Examine les vêtements qu'on lui ramène pour être sûr que ce sont bien les siens. Il arrive à 4 heures 30 à Pibrac, est toiletté dans la mairie, boit un dernier verre de vin et dit qu'il veut mourir. Il refuse de se chausser, arguant que "Jésus-Christ est allé nu-pieds au Calvaire, et il était innocent." Dormaient profondément. Zuckermeyer demande encore pardon de son crime puis embrasse le crucifix. "Bien, j'aurai du courage." Flaesch montre du repentir et fond en larmes. 24 ans, soldat à la 9e compagnie du 5e régiment de Génie Italien, coiffeur. Assassine de 26 coups de couteau Mr Joly, 70 ans, fabricant de peignes, le 07 juillet 1901 à Saint-Etienne, pour le voler. Puis il demande au substitut Michel : "Quel sera le sort de Poullain et Chabaud ?" Dormait profondément. Continue à vociférer sa colère pendant la toilette, et ne fait qu'un petit mouvement de recul quand on le pousse sur la bascule de la guillotine, dressée pour la première et unique fois rue d'Autun, devant la prison. Satyre assassin de Jeanne Graillot, 15 ans, ouvrière en brasserie, qu'il tue d'un coup de couteau dans le coeur et viole dans le bois de Bettancourt, entre Chancenay et Saint-Dizier, le 22 juin 1921. Au greffe, avale un verre de rhum et refuse la cigarette. 29 ans, ouvrier agricole. Le 2 janvier 1894, jeta dans le puits du presbytère l'abbé Fricot, son supérieur, curé d'Entrammes, et l'assomma à coups de bâton. Au 29, rue du Cygne à Tours, suit la prostituée Suzanne Lavollée, 25 ans, dont il était un client régulier. Pardon ! Le 05 juin 1947, tua à coups de massette la veuve Richebourg, châtelaine de Pisseloup, pour voler 34.000 francs, des bijoux, et de la nourriture. Environ 4.000 personnes présentes. Pendant la toilette, demande à connaître les derniers mots des condamnés qui l'ont précédé sur l'échafaud. Innocent ! Tua le 06 juillet 1883, M. Eugène Moretton, 88 ans, son grand-père, et sa bonne, Catherine Variclier, à Feurs. Réveillé à 6 heures. Au greffe, refuse la cigarette, boit un verre de rhum et un café et dit au gardien-chef : "C'est du café perdu." Le 25 avril 1895, Bartoli et ses sbires l'enlevèrent pendant qu'il dormait, avant de l'attacher à un arbre près du moulin de Taviano, de lui crever les yeux, de lui couper les yeux, la langue et de l'émasculer. Ils m'emmènent ! Réveillé à 5h20, se leve en entendant la porte. Messe de l'abbé Saliquet. Je me rappelle la pénible impression que j'ai éprouvée, parce que j'y assistais..." Arrivé devant le cimetière, en tenue de parricide, repris de ce tremblement en voyant le couperet. Exécution très rapide. Ecrit trois lettres, se confesse, entend la messe et communie. A sept heures, le père de Swartewagher vient se recueillir en pleurant à l'endroit où est mort son fils. A la salle, pendant la toilette, son avocat lui met une cigarette entre les lèvres, et quand il a fini de fumer, lui propose encore du rhum. Quittant sa cellule, dit à ses gardiens : "Mes pressentiments d'hier ne m'ont pas trompé... Ca y est... Enfin, me voilà libre." Fume quatre bouffées de cigarette, puis sa pipe qu'il a personnellement bourrée. Il se roule une dernière cigarette, puis donne au gardien-chef un cahier contenant une ébauche de roman "Amour lointain". Avait ainsi favorisé la naturalisation de ses maîtresses bavaroises, les soeurs Philomène et Catherine Schmidt (42 et 35 ans) en leur faisant épouser des hommes malades qui décèdèrent rapidement après les noces. Assomme à coups de pelle et poignarde Julien Papillaud, 74 ans (5 coups de couteau) et sa soeur Germaine, 66 ans (10 coups de couteau), ses anciens maîtres, pour les voler le 31 août 1916 à Villemorin. 26 ans. "Donnez-moi mon gilet, je pourrais prendre froid, et je veux l'emporter." Originaires du Nord, fondateurs d'un faux maquis en Haute-Vienne en 1943, composé d'une quarantaine de repris de justice. Voleur récidiviste, cherche à quitter la France discrètement avec son épouse et complice, Violette Mauvais, 25 ans - et aussi à commettre un nouveau coup. Un aide lui retire sa blouse et son chapeau avant de le basculer. Pas de réaction, s'habille, parle aux avocats, et en sortant de cellule, dit : "Je vais crever, mais vous aussi, ça vous arrivera." Dépouillés de leurs uniformes, le survivant attrape une pneumonie. Arrivé au Port-Garaud, escorté par l'abbé Pelletan, tient à peine sur ses jambes. Ivrogne, eut des relations incestueuses avec sa mère, Appoline Joséphine Duthoit, veuve Masquelin, 60 ans, tenancière d'estaminet à La Madeleine-lès-Lille, en la menaçant. Jugé d'abord pour une série de vols par les assises de l'Hérault fin 1921, condamné en premier lieu à Aix, puis à Valence. A Beaucaire en décembre 1874, tenta de tuer en la poignardant sa belle-soeur, Mme Marie Sancho, avec la complicité de Joseph Vaqué, pour la voler. L'intérêt des Dernières paroles des condamnés à mort ce sont les histoires humaines et criminelles qui conduisent à la peine capitale.Considéré dans leurs détails les plus justes, du réveil jusqu'aux derniers moments, avec aussi les faits et propos de ceux qui accompagnent les condamnés à mort jusque l'échafaud ou la chaise électrique, selon les époques. Assassina Nicolas Laurent, un journalier, à Saint-Ouen le 15 novembre 1919 pour lui voler sa prime de démobilisation. Calme et pâle, il va vers l'échafaud sans esclandre et sans public - 200 personnes à peine. Demande à boire aux gardiens. Vous l'avez ! Dessins de Henry Meyer, Dépôt des condamnés à mort, 1885 (Musée national des prisons) Outre le dessin d’un autre blason républicain, celui sur l’aveugle dans Paris rappelle l’épisode le plus douloureux de la jeunesse de Meyer, quand, à la suite du divorce de ses parents en 1873, il vit seul avec son père et « rôde dans Paris » avec lui. Il serre la main des gardiens, puis embrasse l'aumônier : "Eh oui, l'abbé, il faut..." Il va à l'échafaud avec courage. ... Vous pouvez saisir vos dates de trois façons en fonction des éléments disponibles: - 10/08/1723 - 08/1723 M.Roch reçoit un jet de sang en plein visage qu'il essuie avec son mouchoir... uniquement après avoir fait le tour de la machine pour voir si tout est en ordre. Communie, parle un quart d'heue avec l'abbé Aizier, ce dernier ne procédant pas à la messe pour éviter de prolonger les préparatifs. Mon Dieu !" Au juge d'instruction, il crie :" Vous, Dellor, j'ai à vous dire cela ; je vous en veux parce que vous m'avez mis sur le dos un vol à Draguignan dont je ne suis pas coupable. Gaspard est réveillé le premier. Arrêté à Alger où il s'était réfugié. Tue le 24 janvier 1961 l'épicière Marie-Thérèse Aupetit, rue Lantiez, pour la voler. Buisson lui répond : "Sois courageux, petit ! Heidenreich vient de Paris sans bois de justice : c'est Aimé Etienne, adjoint-exécuteur de Dijon, qui lui apporte la guillotine locale, laquelle sera ramenée à Paris après l'exécution. Arrivé place de Hercé, il ne voit pas la guillotine : le bourreau Roch fait obstacle exprès pour ne pas qu'il soit pris de panique. 22 ans, souteneur. 25 ans, peintre. Leur complice Charles Mécrant, condamné à mort avec eux, est gracié. Rien à déclarer, s'habille et répond "Si vous voulez" quand on lui propose de voir son défenseur. Au greffe, boit un verre de café noir et a les cheveux coupés (il les portait très longs). Les bandits l'achèvent en lui fracassant la tête avec un pied de travail en fer. Remercie son avocat. Le 02 janvier 1963, il s'évade avec deux autres prisonniers, et il est rattrapé le lendemain, place Stalingrad à Fort-de-France. Va calmement à la mort, en tenue de parricide. Place du Marché-aux-Bestiaux, il descend du fourgon avec fermeté et se laisse saisir par les bourreaux. Paul dépose un baiser sur la joue de son frère et lui dit : "De toutes façons, ca ne te portera pas chance.". Tremble fortement quand l'interprète Amar Kabaltra lui traduit les paroles de l'officier et répond à ses exhortations d'une voix : "Plus de courage du tout !" Protestent violemment : "On va tuer deux innocents !" Debout depuis 3h15, attend les magistrats. La guillotine est montée devant la porte de la prison, au bout de l'impasse Baudin. Son complice René Frédillon est condamné à perpétuité. Assis sur son lit, discute avec ses co-détenus. Ma Russie !". Si je m'attendais à celle-là !" Mis en présence de M.Roch et des aides, pris d'un tremblement de colère terrible à tel point qu'il en fait craquer les barreaux de sa chaise. Grosse chaleur. Entend la messe, puis au greffe, demande du café et du cognac qu'on lui donne. Anatole Deibler lui répond : "Monsieur, c'est une formalité qu'il nous faut accomplir." Dormait bien, mais répond avec malice au procureur : "D'abord, mon pourvoi et mon recours en grâce ne peuvent pas avoir été rejetés, puisque je ne les ai point signés. Dormait profondément. A l'instar d'Anama un an plus tôt, averti de l'arrivée du bourreau quelques jours avant l'exécution. Pris d'un tremblement nerveux au réveil. Refuse qu'on découpe sa chemise, se met torse nu. Il les embrasse, ainsi que deux gardiens présents. Entend le procureur lui lire l'arrêt silencieusement, puis dit : "Ah bon, c'est bien, je vous remercie." Mes pauvres parents !" Bertrand Mayer, l'autre principal assassin, est condamné à mort lui aussi mais meurt de tuberculose avant la décision présidentielle. Tue à coups de marteau sa mère, la veuve Marie-Joséphine Valence, 65 ans, à Saint-Dié le 17 février 1927 parce qu'elle refusait de lui donner de l'argent. 22 ans, Belge, tueur aux abattoirs de Lille. Réveillé à 4h30. Ne prononce pas la moindre parole de regret. Mais j'en ai." Il faut donc mourir !" Le 23 mars 1878, attirent dans un piège au 61, rue d'Hauteville, Mme Berthe Liberre-Limouse, dite la "mère Gillet", laitière en affaires avec Barré, la croyant très riche. 28 et 32 ans, manoeuvres. « A la famille de Mark, je veux exprimer mes sincères regrets. Le 24 avril 1945, près de Lanneray, étrangle pour la voler une septuagénaire, la veuve Hilaire. Son frère cadet, Eugène, 18 ans, son complice, fut aussi condamné à mort, puis grâcié. Il menaça le gardien de nuit, puis testa l'arme dans un lieu désert, avant de recroiser la route de l'agent Rapenne qui fut abattu quand il tenta de l'arrêter. Puis, il s'emporte contre l'aumônier : "Vous, laissez-moi, entendez-vous ? Les parents de l'enfant assistent à l'exécution. On n'ose lui dire la vérité, le substitut répond juste que la commission des grâces ne s'est pas encore prononcée. Oui, j'en aurai ! Quand il apparaît au seuil de la prison, des cris retentissent : "Tu as tué ma fille ! Pâlit un peu, mais se reprend et ajoute : "J'aurai du courage. Le 2 janvier 1942, son voisin, le fourreur juif Joachim Guschinow, devient la première victime de son entreprise de meurtre à grande échelle. Pendant le trajet, parle à l'aumônier : "C'est toujours au même endroit que se font les exécutions. Mince, alors, ma belle liquette !" Ses deux complices sont condamnés aux travaux forcés à perpétuité. Abat le 1er mai 1958 aux Brotteaux, à Lyon, Lkrichi Driz, accusé par le FLN d'être un traître à leur cause et d'avoir dénoncé plusieurs membres du parti. Deux verres et une bouteille de vin entamée portant leurs empreintes permet leur arrestation. Au magistrat qui lui demande s'il a des recommandations à faire ou un message à transmettre, il répond non, puis envoie l'aumônier Georget sur les roses : "Je n'ai pas besoin de vous ! Pendant la toilette, au greffe, demande à boire : accepte une tasse de café noir. Ecoute la messe, résigné. Aucune déclaration au procureur. S'habille avec calme, demande une chique de tabac, refuse le verre de rhum. Demeaux révéillé par les bruits de la foule à l'extérieur, n'a pas fermé l'oeil de la nuit, malgré les gardiens qui ont affirmé que ce vacarme était causé par un grave incendie. En apprenant la nouvelle, entre dans une colère telle qu'on est obligé de l'attacher et de le baîllonner solidement. gémit Félicité. 52 ans, cultivateur à Taintrux. Au pied de l'échafaud, place du Marché, on doit le pousser sur la bascule et il gémit : "Mon Dieu ! Serre la main à son avocat, écrit une lettre à sa maîtresse et une lettre à sa mère, puis interroge le juge Pierucci : "Dites-moi, monsieur le juge, croyez-vous vraiment que j'ai mérité la peine de mort ?" Réveillé à 4h20. Pauvre diable ! 22 ans, journalier. La nouvelle de sa commutation lui arrache un simple : "Ah. Reveillé à 4h45. Oui, je l'ai mérité !" Converti en prison, parle avec l'aumônier. Non, ce jugement est trop injuste ! Son avocat, Me Peraut, s'excusant de lui avoir menti sur sa grâce, il lui dit : "Oh, je vous pardonne, monsieur, et je vous remercie de tout ce que vous avez fait pour moi, car vous êtes bon et vous vous êtes dévoué pour un misérable !" Entend la messe, se confesse, passe ses vêtements civils et donne aux gardiens son tabac et ses cigares, puis 80 francs pour les prisonniers sans le sou. 36 ans, repris de justice. 59 ans, vidangeur. Tentant de l'empoisonner à son tour, le sort veut que la tasse de café à l'arsenic soit absorbée par un voisin, Mr Mouton, venu veiller le corps le 09 juillet 1948. Quand sa chemise est découpée, il demande à son avocat, Me Planty, de l'accompagner jusqu'au pied de l'échafaud, ce qui est fait. Demande des obsèques religieuses, et dit au prêtre Jolly : "Ecrivez à mes vieux, et dites-leur que je suis mort courageusement, et en bon chrétien". Meurt courageusement. Ils tentent de lui arracher la langue, lui plantent un forêt dans la tempe, dansent sur son corps. Le 12 juin, son père la retrouve, veut la forcer à regagner la maison familiale et la tua d'un coup de couteau de boucher dans le coeur comme elle refusait. Profitent d'un dernier repas copieux, un peu trop arrosé - grâce aux bons soins de leur avocat -. Je serais désolé si vous conserviez de moi une pareille opinion." Entend la messe, boit du café ainsi qu'un grand verre de genièvre. Nous nous retrouverons là-haut. En juillet 1930, alors qu'il devait comparaître pour une agression, déserte et prend le maquis avec son oncle Caviglioli. PARRICIDE, 36 ans, cultivateur. Le 15 juin 1909, ils étranglent le forain Dusserre pour le voler et jettent le corps dans la Durance. En 2006, remise en liberté de Hassan Mohamed Mtepeka condamné à mort en … Posa plusieurs bombes dans Paris entre 1891 et 1892. Puis il pense à son fils : "J'aurais tant voulu le voir, mais ce n'est pas sa faute s'il n'est pas venu ; je ne pourrais pas lui écrire maintenant." 32 ans, charpentier, 31 ans, débardeur et 31 ans, cuisinier. Me Hubert lui bande les yeux avec son propre mouchoir blanc. Licencié pour vol, tua son ancien patron, Ferdinand Morlot, d'un coup de croc à paille dans la tête, le 23 mai 1883 à Blaise-sous-Arzilière, et déroba 2.000 francs et une paire de bottes. "Qu'avez-vous fait ?" dit Samson au réveil. Tua à coups de crosse de fusil Mme veuve Rosse et sa fille Aline au Chesne le 17 janvier 1922 pour voler deux montres en or, de l'argent et des titres au porteur, le tout pour une valeur de 45.077 francs. Entre pardon, Dieu et contestation. Première venue de la guillotine depuis 1793. Temps nuageux, pluie tout au long du montage de la guillotine. "C'est bien." Avait violé une fermière en 1882 et commis un attentat à la pudeur en 1886 sur un garçonnet de 8 ans. Mais qui sont les derniers condamnés à avoir été guillotinés dans l'Hexagone ? Sur place, refuse qu'on lui bande les yeux. En pensant à elle, il pleure quelques instants, puis se reprend. Ils cachèrent le corps dans la cave où on le retrouva huit jours plus tard, et partirent sans un sou, n'ayant pas réussi à retrouver les 42.000 francs d'économies de leur victime. Très calme, entend la messe, communie. Au bruit de la porte, se soulève sur son lit, et se frotte les yeux. Je suis aux trois-quarts mort." Il demande à parler au procureur, veut écrire, demande sa bague et ses vêtements, crie des injures en patois. Transféré le 7 avril au soir de Pau à Bayonne, en compagnie de l'aumônier de Pau, l'abbé Philippon.5.000 personnes présentes sur les Glacis, lieu d'exécution (pas d'exécution à Bayonne depuis un siècle au moins). 18 ans, ouvrier agricole à Maninghem Henne, séduisit la domestique Denise Ringot, 20 ans, puis sa patronne Jeanne Duflos, 32 ans, et fit une fille à la première et un garçon à la seconde. S'habille avec calme, entend la messe, se confesse et communie. Parvient à tromper quelques secondes la vigilance des gardiens pour échanger un regard et un dernier sourire avec un autre condamné, Moussa Lachtar, à travers le judas de la cellule de ce dernier. L'arrêt de Blois ayant été cassé en 1948, les quatre "chauffeurs" sont rejugés à Orléans le 23 janvier 1951 : verdict plus sévère cette fois, la mort pour Hergot et Courtin, la perpétuité pour Blot et Langevin. 26 ans, tirailleur Marocain. Ma mère ! Il est basculé mais une erreur d'un aide fait que la corde n'a pas été détachée du couperet : la lame se bloque à mi-hauteur de la machine. Le bruit de la porte suffit à le réveiller. 57 ans, ouvrier charpentier. Comprend très vite, s'assoit sur le bord du lit. Au procureur, annonce : "Je suis prêt." 35 ans. Exécuté devant la porte de la prison. Secoué pour être réveillé, aucune réaction. Quand les portes s'ouvrent, l'abbé Valadier précède le condamné, mais sans porter de crucifix. Le corps nu du petit garçon sera retrouvé le 1er janvier 1936 dans un fossé aux abords du carrefour de la Belle-Epine, au sud de Paris. Suzanne est condamnée à perpétuité. Satyre assassin de Yolande Lejeune, 4 ans, fille de ses patrons, dont il abusa avant de lui trancher la gorge le 27 juin 1926 à Ménonval. Vous pouvez lier mes membres, vous ne lierez pas mon âme immortelle, et vous serez punis de ce que vous allez faire." Arrêté en 1949, dénoncé par un passant, après une dispute au cours de laquelle une femme, membre de la bande, menace de tout dire aux gendarmes au sujet du crime de Bragny. La toilette n'est pas facile. Quitte d'un pas ferme la prison, et ne cesse de fixer du regard la guillotine, montée à 20 mètres de la porte, pas même quand il embrasse le crucifix. Clarisse fut également soupçonné de trois autres assassinats : M. Poirson, de Droyes (Haute-Marne), la veuve Lesdanon, de Puelmontier (Haute-Marne) et Louis Boutonnier, tué à coups de marteau et dévalisé à Condreville (Marne) en 1924. La toilette a lieu sans incident, et Guyenot va courageusement vers la guillotine. Laissez-moi vivre !" et sur la bascule, il crie : "Allez-y !". gémit-il. Hurle à nouveau : "Vive l'anarchie !" Assassina à coups de couteau les époux Combier, séxagénaires, (de quatre coups pour le mari, qui meurt hors de sa maison, victime d'une congestion, et cinq pour la femme, qui a la gorge tranchée) le 01 janvier 1893 à Franconville pour les voler. Allez-y ! Quitte sa veste et s'asseoit lui-même sur le tabouret pour la toilette. Photo de la. Le 28 décembre 1890, il cambriole le presbytère de Merlimont et tue la vieille mère du curé, la veuve Cauwel, en lui mettant la tête dans la cheminée. Cependant, M.Pelletier, agent de police également et en congé - donc en tenue civile - se promenait sur le boulevard et décida d'intervenir. 40 ans, terrassier sur la ligne ferroviaire Toulouse-Auch. Piccinelli, 22 ans, ouvrier mitron, Italien, tua à coups de hache M.Copatey, son patron, boulanger à Lure, le 28 septembre 1913 et tenta de faire subir le même sort à sa femme alors enceinte, et ce afin de les voler. Pris au dépourvu, fond en larmes et résiste aux gardiens qui cherchent à le faire se lever. Demande à aller aux toilettes, mais on le conduit directement à la rotonde. Fume rapidement une cigarette. Réveillé à 3h15. Boit un verre de rhum et fume la moitié d'une cigarette. Présence de la tante et de la mère de sa victime. Condamné par les assises de Haute-Saône. Ils se débarrassent ensuite des morceaux du cadavre en le jetant à la mer. Répond fermement : c'est bien. Faita arrêté le 6 mars en gare de Nîmes, blesse l'inspecteur de la Sûreté Abric d'une balle dans le poumon. Au greffe, il remercie l'avocat. Adieu Paris ! Aucune déclaration, accepte d'entendre la messe, puis boit un peu de cognac. Ligoté étroitement - l'homme est robuste -, il s'en plaint aux aides. Arrivé place de la Tour, s'emporte une dernière fois contre l'abbé Georget qui lui tend un crucifix : "J'en veux pas de votre Christ !". Toilette rapide. Se montre courageux. Assassina pour les voler le 18 juillet 1894 les bûcherons Jean Carrette, 50 ans, Claude Lapierre, 53 ans, et Elie Tortillot, 60 ans, dans les bois de Nancelles, commune de Saint-Sorlin, en les frappant à coups de branche puis en les achevant au couteau. Durant la messe, il demande à un gardien : "A quelle heure me coupe-t-on le cou ?" A cet instant, Bigot s'évanouit, et on voit du sang jaillir du panier. Ligotés, toilettés, pâlissent devant la guillotine. Mistral violent. Aida son mari à tuer leur fillette Liliane, qu'ils battaient régulièrement, le 10 mars 1941 à Paris. "Je pensais que mon exécution n'aurait lieu que la semaine prochaine. Je m'y attendais. En avait profité pour écrire à sa mère et à sa maîtresse. C'est navrant, c'est triste d'être exécuté 85 jours après ma condamnation. Refuse toute nourriture. Condamné à six ans de réclusion pour avoir porté des coups de couteau à un garde de Paris lors d'une rixe dans un bal populaire. Pendant la toilette, Bordus grogne : "Ne serrez pas, vous allez me faire du mal. 24 ans, clerc de notaire, repris de justice. Puis en français : "On va couper cou, mais tout le monde mourir comme moi !" Les deux cellules sont ouvertes simultanément à 5h10. Parle dix minutes avec l'aumônier. S'entretient avec l'aumônier, se confesse, entend la messe et se repent. On traduit la sentence en allemand à Kirstetter, qui en reste abattu. Refuse de prendre quelque nourriture, boit un verre de cognac et envoie l'aumônier Charvet sur les roses : "Allez-vous-en, je n'ai pas besoin de vous." Dans le port de Toulon, loue le canot "Le Caprice" au patron de pêche M.Palma, le 27 avril 1932, et une fois au large, lui tire une balle de revolver dans le dos et le jette à l'eau, où il se noie. Il s'habille, puis demande de l'encre, du papier, une plume pour écrire à sa soeur une lettre dans laquelle il demande pardon et fait ses adieux. Aucune réaction violente. Sénégalais, soldat au 68e BTS. Avec l'aide des gardiens, s'habille. 27 ans, cultivateur à St-Vincent-de-Salers. Arrivé au lieu d'exécution, champ Saint-Martin, parle à l'oreille de l'aumônier. Yeux bandés. Je m'en remets à la justice d'Allah." Parle avec l'aumônier, se confesse et communie. 3000 spectateurs environ : l'un d'eux arrive à se faufiler assez près pour humecter son mouchoir de sang. Communie et entend la messe de l'abbé Corblet. Louis Guillon, touché en pleine poitrine, agonisera une semaine durant. Entend la messe et subit la toilette sans plus prononcer un mot. Réveillé à 6h45 par le capitaine Sergent, commissaire du gouvernement, dormait bien. Réfugié en France après un internement abusif décidé par ses parents (il était homosexuel). Meurtre des époux Blondé-Caillau, meuniers à Cassel, à coups de barre de fer dans la nuit du 31 août au 1er septembre 1928. Facteur, 26 ans. Le 26 septembre 1876, à Villeneuve-les-Cugnaux, frappe à coups de bêche et de pioche son épouse Guillaumette Maurat, 32 ans (morte le 1er octobre), sa belle-soeur Marie Naurat, 28 ans (morte le 8 octobre), et Victoire Anglade, épouse Lacroix, leur voisine, 42 ans (morte le 29 septembre). Tua à Pourrain son oncle Ernest Doudot, 72 ans, le 31 décembre 1946 en l'assommant d'un coup de maillet dans la nuque, puis en le jetant dans une mare. Et dire que j'ai sacrifié ma tête pour sauver la sienne !" Marin-pêcheur à Plouguerneau. Lecture du jugement sur place. Pleure à son réveil, à 5h15, reprochant à la justice de ne pas être égale pour tous. Pendant qu'il entend la messe, tente de se suicider en s'enfonçant la pointe d'une épingle de sûreté dans la tempe, mais ne parvient qu'à s'égratigner légèrement. Après un moment de panique, il se calme et demande qu'on donne son pantalon à son co-détenu. Pluie fine et froide. Aucune déclaration. Voleurs incarcérés dans la minuscule prison d'Orthez (Basses-Pyrénées), s'évadent dans la nuit du 18 au 19 avril 1894 en étranglant le gardien Moula et en tentant d'assassiner son épouse. Arrivé à quelques mètres de l'échafaud, descend du fourgon, puis attend la lecture de l'acte de condamnation pour être exécuté. En entendant les cris de la foule, dit à voix basse : "C'est pas la peine de gueuler si fort, tas de veaux !" Tua à coups de marteau et égorgea au rasoir Charles Verbeck, 45 ans, ouvrier agricole belge, dans la nuit du 31 mars au 1er avril 1916 à Mormant (Seine-et-Marne) pour voler 705 francs. A l'aumônier, il dit : "J'ai mon culte à moi, je suis libre penseur." 19 ans, charretier. Devient pâle et transpire. Cigarette aux lèvres, va à l'échafaud dressé au ras de la dernière marche de l'escalier, n'ayant qu'un simple sursaut quand on le pousse sur la bascule. Arrivé place Bonne-Nouvelle, il reconnaît son frère et sa belle-mère et les regarde avec haine. Puis l'aumônier Folley l'embrasse et il est poussé sur la bascule. Crie "Ah !" Arrêtés après que Svetlicic ait tenté de revendre le taxi à un garagiste de Fontoy. Accepte verre de rhum et cigarette. Peu de monde présent à son exécution : une centaine de personnes au plus. Au greffe, avisant un enfant (celui d'un gardien ?) Au greffe, Pozzi rajoute : "Avant de m'en aller, comme je ne suis pas un ingrat, je voudrais bien que l'on donnât un pourboire de ma part à mon gardien, qui a été très gentil pour moi. 26 ans, titulaire de la croix de guerre avec trois citations. Au parloir des avocats, qui sert de chapelle de fortune, il entend la messe et dit : "Je regrette mon crime. Galetto ne voit rien : le père Garnier le force à tourner le dos à la guillotine. Repousse les services de l'aumônier Duverne : "S'il y avait un bon Dieu, on ne verrait pas de choses pareilles !" Malgré des allusions répétées du procureur et du gardien, son esprit fruste ne peut comprendre. En quittant le quartier, il crie : "Vive l'Algérie ! Environ 8000 personnes présentes. Deibler fouille la poche, trouve la ficelle en question, et dit, exaspéré : " Assez de discours comme cela ! Le 27 novembre 1937, avec la complicité d'un ancien co-détenu, Fritz Frommer, attirent Raymond Lesobre, agent immobillier dans une maison de Vaucresson, et Weidmann l'abat d'une balle dans la nuque avant de voler 5.000 francs. 40 ans, scieur de long. Communie et entend la messe. François "Le Corse" Albertini et la prostituée Claudia "Lulu" Chamoux le suivent, puis quelques jours après Joseph "Jo le Boxeur" Réocreux et sa compagne Annette Basset. Le 06 avril 1871, à Chahaignes, assassine Jean Boucher, 59 ans, cultivateur. Je savais bien que ça finirait comme cela ! "Je m'en passerais bien !" Après la toilette, embrasse son avocat, et devant l'échafaud, embrasse le crucifix puis l'aumônier. Nous vous conseillons d'ajouter Geneanet dans la liste des sites à ignorer (par exemple en cliquant sur "Ne rien bloquer sur les pages de ce site" dans le menu de votre bloqueur de ... (l'affaire du pull-over rouge) un des trois derniers exécutés de France dont la mère, ... comme c’est systématiquement le cas des condamnés à mort. Le 14 février 1896, au cours du cambriolage du presbytère, tua à coups de marteau la bonne du curé d'Audezeek, Herminie Follet.