice, universelle ou particulière, ne se comprend que dans le rapport à autrui. L'"Éthique à Nicomaque", composé de dix livres, est l'un des principaux ouvrages exposant la philosophie morale d'Aristote, laquelle demeure en substance la plus significative expression de la morale grecque.