Cela permet au chien Patou de tisser des liens très forts avec les moutons, pour aboutir à une acceptation totale et réciproque. La bergerie est donc l’endroit indiqué et, par voie de conséquence, la meilleure période est l’automne/hiver. L’utilisation du chien de protection, courante en France jusqu’au milieu du XIXème siècle, était tombée en désuétude avec la quasi-disparition des grands prédateurs, à l’exception de certaines vallées des Pyrénées Atlantiques qui n’ont jamais cessé d’utiliser ce chien. Une conduite extensive engendre l’utilisation d’un plus grand nombre de chiens qu’une conduite plus intensive. Celle-ci permet d’asseoir l’autorité du maître sur le chien et le rend plus agréable et facile d’utilisation, sans réduire pour autant son efficacité au troupeau. A chacun son métier Au contraire du chien de conduite, le rôle du chien de protection n'est pas de rassembler le troupeau mais de le protéger contre les attaques d'animaux sauvages et/ou chiens errants. Ce résultat s’explique par l’établissement d’une communication intra-spécifique entre le chien de protection et les chiens divagants. Le patou ou chien de protection du troupeau, est un animal peu aimé des randonneurs.. Nous en voyons de plus en plus et lorsqu’un patou, chien de 70 kg (pour le mâle), vient contre nous en courant et en aboyant fortement, le sentiment de peur est grand. Pour en savoir plus. Tous les étés, dans les pré-Alpes, des randonneurs sont attaqués par des chiens Patou. « On a été obligé de mettre des patous, donc ça veut dire les dresser. Enfin, il s’agit de transférer le jeune chien sur l’exploitation bovine utilisatrice. En Europe, cest en Suisse, en France et en Italie que lon retrouve le plus de chiens de protec… Il est attaché et respectueux à l’égard du troupeau, sûr de lui, dissuasif, sans pour cela faire preuve d’agressivité non justifiée, ni même intervenir physiquement en dehors de son périmètre de protection. Dans les premières semaines qui suivent son intégration, le chiot Montagne des Pyrénées est exclusivement en contact avec le troupeau, le but de l’opération est de faire s’accepter deux espèces (chien et herbivore) qui, au départ, ne sont pas faites pour vivre ensemble. Remboursement garanti dans les 30 jours Livraison gratuite Achetez maintenant et recevez-le dans 2 jours Description. La caméra suit les progrès du chien depuis l’introduction dans le troupeau jusqu’aux estives en passant par l’éducation, les premières sorties et les relations avec les chiens de conduite et les promeneurs. Beaucoup d’espèces prédatrices interrompent une séquence de chasse si elles sont dérangées par un grand chien (Coppinger et Schneider, 1995). Si la proportion des prédations sur bovins en France est sans commune mesure avec celle qui s’opère chaque année sur les ovins et les caprins, l’utilisation de chiens de protection sur bovins pourrait représenter une réponse au problème dans certains cas. Effectivement, les bêtes paissent souvent l'herbe de propriétés privées ou de terrains en location qui ne sont volontairement pas clôturés par les éleveurs afin de laisser le passage accessible aux autres utilisateurs de la montagne. Cliquez ici pour en savoir plus. Appelé patou, pastou en occitan (du vieux français « pastre » qui signifie berger), ce terme désigne à l’origine une race de chien, le Montagne des Pyrénées puis, par extension, tous les chiens destinés à protéger un troupeau ovin ou caprin. Finalement, le comportement du chien de protection à l’approche d’un intrus obéit à une séquence classique : détection – aboiement – interposition – contact (si nécessaire). Son rôle est donc avant tout de décourager l’attaque en impressionnant et, il faut l'admettre, cela fonctionne à merveille avec la plupart d’entre nous ! Le chien de montagne des Pyrénées ou montagne des Pyrénées (dit en langage courant pastou ou patou ; en occitan : pastor ) est une race ancienne de chien de berger, utilisé dans le Sud-ouest de la France et le Nord-est de l'Espagne, en particulier les Pyrénées pour la protection des troupeaux contre les prédateurs, notamment les ours qui y vivent. De caractère indépendant le Patou doit acquérir un minimum d’obéissance et respecter quelques ordres de base. Il vit au rythme de son troupeau sans le déranger. Le chien de protection peut travailler seul mais est plus souvent en groupe, afin de surveiller de vastes portions de territoire. Pourtant, l’étude sur l'efficacité des patous (nom local des chiens "Montagne des Pyrénées") montre l’efficacité de … Association vouée aux éleveurs, aux bergers et plus généralement à tous les professionnels du pastoralisme, La Pastorale Pyrénéenne développe différents moyens pour protéger les troupeaux des prédateurs et autres dangers. Le retour du loup et du lynx et la réintroduction de l’ours ont suscité un regain d’intérêt pour le patou (ou chien de montagne des Pyrénées). Cette intégration doit être individuelle, à ce moment le chiot est séparé de tout congénère, y compris de sa mère et de sa fratrie. Des chiens, dans … Ce berger est un très bon protecteur des maisons. Ainsi a-t-on pu créer un noyau d’individus sélectionnés de façon empirique en complément de la population déjà existante dans les Pyrénées Atlantiques. Si l’éducation du chien de protection est rudimentaire, elle demeure pourtant indispensable. Ainsi dérangé, l’ours préfèrera aller chasser ailleurs. La deuxième phase revient à priver le chiot de sa relation avec l’ « espèce support de socialisation ». Cliquez ici pour en savoir plus. A partir d’expériences vécues par des éleveurs ou des bergers des Pyrénées, il nous montre l’efficacité du Patou, chien de protection. Cette théorie s’applique également aux loups qui comprennent les codes de communication du chien. le chien de protection Dans la grande majorité des cas, l’intervention du chien de protection est dissuasive, et mène rarement à la confrontation physique. >> À lire aussi : Les secrets d'un trek réussi. Il faut savoir que traverser un troupeau bovin peut être interprété par ce dernier comme une agression (surtout s’il y a de jeunes veaux). C’est lui qui crée les conditions favorables à l’attachement du chiot Montagne des Pyrénées au troupeau, il est donc l’acteur principal de cette réussite. Le chien de protection tel que le Montagne Pyrénées (également appelé le « Patou ») est par exemple un moyen de protection efficace permettant de dissuader les prédateurs d’attaquer le troupeau grâce à sa présence permanente avec les animaux. Son rôle est de dissuader tout intrus de s’approcher du troupeau. Mais leur technique de chasse sophistiquée et mieux organisée peut mettre le chien de protection en échec, surtout lorsqu’il est seul et que les loups attaquent sur plusieurs fronts. Si l’intrus ne tient pas compte de l’avertissement et se montre menaçant pour le troupeau, le chien peut alors aller jusqu’à l’affrontement. La technique consiste à effectuer la socialisation inter-espèces sur une espèce « support » (ovine ou caprine) dans une exploitation d’accueil. Chien de protection des troupeaux, le berger de Maremme et Abruzzes a conservé l'esprit d'initiative et le courage de ses parents. Dans son rôle de protection, le patou va sécuriser un périmètre autour de son troupeau, et veille toute approche, humaine comme animale. C’est malheureusement 4 Montagne des Pyrénées, généralement appelé Patou pour les chiens de travail. Pendant cette période, le propriétaire n’a que des contacts limités avec son chiot. De ce fait, l’éleveur joue un grand rôle dans la réussite de la mise place d’un chien de protection. Cette appellation est cependant utilisée pour désigner les chiens de protection des troupeaux – qui sont généralement de grande taille et de couleur claire. Les premiers résultats sont assez concluants. Cliquez ici pour en savoir plus. Contourner le troupeau n’est pas toujours réalisable. Et son éducation dans ce sens commence très tôt. Bien souvent, les chiens plus âgés guident les plus jeunes dans leur apprentissage. Il y a une vingtaine de formateurs de patous en Suisse mais il faut montrer patte blanche – comptez un an d’attente – pour obtenir un chien de protection une fois la demande déposée. Il possède un museau large et long et des yeux sombres très expressifs. Les comportements attendus chez le chien de protection adulte. Au bout de quelques semaines, le chiot considère son lot d’accueil (et plus largement l’espèce d’accueil) comme ami. Visionnez les reportages FR3 midi pyrénées sur la mise en place du chiot réalisés avec les techniciens de la Pastorale Pyrénéenne : Les conditions d’élevage En premier lieu, les caractéristiques de ce chien correspondent largement à la définition énoncée plus haut, il est efficace et adapté à nos contextes à forte fréquentation touristique. En effet, la simple présence d'un chien, par son odeur, est identifiée comme une menace. Le patou est un chien qui défend face aux loups, voire aux ours et aux pumas dans certains pays. Le Montagne des Pyrénées dit « Patou » est un chien de dissuasion qui a pour fonction de protéger les troupeaux. Ces caractéristiques leurs permettent d’être bien acceptées par les troupeaux. Enfin, dans la mesure où cette race correspond aux attentes des utilisateurs, il convient de l’utiliser ce qui contribue à la préservation du patrimoine pyrénéen. Beaucoup de races différentes sont utilisées, les plus répandues étant le Montagne des Pyrénées et le berger de Maremme des Abruzzes. Face au chien, gardez votre calme et faites demi-tour lentement ou bien arrêtez-vous : le chien vous flairera, reconnaitra un humain puis, après vous avoir accompagné un moment pour s’assurer de vos intentions, repartira vers son troupeau. Redoutable arme de dissuasion contre les prédateurs, le patou effraie souvent le randonneur par ses furieux aboiements. De l’Himalaya à l’Europe en passant par le Moyen Orient, chaque région a développé son type de chien de protection, aujourd’hui on recense plus de 40 races à la corpulence imposante : Dogue du Tibet, Mastin espagnol, Berger d’Anatolie, Maremme Abruzzes, et pour la France le Montagne des Pyrénées ou Patou. MonGR.fr vous explique les bons réflexes à adopter en cas de rencontre. Le chien de protection a pour fonction de dissuader tout intrus de s’approcher du troupeau. Entre 1994 et 1996, un suivi de l’intégration pastorale des chiens est effectué par Joël Pitt de l’APAP (Association pour la Promotion des Animaux de Protection) et Pascal Wick de l’association ARTUS. Des brebis/chèvres non suitées ou mieux des agnelles/chevrettes de renouvellement correspondent à ce type d’animaux. Dans ce cas, une cohabitation doit se faire le temps de votre passage. C’est un chien naturellement capable de prendre lui-même les décisions qui s’imposent. © Création du site Internet et référencement . Aujourd’hui, La Pastorale Pyrénéenne porte cette action et dispose de 3 techniciens couvrant ainsi l’ensemble du massif pyrénéen. La relation à l’homme Si rien ne vient perturber le troupeau, l’activité du chien est relativement réduite, il se montre souvent en position de repos, allongé, assoupi. Nous vous conseillons donc de rester très vigilants et de bien vous renseigner avant de partir afin d'identifier les zones où se trouvent des chiens de protection et éviter de s’y hasarder avec l’animal de compagnie. De la même façon, traverser un troupeau sur lesquels travaillent des chiens protection, ou brandir un bâton peut être interprété comme des menaces auxquelles les chiens sont susceptibles de répondre. - Ne surtout pas tenter de caresser ou nourrir un patou, un mouton, ou un agneau, le chien interprèterait cela comme une agression ; - Ne faites pas de gestes brusques ou dominateurs pouvant effrayer le chien. Le patou ou le chien de protection : quelle attitude adopter ? Cette agression peut engendrer une charge de la part des vaches. Mais dès que survient un bruit, une odeur ou un mouvement suspect, il retrouve alors sa vigilance, ne laissant rien approcher. La liste des conseils élémentaires pour randonner avec son chien. Le chien de protection est efficace face à tous types de prédateurs (chiens divagants, faune sauvage (ours, loup, corbeau,…) ou encore contre le vol. L’efficacité du chien de protection sur des chiens divagants a été mise en évidence. Plusieurs raisons expliquent cela. Avant de partir, localisez les zones de pâturages auprès des offices de tourisme, des maisons de montagne, ou auprès d’autres randonneurs afin de les éviter au maximum. Il a pour seule fonction de veiller à la tranquillité du troupeau et de dissuader tout intrus de s’en approcher. Si vous rencontrez un troupeau, il vaut mieux garder vos distances et contourner l’aire de pâturage ou de repos du bétail. Dans ce cadre, il est important de contourner largement l’aire de pâturage des animaux (ovins, bovins, caprins), quitte à se détourner un moment du sentier balisé, puisqu’il convient de respecter la quiétude du troupeau et d’assurer la sécurité de chacun.   Depuis 1997, différentes associations ont porté l’action « chiens de protection ». Si l’éleveur/berger doit appliquer un protocole éducatif pour obtenir un chien de protection adapté à nos contrées, les autres utilisateurs de l’espace pastoral doivent comprendre qu’il est indispensable de respecter quelques règles de bonne conduite lorsqu’on aborde un troupeau quel qu’il soit. La responsabilité éventuelle du propriétaire, de l'éleveur ou du berger en cas de blessures involontaires causées à des tiers est souvent évoquée. Randonnée : que faire en cas de foudroiement, Découvrir Randonnée : que faire en cas de foudroiement, Purifier l'eau en randonnée : nos conseils, Découvrir Purifier l'eau en randonnée : nos conseils, Acrophobie : nos conseils pour vaincre la peur des hauteurs, Découvrir Acrophobie : nos conseils pour vaincre la peur des hauteurs, Conditions générales d'utilisation du site mongr. Mais gare au chien de protection qui veille au grain ! Suite à des premières attaques de loup sur des troupeaux ovins au cours de l’été 1993, le Parc National du Mercantour initie une expérience de mise en place de chiens de protection. Surtout que je me suis fait mordre enfant par un chien, donc un chien sans montrer patte blanche, n’est pas mon ami ! Ainsi, lorsque le troupeau à protéger est potentiellement exposé à des attaques de groupes de chiens divagants ou de meutes de loups, il convient d’utiliser plusieurs chiens de protection (2, 3, 4, voire 5). Nous regroupons ici quelques conseils utiles émanant d'un jeune berger sympathique avec qui nous avions longuement discuté lors d'une itinérance à VTT BUL dans le Dévoluy, ainsi que du site du parc national des Ecrins. Dans les Pyrénées une seule race est utilisée, il s’agit du chien Montagne des Pyrénées que l’on appelle aussi localement « Patou ». Dans ce cas précis, les chiens s’opposent au prédateur en le harcelant et lui tiennent tête par des feintes et des esquives. Face à la menace, Il est recommandé de ne pas amener son chien de compagnie lors de vos randonnées en hautes montagnes afin d'éviter tout conflit d'usage avec les troupeaux, mais également pour limiter le dérangement de la faune sauvage. Face à l’ours, il convient également d’utiliser au moins deux ou trois chiens de protection en raison de la disproportion du rapport de force. L’objectif de la Pastorale Pyrénéenne est également de promouvoir et de vulgariser les différentes techniques de protection afin d’aider les bergers et autres professionnels à préserver au mieux leurs troupeaux grâce à un soutien et un appui concrets. Glissé dès son plus jeune âge au milieu des brebis, le chiot doit d’abord être accepté par le troupeau pour ne plus jamais le quitter, de jour comme de nuit, aussi bien l’été dans les pâturages que l’hiver dans les bergeries. MonGR.fr vous explique les bons réflexes à adopter en cas de rencontre. Facilitez-vous la rando avec RandoPass et GR @ccess ! Généralement, sa seule présence physique, ses patrouilles, le marquage du territoire, ses aboiements et son interposition suffisent à faire fuir les agresseurs potentiels (chiens divagants, renards, corvidés, sangliers, ours,…). Devenu un partenaire efficace de la protection des troupeaux contre la prédation de chiens errants, du loup, du lynx ou de l'ours, le "Montagne des Pyrénées" plus connu sous le nom de "patou" suscite parfois des réserves. Origine du Chien de montagne des Pyrénées . Le patou ou le chien de protection : quelle attitude adopter ? Les récentes expériences de blessures exercées sur les chiens de protection, par les loups, s’expliquent en partie par le fait que, un jeune Patou, va souvent, trop vite, au contact, sur le canidé, les vieux chiens expérimentés, au contraire cherchent uniquement à s’interposer, d’autres quand ils sont en nombre, ne participent pas directement, les uns se reposant sur les autres, en particulier quand une … Le Montagne des Pyrénées dit « Patou » est un chien de dissuasion qui a pour fonction de protéger les troupeaux. Le travail mené en France dans le cadre de la protection des troupeaux, sur ce type de chien et plus spécifiquement sur le Montagne des Pyrénées (également appelé "Patou des Pyrénées"), a pu se faire notamment grâce à René Schmitt de l’ITOVIC (Institut Technique de l’Elevage Ovin et Caprin) dans la Drôme (de 1985 à 1989), et à quelques éleveurs ovins et caprins. Le chien de protection n’affrontera l’intrus que si ce dernier agresse le troupeau ou porte atteinte à sa propre intégrité physique. En se basant sur des cas concrets pyrénéens (surtout avec des brebis), le DVD de 40 minutes explique le rôle du chien Patou comme chien de protection. Le terme de "pastou" (prononcer : patou), dérivé du mot "pastre" = berger en vieux français, désigne donc un chien de berger comme on l'entendait dans les temps anciens. Cliquez ici pour en savoir plus. Il est attaché et respectueux à l’égard du troupeau, sûr de lui, dissuasif, sans pour cela faire preuve d’agressivité non justifiée, ni même intervenir physiquement en dehors de son périmètre de protection. Très actif, il est efficace face à tous types de prédateurs (chiens divagants, faune sauvage…) ou encore contre le vol. Le Patou est un chien très ancien puisqu’il est apparu au Moyen-Âge. Dans la région des Pyrénées, la réintroduction de l'ours a incité certains bergers à reprendre des chiens de protection de troupeau comme le Patou. Sans parler du temps de travail en plus pour ramener les brebis près des bâtiments la nuit, les éleveurs ont dû apprendre à faire leur métier avec des chiens de protection. En effet, la simple présence d'un chien, par son odeur, est identifiée comme une menace. Une socialisation réussie est le résultat d’un subtil dosage entre attachement au troupeau et intérêt pour l’homme. Des expériences concluantes ont été menées par des éleveurs de la Drôme et de l’Ariège, et suivies par les techniciens de La Pastorale Pyrénéenne. Le Patou vit toute l'année avec eux : l'été en montagne, et l'hiver dans la bergerie. A chacun son métier Au contraire du chien de conduite, le rôle du chien de protection n'est pas de rassembler le troupeau mais de le protéger contre les attaques d'animaux sauvages et des chiens errants. Il s’agit ensuite d’habituer le reste du troupeau à la présence du chiot en incorporant progressivement de nouveaux animaux. Aujourdhui, la Fédération Cynologique Internationale dénombre environ 25 races de chiens de protection de troupeau dans le monde. Il est préférable que l’intégration du chiot ait lieu dans un espace confiné afin de forcer les échanges. Très actif, il est efficace face à tous types de prédateurs (chiens divagants, faune sauvage…) ou encore contre le vol. Effectivement, les bêtes paissent souvent l'herbe de propriétés privées ou de terrains en location qui ne sont volontairement pas clôturés par les éleveurs afin de laisser le passage accessible aux autres utilisateurs de la montagne. Le chien de protection tel que le Montagne Pyrénées (également appelé le « Patou ») est par exemple un moyen de protection efficace permettant de dissuader les prédateurs d’attaquer le troupeau grâce à sa présence permanente avec les animaux. Ainsi, les naisseurs ne peuvent être que des éleveurs ovins ou caprins… Il est donc logique que la mère des chiots soit une chienne de protection. Croiser des troupeaux de moutons ou de chèvres en randonnée est chose courante.