Notre assassin renonce à son art inhumain ; NeDurant les premiers ans du Parnasse françois, Ne peut plaire à l’esprit, quand l’oreille est blessée. Boileau - Œuvres poétiques, édition 1872.djvu, Boileau - Œuvres poétiques, édition 1872.djvu/9. Fait partout au mérite ignorer l’indigence ! Le mène en sa maison de superbe structure : Là ce balcon s’enferme en un balustre d’or. Un sot trouve toujours un plus sot qui l’admire. On a beau réfuter ses vains raisonnemens : D’un salon qu’on élève il condamne la face ; From Wikisource < 1911 Encyclopædia ... Elégies, mascarades ct bergeries in 1565. Mais sachez de l’ami discerner le flatteur. Nicolas Boileau-Despréaux: L'Art poétique / Die Dichtkunst. Fiers du honteux honneur[16] d’avoir su l’éviter ? Et le vers sur le vers n’osa plus enjamber. Aux auteurs de ce temps sert encor de modèle. Ne soit d’une voyelle en son chemin heurtée. Pense que rien n’échappe à sa débile vue. Le vers se sent toujours des bassesses du cœur. Übersetzt u. herausgegeben von Ute u. Heinz Ludwig Arnold. — Tout le monde l’admire. N’attend pas pour dîner le succès d’un sonnet. Ni prendre pour génie un amour de rimer : Des traits d’esprit semés de temps en temps pétillent. Places de la Franche-Comté prises en plein hiver. Qu’un torrent débordé qui, d’un cours orageux, « De ce vers, direz-vous, l’expression est basse. Chant I. Im ersten Teil des Chant I (1-26) [7] läßt sich Boileau allgemein über die Verskunst aus, wobei besonders der Dichter François de Malherbe (1555-1628) als Vorbild diente. Que Racine, enfantant des miracles nouveaux. Charles IX., who succeeded his brother after a very short time, was even better inclined to him than Henry and Francis. PoÔ vous donc qui, brûlant d’une ardeur périlleuse, De méchant médecin devient bon architecte. L’un l’autre vainement ils semblent se haïr ; ): L'ode, en cas de toute liberté poétique. Toujours loin du droit sens vont chercher leur pensée : Aux yeux de leurs lecteurs rendent le vice aimable. Tirer de son travail un tribut légitime[9]; SuN’offrez rien au lecteur que ce qui peut lui plaire. Il vous comble partout d’éloges fastueux. De votre esprit tremblant lèvera les scrupules. ), Dernière modification le 27 novembre 2020, à 13:03, Boileau - Œuvres poétiques/L’Art poétique, https://fr.wikisource.org/w/index.php?title=Boileau_-_Œuvres_poétiques/L’Art_poétique/Chant_I&oldid=10903186, licence Creative Commons Attribution-partage dans les mêmes conditions. De mensonges grossiers souilla tous les écrits ; Le rhume à son aspect se change en pleurésie, De tous ses amis morts un seul ami resté L’ART POÉTIQUE. ApMais quoi ! FaMuses, dictez sa gloire à tous vos nourrissons : Un auteur qui, pressé d’un besoin importun, L’un meurt vide de sang, l’autre plein de séné ; Et montra pour rimer des chemins tout nouveaux. Mais ne vous rendez pas dès qu’un sot vous reprend. Et font d’un art divin un métier mercenaire. Si le terme est impropre, ou le tour vicieux : Le Parnasse oublia sa première noblesse, Que toujours le bon sens s’accorde avec la rime : Apollon ne promet qu’un nom et des lauriers. — Préface pour les éditions de 1666 à 1669 33. De ses héros sur lui forme tous les tableaux ; » ReEnfin Malherbe[13] vint, et, le premier en France, Que de villes forcées ! Halle (Saale) 1968, S. 31-41. D’un si riche ornement veulent priver la scène, D’un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Notre siècle est fertile en sots admirateurs ; Mais enfin l’indigence amenant la bassesse, Et je me sauve à peine au travers du jardin. Et de tous vos défauts les zélés adversaires. Aimez qu’on vous conseille, et non pas qu’on vous loue. Tout doit tendre au bon sens : mais pour y parvenir — Ce mot me semble froid, N’Que les vers ne soient pas votre éternel emploi, Hrsg. Et, jusqu’à d’Assouci, tout trouva des lecteurs. Pour consulter la liste des textes lus, cliquez ici. N’allez pas sur des vers sans fruit vous consumer, Jamais sans l’épuiser n’abandonne un sujet. Ne descendons jamais dans ces lâches intrigues : L’amour le moins honnête, exprimé chastement, Dispersés dans les bois couroient à la pâture : Le Parnasse parla le langage des halles ; J’évite d’être long, et je deviens obscur ; Où sont ces grands guerriers dont les fatales ligues ». Chaque vers qu’il entend le fait extasier. Quelquefois dans sa course un esprit vigoureux, (B. Son ami le conçoit, et mande son maçon. Trompa les yeux d’abord, plut par sa nouveauté. En vain l’esprit est plein d’une noble vigueur ; Des vulgaires esprits malignes frénésies[8]. Fuyez de ces auteurs l’abondance stérile, In 1674 appeared 'Le lutrin" which, lighter in tone, still deserves a certain degree of admiration. EtMais n’allez point aussi, sur les pas de Brébeuf, François Mansart, architecte, inventeur des mansardes, né à Paris en 1598, mort en 1666, oncle de Jules Hardouin Mansart qui construisit le château de Versailles, l'hôtel des Invalides, etc., et mourut en 1708. Considered to have had an important influence on French literature, as both a poet and … Mais de ce style enfin la cour désabusée SATIRES. CHANT I. Pe C’est en vain qu’au Parnasse un téméraire auteur Pense de l’art des vers atteindre la hauteur : S’il ne sent point du ciel l’influence secrète, Si son astre en naissant ne l’a formé poëte, Dans son génie étroit il est toujours captif ; Pour lui Phébus est sourd, et Pégase est rétif. Seconder votre ardeur, échauffer vos esprits, Homère aux grands exploits anima les courages. Sans la langue, en un mot, l’auteur le plus divin, Tel s’est fait par ses vers distinguer dans la ville, Boileau - Œuvres poétiques, édition 1872.djvu, Boileau - Œuvres poétiques, édition 1872.djvu/9, Saint-Amand, dont il est ici question, s’était fait remarquer par quelques vers pleins de verve. Un vil amour du gain, infectant les esprits, Et, libre du souci qui trouble Colletet[10], Il ne pardonne point les endroits négligés, Soyez-vous à vous-même un sévère critique. Mais sa muse, en françois parlant grec et latin, Mais du discours enfin l’harmonieuse adresse Et désormais, la règle et l’équerre à la main, Mon esprit aussitôt commence à se détendre ; Ville assiégée par Louis XIV, et prise le 29 juin 1673. Que la raison conduise et le savoir éclaire, Pour tant d’heureux bienfaits, les Muses révérées De là sont nés ces bruits reçus dans l’univers, Oeuvres en prose. Qui, bannissant l’amour de tous chastes écrits, Dans son génie étroit il est toujours captif ; [2] 2.1. Enfin, pour abréger un si plaisant prodige, L’ouvrage le plus plat a, chez les courtisans, (Hrsg. Les stances avec grâce apprirent a tomber, Despréaux « m’a assuré, dit Louis Racine, qu’il n’avoit fait ces deux vers que pour mon père qui retiroit quelque profit de ses tragédies. Table des Matières-01- Présentation-02- Chant I-03- Chant II-04- Chant III-05- Chant IV Mais quel heureux auteur, dans une autre Enéide, Partout joigne au plaisant le solide et l’utile. Je saute vingt feuillets pour en trouver la fin, Aux plus savans auteurs, comme aux plus grands guerriers, Faites-vous des amis prompts à vous censurer ; Cette contagion infecta les provinces, Et laissa la province admirer le Typhon[7]. On peut avec honneur remplir les seconds rangs ; Mais un froid écrivain ne sait rien qu’ennuyer. Villon sut le premier, dans ces siècles grossiers, Il compte des plafonds les ronds et les ovales ; Et partout des esprits ses préceptes vainqueurs, SaDans Florence jadis vivoit un médecin, Bustamente, Mexico, 1841). BOILEAU-DESPREAUX, NICOLAS (1636–1711), French poet and critic, was born on the 1st of November 1636 in the rue de Jerusalem, Paris. Only in Spain, where Lope de Vega published his New Art of Writing Plays (1609), written out of his experience… Brébeuf est l’auteur d’une traduction de la. Rendit plus retenus Desportes[11] et Bertaut[12]. Lui seul y fit longtemps la publique misère : N’Pour moi, qui, jusqu’ici nourri dans la satire, The theory had of course been enunciated in the Art poétique of J. C. Scaliger in 1561, and subsequently by other writers, but there is no doubt that it was the action of Chapelain that transferred it from the region of theory to that of actual practice. EsQuoi que vous écriviez, évitez la bassesse : Vers ce vainqueur rapide aux Alpes vous appelle. Cultivez vos amis, soyez homme de foi : Ne soutient pas des yeux le regard pénétrant. Il composa d’abord d’assez bons vers latins, puis en composa en français qui ne valaient rien. Son esprit se complaît dans ses faux jugemens ; Blâme des plus beaux vers la noble hardiesse. « J’ai oui de mes oreilles, dit Huet, Pierre Corneille donner la préférence à Lucain sur Virgile. Mais tout ce beau discours dont il vient vous flatter Satires -- t. 2. Ce poëte orgueilleux, trébuché de si haut, Apollon travesti devint un Tabarin[6]. Historical Mechanical Engineering Landmark. Vous donne en ces réduits, prompts à crier merveille ! EtSurtout qu’en vos écrits la langue révérée Un style trop égal et toujours uniforme S’en va, mal à propos, d’une voix insolente, Tous les hommes suivoient la grossière nature, Aber kräftiger als der Meister des Art poétique wiederholt er die paulinische Losung, für Kinder sei die Milch, für Männer starke Speise, und der Gegner niederdeutscher Dialektpoesie ist doch zu eigenrichtig, um sich eine correcte Sprache dictiren zu lassen und meißnischer oder schlesischer Anmaßung gegenüber auf seine „preußischen“ Wörter zu verzichten. Dédaigna de ces vers l’extravagance aisée, Des champs trop paresseux vint hâter les moissons. Ouvrier estimé dans un art nécessaire, Qui ne sait se borner ne sut jamais écrire. Ronsard, qui le suivit, par une autre méthode. Est souvent chez Barbin entouré d’acheteurs. Art poétique book. Et Gombaut tant loué garde encor la boutique. Œuvres poétiques (Boileau), Imprimerie générale, 1872. collection L’ART POÉTIQUE Nicolas Boileau Imprimerie générale 1872 Paris C L’ART POÉTIQUE Boileau - Œuvres poétiques, édition 1872.djvu Boileau - Œuvres poétiques, édition 1872.djvu/9 1 Et vous montrer de loin la couronne et le prix. Ne corrompt point le cœur en chatouillant les sens : Nicolas Boileau alias Despréaux oder Boileau-Despréaux (* 1.November 1636 in Paris; † 13. Il trépigne de joie, il pleure de tendresse ; Est toujours, quoi qu’il fasse, un méchant écrivain. N’allons point à l’honneur par de honteuses brigues. Ce fichier fait partir du projet Wikisource sonore. Du mérite éclatant cette sombre rivale Ne suit point un auteur qu’il faut toujours chercher. Quelques vers toutefois qu’Apollon vous inspire, In 1660 Boileau published the "Epistles", more serious in tone and also more polished in style. Bd. Tout ce qu’on dit de trop est fade et rebutant ; Horace a bu son soûl quand il voit les Ménades ; N’offrent jamais de vous que de nobles images. Tout est charmant, divin : aucun mot ne le blesse ; On lit peu ces auteurs, nés pour nous ennuyer, La poésie de Malherbe a tous les mérites que lui reconnait Boileau dans ce passage. Mais souvent un esprit qui se flatte et qui s’aime Que toujours dans vos vers le sens coupant les mots, MaSouvent dans son orgueil un subtil ignorant Mais ce parfait censeur se trouve rarement : Dupérier. Il me promène après de terrasse en terrasse ; Ne peut pas, dira-t-on, subsister de fumée ; Réglant tout, brouilla tout, fit un art à sa mode[10], Dernière modification le 27 novembre 2020, à 13:05, Boileau - Œuvres poétiques/L’Art poétique, https://fr.wikisource.org/w/index.php?title=Boileau_-_Œuvres_poétiques/L’Art_poétique/Chant_IV&oldid=10903193, licence Creative Commons Attribution-partage dans les mêmes conditions. Je sais qu’un noble esprit peut, sans honte et sans crime, I. Selon que notre idée est plus ou moins obscure. Ici s’offre un perron ; là règne un corridor ; De ces sauvages mœurs adoucit la rudesse, PeFaites choix d’un censeur solide et salutaire, Eût instruit les humains, eût enseigné des lois, Soyez simple avec art, Traitent d’empoisonneurs et Rodrigue et Chimène. La force tenoit lieu de droit et d’équité ; À les protéger tous se croit intéressé, EsTravaillez à loisir, quelque ordre qui vous presse. Dépouillez devant eux l’arrogance d’auteur ; Le sujet ne veut pas de vulgaires efforts. ». Tout reconnut ses lois ; et ce guide fidèle Hrsg. Boileau, Nicolas — (1636 1711) poet, critic of bourgeois background, Nicholas Boileau, or Boileau Despréaux, as he is known, was born in Paris and educated at the sorbonne. C’est peu d’être agréable et charmant dans un livre, Nicolas Boileau’s most popular book is L'Art Poétique. Qu’ils soient de vos écrits les confidens sincères, Ainsi toujours constant à ne se point dédire. Et veut mettre à profit son divertissement. QuNe vous enivrez point des éloges flatteurs, Chanter du peuple hébreu la fuite triomphante, DeSon exemple est pour nous un précepte excellent. Dans un pré plein de fleurs lentement se promène, Tel excelle à rimer qui juge sottement ; Un style si rapide, et qui court en rimant, 1. Que Corneille, pour lui rallumant son audace, Boileau hatte Glück mit seinem Art poétique: Dank des langandauernden Erfolgs der Autoren, gemäß deren Dichtungspraxis er seine Theorien formulierte (u. a. die befreundeten La Fontaine, Molière und vor allem Racine), wurde sein Werk auch selbst zu einem maßgeblichen, „klassischen“ Text. Allusion à Scudéri, qui dans son poème l’, Boileau, malgré la faveur dont il jouissait auprès de Louis XIV et de Mme de Maintenon, ne pouvait pardonner à Scarron d’avoir mis en vogue le genre burlesque et bouffon, dans son. Introduits par l’oreille, entrèrent dans les cœurs. TrNe vous flétrissez point par un vice si bas. Au temps de Boileau on prononçait françois comme lois, et le vers rimait ainsi aussi bien à l’oreille qu’aux yeux. — Ah ! Un fou du moins fait rire, et peut nous égayer , Qu’un amas quelquefois de vains admirateurs Literatur Alexandre, Didier u.a. Vous me verrez pourtant, dans ce champ glorieux, Qui, de ses vains écrits lecteur harmonieux, Tel écrit récité se soutint à l’oreille, Qui, dans l’impression au grand jour se montrant[4], Empruntent d’elle seule et leur lustre et leur prix[3]. Il quitte enfin la ville, en tous lieux détesté. S’ils pensoient ce qu’un autre a pu penser comme eux. Et dont le crayon sûr d’abord aille chercher. Oeuvres en prose -- t. 4. Boileau — Œuvres poétiques, Imprimerie générale, 1872, Volume 1 (p. 213-220). Devoient à ce torrent opposer tant de digues ? EtQue votre âme et vos mœurs, peintes dans vos ouvrages, Le meurtre s’exerçoit avec impunité. Si le sens de vos vers tarde à se faire entendre, Un vers étoit trop foible, et vous le rendez dur ; Son nom vaut mieux pour eux que toutes vos leçons. AjC’est peu qu’en un ouvrage où les fautes fourmillent, März 1711 ebenda) war ein französischer Autor.Boileau wurde lange Zeit uneingeschränkt zu den großen französischen Klassikern gerechnet, was später von einer Literaturgeschichte, die nur schriftliche Zeugnisse gelten ließ, relativiert wurde. Que d’un art délicat les pièces assorties (B.) Le soir entend crier ses entrailles à jeun, März 1711 ebenda) war ein französischer Autor, der lange uneingeschränkt zu den großen französischen Klassikern gerechnet wurde, heute aber nur noch als wichtige Figur der Literaturgeschichte gilt.. Leben und Werk. Il est dans tout autre art des degrés différens, Vous animer du moins de la voix et des yeux ; Bientôt ressuscitant les héros des vieux âges, von Rita Schober. Tourna des triolets, rima des mascarades, The rapid change of sovereigns did Ronsard no harm. Malherbe d’un héros peut vanter les exploits ; Déjà Dôle et Salins[14] sous le joug ont ployé ; Qui jamais de Lucain n’a distingué Virgile[7]. Et les mots pour le dire arrivent aisément. Gustave Eiffel (1832-1923) began aerodynamic testing by dropping various body shapes attached to a drop test machine guided by a vertical cable suspended from the Eiffel Tower. Je ne puis estimer ces dangereux auteurs Colletet était un poète malheureux qui n’était pas toujours assuré de pouvoir dîner. À des refrains réglés asservit les rondeaux, L’Art poétique. Mettent leur Apollon aux gages d’un libraire, Là le fils orphelin lui redemande un père ; N’y forment qu’un seul tout de diverses parties, Plus enclin à blâmer que savant à bien faire. Le chemin est glissant et pénible à tenir ; III. II n’est point de degrés du médiocre au pire ; Rassembla les humains dans les forêts épars, Il voulait les réciter à tout le monde, et entreprit un jour Boileau malgré lui dans une église. Nicolas Boileau. Aimez donc la vertu, nourrissez-en votre âme : Sont d’un nuage épais toujours embarrassées ; Qui toujours sur un ton semblent psalmodier. Si son astre en naissant ne l’a formé poëte, Hésiode à son tour par d’utiles leçons, Ne soit jamais l’objet d’un illustre écrivain. Enferma les cités de murs et de remparts, Stuttgart 1967 (= Universalbibliothek, 8523), S. 23-35. Aussitôt il vous quitte ; et, content de sa muse. Il était important de bien rimer des conseils sur la rime, et ces vers peuvent être considérés comme un modèle. Voulez-vous faire aimer vos riches fictions ? Fuyez ces lieux charmans qu’arrose le Permesse : Vie de Boileau. Votre construction semble un peu s’obscurcir : ↑ Vers 191 et 192 du premier chant de l’Art poétique. But the work for which he is especially noted is his "History of the Society of Jesus in New Spain" (ed. Benserade[11] en tous lieux amuse les ruelles ; Distingua le naïf du plat et du bouffon, NeIl est certains esprits dont les sombres pensées On sait de cent auteurs l’aventure tragique : Boileau se montre ici trop sévère pour Ronsard, qui a laissé de charmants sonnets. Prenez mieux votre ton. LaUn sage ami, toujours rigoureux, inflexible, l’art poétique SATIRES. Jean Regnault de Segrais, né à Caen en 1625, mort en 1701, auteur d’églogues et d’une traduction de l'. monsieur, pour ce vers je vous demande grâce, La rime, au bout des mots assemblés sans mesure, L’esprit rassasié le rejette à l’instant : Mon esprit n’admet point un pompeux barbarisme, Pour s’égaler à lui cherche à le rabaisser. Ce ne sont que festons, ce ne sont que couronnes, Ce--Bases et chapiteaux, pilastres et colonnes. Hâtez-vous lentement ; et, sans perdre courage, Pour lui Phébus est sourd, et Pégase est rétif. Il composa d’abord d’assez bons vers latins, puis en composa en français qui ne valaient rien. Baden-Baden 1950, S. 286-287. Et, loin de la gêner, la sert et l’enrichit. Les tigres amollis dépouilloient leur audace ; Et pour la rattraper le sens court après elle. Satires, Imprimerie générale, 1872, Volumes 1 et 2 (p. 247-248). L’ignorance toujours est prête à s’admirer. Que de moissons de gloire en courant amassées ! Boileau - Œuvres poétiques/Satires. Pense de l’art des vers atteindre la hauteur : De l’aspect du supplice effraya l’insolence, Il faut savoir encore et converser et vivre. Boileau hatte Glück mit seinem Art poétique: Dank des langandauernden Erfolgs der Autoren, gemäß deren Dichtungspraxis er seine Theorien formulierte (u. a. die befreundeten La Fontaine, Molière und vor allem Racine), wurde sein Werk auch selbst zu einem maßgeblichen, „klassischen“ Text. Que ce style jamais ne souille votre ouvrage. Pensant fuir un écueil, souvent vous vous noyez. Déjà de bâtimens parle comme Mansart[1] : Par ce sage écrivain la langue réparée Cet ordre fut, dit-on, le fruit des premiers vers. L’endroit que l’on sent foible, et qu’on se veut cacher. Un auteur vertueux, dans ses vers innocens, Son père cependant avait mieux réussi. Il renvoie en leur lieu les vers mal arrangés, Si l’or seul a pour vous d’invincibles appas, Son feu n’allume point de criminelle flamme. Read reviews from world’s largest community for readers. Au joug de la raison sans peine elle fléchit, Ils croiroient s’abaisser, dans leurs vers monstrueux, En vain brille à nos yeux, il faut qu’il nous endorme. La vérité n’a point cet air impétueux. » Suspende l’hémistiche, en marque le repos. Aux bords du Rhin tremblant conduira cet Alcide ? Nicolas Boileau has 227 books on Goodreads with 567 ratings. Vous avez sur ses vers un pouvoir despotique Halle (Saale) 1968, S. … Galien, écrivain et praticien habile, fut le médecin de l’empereur Marc Aurèle, au deuxième siècle de l’ère chrétienne. Fuyez des mauvais sons le concours odieux : Quelquefois du bon or je sépare le faux, Imitons de Marot l’élégant badinage, Le maçon vient, écoute, approuve et se corrige. EtÉcoutez tout le monde, assidu consultant : Qu’aux accords d’Amphion les pierres se mouvoient, Une table des matières dynamique permet d'accéder directement aux différentes sections. C’est lui qui vous dira par quel transport heureux Tous les auteurs que cite Boileau nous sont aujourd’hui complètement inconnus. Je vous l’ai déjà dit[6], aimez qu’on vous censure, QuAuteurs, pour les chanter redoublez vos transports : Et poursuit de ses vers les passans dans la rue. Boileau, wie er im Deutschen in der Regel genannt wird, wurde als fünfzehntes Kind (aus der zweiten Ehe) seines Vaters, eines bürgerlichen Pariser Juristen geboren, der jedoch stolz auf adelige Vorfahren verwies. Racan chanter Philis, les bergers et les bois : Savant hâbleur, dit-on, et célèbre assassin. The same Despréaux was derived from a small property at Crosne near Villeneuve Saint-Georges. Courez du bel esprit la carrière épineuse, Débrouiller l’art confus de nos vieux romanciers. Que le début, la fin répondent au milieu ; Fera marcher encor les rochers et les bois ; L’un n’est point trop fardé, mais sa muse est trop nue ; L’autre a peur de ramper, il se perd dans la nue. Je condamne sa faute en partageant ses larmes. Que ces vers où Motin se morfond et nous glace. EmLa plupart, emportés d’une fougue insensée, Et, sans ceux que fournit la ville et la province, Mais aussi pardonnez, si, plein de ce beau zèle, He was the fifteenth child of Gilles Boileau, … Il fut remarqué par Richelieu et avait été de l’Académie française. En tous lieux aussitôt ne courez pas les lire. Ajoutez quelquefois, et souvent effacez. Qui de l’honneur, en vers, infâmes déserteurs, Et ne vous chargez point d’un détail inutile. Que jamais du sujet le discours s’écartant Trop resserré par l’art, sort des règles prescrites, Fit sentir dans les vers une juste cadence, En vain vous me frappez d’un son mélodieux, Laissant de Galien[2] la science suspecte, L’esprit à la trouver aisément s’habitue ; EtLa nature, fertile en esprits excellens. Mais lorsqu’on la néglige, elle devient rebelle ; Boyer est à Pinchêne égal pour le lecteur ; Nicolas Boileau-Despréaux: Art poétique / Die Dichtkunst. L'Voulez-vous du public mériter les amours ? Trafiqua du discours et vendit les paroles. Que de son nom, chanté par la bouche des belles, Pour aider à ce projet et devenir à votre tour donneur de voix, cliquez ici. Passer du grave au doux, du plaisant au sévère ! LaUn auteur quelquefois trop plein de son objet N’aille chercher trop loin quelque mot éclatant. Ainsi tel, autrefois qu’on vit avec Faret[1] Ici le sens le choque, et plus loin c’est la phrase. QuHeureux qui, dans ses vers, sait d’une voix légère Qu’en savantes leçons votre muse fertile Chant I. Chant III CHANT II. Gardez-vous d’imiter ce rimeur furieux[5] Scudéri disoit toujours pour s’excuser de travailler si vite, qu’il avoit ordre de finir. Et de son tour heureux imitez la clarté. Le vers le mieux rempli, la plus noble pensée N’Il est vrai : mais enfin cette affreuse disgrâce Mais souvent sur ses vers un auteur intraitable Epîtres. Marque moins trop d’esprit, que peu de jugement. De tous ces faux brillans l’éclatante folie. II. C’est un titre chez lui pour ne point l’effacer : Mais je ne puis souffrir ces auteurs renommés, Contre lui chez les grands incessamment cabale, Dans ces affreux assauts du soleil éclairés ? Furent d’un juste encens dans la Grèce honorées ; Permission (Reusing this file) Voir ci-dessous. Et, poursuivant Moïse au travers des déserts, Soi-même se noyant pour sortir du naufrage ; CoQuelque sujet qu’on traite, ou plaisant, ou sublime, Et sur les murs thébains en ordre s’élevoient. Et par lui la migraine est bientôt frénésie. N’excite point en nous de honteux mouvement. Court avec Pharaon se noyer dans les mers[2]. — Ce tour ne me plaît pas. LeFuyez surtout, fuyez ces basses jalousies. Un sublime écrivain n’en peut être infecté ; L’Art poétique | FB Editions, Boileau, Nicolas | ISBN: 9781505316179 | Kostenloser Versand für alle Bücher mit Versand und Verkauf duch Amazon. Qu’un mot dans son ouvrage ait paru vous blesser. Satires. C’étoit un riche abbé, fou de l’architecture. Le caprice tout seul faisoit toutes les lois[9]. N’Craignez-vous pour vos vers la censure publique ? Et, pour finir enfin par un trait de satire. Ni d’un vers ampoulé l’orgueilleux solécisme. On ne vit plus en vers que pointes triviales ; Il voulait les réciter à tout le monde, et entreprit un jour Boileau malgré lui dans une église. Un lecteur sage fuit un vain amusement, Nicolas Boileau alias Despréaux oder Boileau-Despréaux (* 1.November 1636 in Paris; † 13. Au mépris du bon sens, le burlesque effronté[5] Je le retrancherois. Du sein d’un prêtre ému d’une divine horreur, Censeur un peu fâcheux, mais souvent nécessaire, Son livre, aimé du ciel, et chéri des lecteurs, Rapporta jeune encor, du commerce d’Horace ; Répondra-t-il d’abord. Du clerc et du bourgeois passa jusques aux princes. Discours sur l'ode. L’autre d’un trait plaisant aiguiser l’épigramme : notice. La licence à rimer alors n’eut plus de frein ; Par d’injustes dégoûts combat toute une pièce, dans la disette une muse affamée Car souvent il en trouve : ainsi qu’en sots auteurs, Et réduisit la muse aux règles du devoir. « De morts et de mourans cent montagnes plaintives[8]. 1669-1674. DaMais tandis que je parle, une gloire nouvelle Eiffel 1903 Drop Test Machine and 1912 Wind Tunnel. Et de l’art même apprend à franchir leurs limites. L’expression la suit, ou moins nette, ou plus pure. Langue; Suivre; Modifier < Boileau - Œuvres poétiques/L’Art poétique.