La métaphysique ou Philosophie première, occupe le sommet de la hiérarchie des sciences théorétiques, en raison de l'absolue réalité de son objet, qui est la forme pure, immobile, éternelle et séparée. accidentel ne peut pas être déduit à partir de la considération du sujet. présentent. C'est qu'ici c'est ce qui a toujours lieu, ou du moins ordinairement, et que là c'est le contraire. Métaphysique. Addeddate 2011-06-11 01:11:11 Bookplateleaf 0008 Call number AKM-3884 Camera Canon EOS 5D Mark II Il passage de la puissance à l’acte. La philosophie … E. Berti, Aristotele : Dalla dialettica alla filosofia prima. La doctrine aristotélicienne des causes est dispersée dans plusieurs traités. Il relève du genre dialectique en ce sens que l’argumentation est menée dans un cadre privé à partir d’une prémisse soumise à l’approbation de l’interlocuteur. La vérité est inscrite dans un jugement catégorique porté sur les étants (et non dans le discours qui peut faire écran à ce dont il parle). plus certain de tous sans contredit, et il a bien le caractère que nous lui attribuons. Je veux dire que, relativement à cet homme individuel qui existe actuellement, relativement à ce pain que j'ai sous les yeux, relativement à ce cheval, relativement à cet être qui voit, la En outre, elle repose sur une prémisse qui, sans être nécessairement vraie, doit être soumise à l’approbation de l’interlocuteur, sans quoi l’entretien avec l’interlocuteur/contradicteur ne pourrait avoir lieu. L’expérience enseigne qu’en plus de la possibilité d’être en acte il y a celle d’être en puissance : c'est-à-dire, C'est-à-dire, on dit sain de beaucoup de choses (le visage, le climat, la médicine, etc.) Les axiomes s'appliquent à tous les êtres sans exception et non point Sur la possibilité d’une science pratique indépendante de la « métaphysique » : ... celle d’Aristote comme la nôtre, repose sur une certaine conception, explicitée par les penseurs politiques, de l’être humain qui compose, ... explication rationnelle et réfléchie grâce à une prise de distance avec le vif de la vie Même si cet interlocuteur ne manifeste pas l’intention de chercher et de dire la vérité comme telle, il ne peut se dérober dès lors qu’il accepte la condition même de tout discours : non pas former des propositions susceptibles d’être vraies ou fausses, mais énoncer un son vocal doué de signification. L’unité de la Métaphysique ne serait alors que celle de Il faut donc qu'il y ait une autre science, distincte de ces deux-là [la physique et les mathématiques], qui étudie l'Être immobile et indépendant, si toutefois il existe une substance de ce La pétition de principe dans lequel sombrerait « celui qui cherche à faire une démonstration » consisterait à rattacher son argumentation au principe de non-contradiction, qu’il croirait évidemment valable mais à laquelle le contradicteur ne donnerait pas son assentiment. qu'on poursuit; et l'on ne peut faire d'autres distinctions entre toutes ces choses, sinon que les unes sont des instruments, et que les autres sont des actes du médecin. Si le contradicteur refusait de proférer un seul énoncé, au cas où il décèlerait le piège tendu par Aristote, alors il s’exclurait de l’humanité si tant est qu’être homme c’est précisément partager le logos. dans un immobilisme qui exclurait toute possibilité de devenir ; par exemple, un enfant est un homme adulte en puissance et peut devenir adulte en acte précisément grâce au mouvement, au C'est, répondons-nous, afin de se bien L’être accidentel n’est pas facile à définir. Toute science a pour objet ce qui arrive toujours ou d'ordinaire. Tandis que dans le Théétète1 le propre de l'activité du philosophe est de s'étonner, et c'est là son principe et son origine, et que dans le Critias2, Platon écrit qu… A ces questions, il faut donner une réponse avant tout procédurale, ancrée dans la pratique de celui qui cherche à « produir [e] des arguments ». spécialement à tel genre d'êtres, à l'exclusion des autres. différents : le substantiel et l’accidentel. mais aussi existentiel. La différence entre énoncer et affirmer est ici capitale car elle concerne à la fois l’adresse du texte (un sophiste) et la manière d’éviter l’écueil de la pétition de principe (ne pas s’appuyer sur une prémisse non admise par l’adversaire). Tout ce qui vient d’être dit ne suffit pas pour saisir toute la portée de la doctrine aristotélicienne sur l’acte. Généralement, une démonstration consiste à déduire une propriété à partir de la définition d’une essence. Mais, si l’on accorde cela, il y aura démonstration, car quelque chose dès lors sera défini. ARISTOTE (384-322) - Philosophie empirique - Physique Politique Métaphysique De l’âme Éthique à Nicomaque Poétique Rhétorique Analytiques Histoire des animaux La constitution d’Athènes Lettre à Alexandre Pierre Baribeau (2011) Ἀριστοτέλης Par ailleurs, avouons qu’il serait pour le moins surprenant que le sophiste refuse de dire quelque chose. bois ; b)      la cause formelle est la forme ou l’essence des choses, ce qui fait qu’une chose soit ce qu’elle est : une certaine structuration interne fait Nombreux sont pourtant ceux qui contestèrent et contestent encore le statut de principe d’une telle proposition tant ils pensent la possibilité que le même soit et ne soit pas. Cours sur la Métaphysique d'Aristote au département de philosophie de Nice, partie 6/6. Il ne va pas, non plus, chercher à rivaliser avec son adversaire afin d’emporter l’adhésion au terme d’une joute dialectique à l’issue de laquelle le contradicteur serait mis en contradiction avec lui-même. Whether you've loved the book or not, if you give your honest and detailed thoughts then people will find new books that are right for them. Comme sous l’influence de son âme, il ne peut pas ne pas le faire, il faut qu’il accède à la demande. La convention est certes une activité du sujet qui donne son accord, son consentement. Aristote cependant pense que réduire la réalité à ces façons d’être signifierait perdre de vue un autre aspect, le plus profond Dès lors, comment admettre que l’acceptation du terrain linguistique soit le remède à l’inintelligence profonde du principe, d’autant qu’une seule demande est adressée à l’interlocuteur : qu’il parle ? comme le bronze est en puissance par rapport à la statue et le bois par rapport aux différents objets que l’on peut en faire. En plus des catégories et de la distinction entre être en acte et être en puissance, Aristote signale autres deux significations (fix it) Keywords No keywords specified (fix it) Categories Par là, en donnant une Ce n’est pas seulement à la qualité physique du son qu’il se reconnaît : le même mot peut d’ailleurs être prononcé avec quantité de variantes acoustiques. En On peut dire qu’il est comme une loi de l’être, dans ce sens que toute réalité concrète, tout être, est d’une façon déterminée et ne C'est que tout phénomène qui se produit tend, et se dirige, vers un principe et vers une fin. afin de voir. Aristote et Averroès entre physique et métaphysique, De Gruyter, Boston – Berlin 2015 (Scientia Graeco-Arabica, 18), XIII + 734 pp. QUATRIÈME PARTIE ARISTOTE Chapitre IV La Métaphysique 1. souvent : Ce qui n'est ni toujours, ni dans le plus grand nombre de cas, c'est ce que nous nommons accident. En effet, parmi tous les signes possibles qui, selon la tradition, se définissent comme « une chose mise pour une autre chose, aliquid stat pro aliquo », les symboles langagiers sont proprement arbitraires, non motivés, ils signifient un état d’âme par une loi générale d’association. On le voit donc : cette question agitée depuis si longtemps, agitée encore aujourd'hui, cette question toujours posée, et toujours douteuse de la nature de l'Être, revient à savoir ce qu'est la Or, cette fin, c'est l'acte; et la puissance n'est compréhensible qu'en vue de l'acte. Elle consiste à « postuler dès le départ ce qui, au commencement de l’entretien, a été défini comme le but à atteindre. Quelle est alors cette prémisse qu’un contradicteur sophiste ne peut pas ne pas concéder ? Ce dernier, si particulier parmi les penseurs, pourrait se régaler d’une telle mise en scène, d’une telle dramaturgie de l’incohérence, puisqu’il estime être précisément capable de faire paraître les choses tantôt ainsi tantôt autrement. effet, on n'appelle Constructeur que celui qui est en état de pouvoir construire; on n'appelle Voyant que celui qui peut voir ; Visible, que ce qui peut être vu; et ainsi de même pour tout le Le terme « métaphysique » n’est d’ailleurs jamais utilisé par Aristote, qui parle de « philosophie première ». Enfin, si l'on ne peut rien affirmer avec vérité, c'est une erreur manifeste d'affirmer qu'il n'est pas possible de faire une seule affirmation vraie. Classé dans: Agrégation, CAPES, Concours de philosophie. La seule demande pertinente est une intention de signification. Peut-on en conclure que l’axiome recherché est aussi ce à partir de quoi procède le langage ? A nos yeux, Aristote parle d’ « arguments » et non pas de véritables assertions afin de bien distinguer l’objet de la réfutation d’une démonstration qui, supposant le principe à démontrer, tomberait dans la pétition de principe. Tout d’abord, il s’agira de viser l’accord de l’interlocuteur sans aucun moyen non discursif comme la séduction, l’intimidation ou la violence : la véridiction doit dépendre exclusivement du discours, non de celui qui parle. Or, dans la pratique argumentative, la seule contrainte logique est de ne faire dépendre un énoncé que d’un autre préalablement admis. La puissance, parce qu’elle est de la Il manifesterait qu’il serait « semblable à une plante » autrement dit qu’il ne serait même pas un animal doué d’une voix permettant de signifier la douleur et le plaisir à lui-même et à ses congénères. Dans sa confrontation avec le contradicteur, Aristote fait alors reposer l’argument décisif sur les conditions dans lesquelles les hommes peuvent s’entendre. une pensée est contraire à une autre pensée quand elle la contredit, il s'ensuit évidemment qu'un même esprit ne peut point penser tout ensemble que la même chose est et n'est point ; car celui Toute proposition vraie n’est pas démontrable, certaines sont vraies et immédiates sans démonstration, c’est le cas du premier principe. Voyons maintenant ce que c’est que Mais, à la différence des sciences Cependant, bien qu’il en use et en abuse, il doit admettre que lorsqu’il la dit innocente, il ne peut pas, pour se faire entendre, la dire en même temps et sous le même rapport coupable, laide et repoussante. ou des réalités indépendantes : elles sont de ou en ou dans la substance. Il est le principe le plus sûr, le mieux connu, et il constitue la Finalement, la théologie ne présuppose pas son propre objet, la substance suprasensible : elle démontre son existence, et en la démontrant elle accomplit entièrement sa fonction, qui adresse aux philosophes antérieurs à lui est de ne pas avoir déterminé clairement le pourquoi des choses. Indémontrable, saisi de manière intellectuelle, il est ce sur quoi repose en dernière instance toute la science démonstrative si bien que l’édifice trouve en cet axiome sa véritable assise. Contrairement à l’opinion de Cratyle, les mots ne sont donc pas un produit direct des choses. A quelles conditions une énonciation peut-elle avoir lieu ? Que tout se présente immédiatement de manière instable, que les contraires se succèdent, se conjuguent voire s’annulent, que les opinions soient versatiles et contradictoires, soit. Comment cette forme dialectique, dans le cadre d’un débat contradictoire mais surtout contradictoirement fictif (puisqu’il s’agit de prouver le principe le plus vrai et nécessaire) pourrait-elle parvenir à démontrer le principe le plus ferme de tous ? Explication de texte ARISTOTE, Métaphysique A. Ce dernier terme, qu’Aristote reprend aux mathématiques pour en étendre l’usage, désigne l’un des éléments du syllogisme, à savoir, non pas ce qui est démontré, ni ce sur quoi porte la démonstration, mais ce à partir de quoi procède une démonstration. Aristote ne demande pas à son interlocuteur de se prononcer sur ce qu’est tel ou tel étant en sorte que la proposition soit susceptible d’être reconnue vraie ou fausse. Le contradicteur se voit ainsi contraint de concéder que la non contradiction est le caractère même de la vérité et qu’elle est en même temps l’étoffe de la réalité. Il revient en effet au Philosophe d’avoir formulé le premier cet énoncé dans toute sa netteté et de l’avoir reconnu comme le principe le plus ferme de tous. De manière concise, Aristote répertorie tout ce son contradicteur est contraint de concéder dès lors qu’il a manifesté sa capacité de dire quelque chose à quelqu’un. Le discours en général n’est pas directement susceptible d’être vrai ou faux, seul celui qui divise et compose sous la forme de la proposition peut l’être (ainsi par exemple la prière est un discours, mais n’est pas une proposition). et Protagoras, Aristote cherche la vérité la plus sûre, la base ou principe de toute démonstration et par conséquent de toute science. A l’inverse du jugement, qui porte la charge du vrai ou du faux (conjonction disjonctive) (408c), le logos, selon la formule du Cratyle, « chose double », est tout autant aléthés que pseudés (en sorte que posséder la vérité, c’est aussi être capable de tromper). Autrement dit, s’appuyant sur la dimension signifiante du discours et non pas sur sa dimension judicative ou sur sa portée ontologique, le Philosophe prend bien garde de ne pas ancrer le discours dans une prémisse logique ou ontologique étrangère ou contraire à son adversaire. La primauté de la substance sur les autres catégories se manifeste de différentes manières. le vrai ne sont point dans les choses, comme, par exemple, si le bien était le vrai, et le mal, le faux. L’être accidentel et l’être en tant que véritable. Précisément, l’une des accusations qu’Aristote Cependant, un procédé visant à confondre l’adversaire par l’aveu de son incohérence ne serait d’aucun secours dans le cas présent. Au lieu de déployer à la manière de Platon une véritable traque le conduisant, comme dans le Sophiste, à accomplir un parricide et à modifier de fond en comble son ontologie pour déloger le sophiste, Aristote lui demande simplement de « signifier quelque chose ». Aristote met en relief avec cette définition l’universalité de la métaphysique, dans le sens qu’elle s’occupe non pas d’un De ce point de vue, Aristote ne s’inscrit pas dans le sillage de son maître. Cela veut dire que la substance a une façon d’être en acte et en puissance, et la qualité, la quantité etc. « accidentel » appliquée aux catégories à l’exclusion de la substance n’est pas aristotélicienne mais plutôt scolastique. L’expression Le statut indémontrable du principe de non contradiction atteste à la fois que le concept même d’une science non démonstrative n’est pas un concept vide et que la simple réfutation des arguments contraires permet de déboucher sur une vérité absolument première. D’autre part, il ne servirait à rien de recourir à l’évidence noétique face à un adversaire qui pourrait la récuser et objecter que la perception noétique de la véracité du principe se heurte à des jugements tout à fait autorisés comme ceux d’Héraclite (qui professait que la contradiction est la loi du monde) ou d’Empédocle (qui n’admettait pas de sujet commun aux quatre « racines » contraires du feu et de l’eau, de l’air et de la terre). c’est celui-ci l’aspect le plus universel de tous les objets réels. Comment procéder quand le contradicteur dénie à la parole le pouvoir de dire l’essence comme telle ? d'autres termes, c'est le premier principe, le principe souverain. La cause est encore le principe initial d'où vient le changement des choses, ou leur repos. l’expression philosophie première par opposition aux « philosophies secondes » ou sciences particulières. et l’autre suit la puissance (la cause matérielle). Topics: Aristote, Métaphysique, Seconds Analytiques, temps, Aristotele, Metafisica, [ SHS.PHIL ] Humanities and Social Sciences/Philosophy Pour Aristote il n’ya d’autre réalité que les choses Le Philosophe souhaite avant tout éviter le reproche de pétition de principe. Et alors, nous L'histoire qui suscite le plus l'imagination quand on parle d'Aristote au dix-septi me si cle est celle qui raconte que Cesare Cremonini a refus de regarder dans le t … Dès qu’il manifestera une intention signifiante, c’est lui qui attestera ipso facto de l’impossibilité de la contradiction. Le centre de la métaphysique aristotélicienne n’est pas simplement la substance, Comment celui qui revendique l’appellation de sophiste pourrait-il le refuser ? S’il faut que l’argumentation s’appuie sur une demande ne faisant aucunement violence aux thèses admises par le contradicteur, il est impossible de lui demander de ne pas porter de jugements contradictoires. causes premières de l’être, quelques-unes, les causes motrices, apparaissent comme appartenant à la sphère du suprasensible, c'est-à-dire du divin au sens le plus propre. (fortuit) apparaît, on peut essayer de découvrir pourquoi s’est-il produit et en dernier ressort on parviendrait selon Aristote à la cause matérielle, dont l’indéter­mination permet le fortuit. Il suffira qu’il prononce un seul mot (ayant un sens) : « le logos est un son vocal et dont chaque partie, prise séparément, présente une signification comme énonciation et non pas comme affirmation (ou négation). Si La métaphysique est pour Aristote la plus élevée des sciences spéculatives. Mais il faudrait tout au moins que celui qui le combattrait voulût bien Pourquoi accepter cet apparent rabaissement du principe qui, au risque de perdre sa valeur d’axiome, deviendrait un simple réquisit du discours ? d’une part la théologie aristotélicienne, la philosophie première, science particulière qui a Dieu pour objet et qui doit en conséquence être subordonnée à la science universelle et proprement Livres II, III. Cet article ou cette section doit †tre recycl•. prédicaments – sont pour Aristote au nombre de dix : substance, quantité, qualité, relation, action. Se déplaçant sur le terrain de son contradicteur, à savoir celui du discours, il le force à comparaître et ceci, moins pour rivaliser avec lui en déployant une batterie d’arguments censée le prendre au piège de ses contradictions, que pour lui demander de « dire au moins quelque chose ». L’étude de ce premier principe, qui concerne toute la réalité, revient à la métaphysique. Identifier les contraires détraquerait complétement le langage : le discours des contraires ne peut être que le contraire d’un discours, – qui rendrait le logos comme « ivre » (Métaphysique, gamma, 1009,3-4). Le logos, dans la mesure même où il permet de signifier quelque chose est si peu le lieu de la vérité, qu’il est plutôt, inversement, la condition pour qu’il y ait quelque chose de tel que l’illusion, – à savoir pour que l’on prenne une chose pour une autre. le connaissons bien plus que quand nous savons seulement qu'il a telle qualité, ou telle quantité, ou qu'il est dans tel lieu. Après avoir soutenu qu’il suffit que le contradicteur dise quelque chose pour établir la véridicité du principe de manière réfutative, tout le propos d’Aristote consistera à démarquer avec soin la démonstration par réfutation de la démonstration scientifique afin de ne pas tomber à son tour dans le piège de la pétition de principe. Il est celui qui en répond au sens où il défend la cause du principe qu’il a précisément l’intention de nier. Finalement, Aristote parle aussi de l’être en tant que véritable (l’être véritatif) et son opposé, le non-être en tant L’essentiel n’était donc pas de répéter après Parménide et Platon qu’ « il n’est pas vrai que tout serait ainsi et non ainsi » mais de le « démontrer par voie de réfutation » et d’une manière immanente au langage. Or, il est remarquable que celui qui en prend la défense affirme dans un même geste l’impossibilité de le démontrer et la possibilité d’y parvenir « par voie de réfutation ». Santo Tomas analiza los primeros libros de la metafisica de aristoteles Une autre acception du mot Cause, c'est le but des choses et leur pourquoi. Lui qui se targue, à la manière de Gorgias, de ne jamais être pris au dépourvu en matière de discours au point d’être capable de prendre le contre-pieds de la tradition : « et si le discours qui l’a persuadée en abusant de son âme, si cela est, il ne sera pas difficile de l’en défendre et de la laver de cette accusation. de rien de sensible. pensée de l’Éléate ; mais on ne doit pas perdre de vue qu’entre Parménide et Aristote il y a d’abord les interprétations de Zénon d’Élée et de Mélissos de Samos et surtout celle de Platon, Aristote, en distinguant la substance des autres catégories, établit les bases pour la division de l’être en deux domaines bien Explication de texte Aristote, Métaphysique (IVème siècle av. Explication du texte: Aristote, Métaphysique, Livre gamma, 1006a [10-29]. JC) Question 1 : L’objet du texte est une interrogation sur le but de la philosophie. Ce n'est pas une distinction de petite importance qu'ils D’une part, aucun fait ne saurait imposer ici comme ailleurs sa vérité, Zénon n’a-t-il pas soutenu que le mouvement n’existait pas ? Aristote distingue quatre espèces de causes. Cet objet de la métaphysique est en continuité parfaite avec l’antérieur, car pour Aristote s’interroger sur l’être équivaut d'elles soit toujours l'Être considéré sous un certain point de vue. Analytiques, lorsqu’il définit la science comme une conaissance par les causes ; mais là où il développe le plus ce sujet est dans le deuxième livre de la Physique et dans la de l'être ne peut exister séparément; il n'y a que la substance toute seule qui le puisse. Au contraire, Aristote prend très exactement la mesure du fait que la capacité de montrer le réel est tout autant celle de le voiler. qu'il est cause de la coupe qui en est faite; et de même pour tous les cas de ce genre. Trois d’entre elles suivent l’acte (la cause formelle, efficiente, finale) La théologie aristotélicienne n’est ni une science particulière parmi d’autres, ce qui présuppose un objet propre, la substance suprasensible dont on déduit les propriétés ; ni la science saisissable seulement par l’intelligence ; la multiplicité des êtres n’était qu’une apparence sensible et rien d’autre. changeait selon le moment du processus évolutif auquel Aristote avait écrit chacun de ses livres, voire chacune de leurs parties. Mais il ne l'est pas moins sous le rapport de la substance. En effet, « il ne faut pas croire que ce qui se passe dans les noms se passe aussi dans les choses » : ce n’est pas parce que nous nous servons des noms à la place des choses qu’il y a une ressemblance complète entre les noms et les choses. un mot simplement homonyme ; mais il en est du mot Être comme du mot [35] Sain, qui peut s'appliquer à tout ce qui concerne la santé, tantôt à ce qui la conserve, tantôt à ce qui la produit, Cette modalité de l’être appartient donc à la raison et son étude ne correspond pas à la métaphysique mais à la logique. Or, si l’on s’accorde pour dire quelque chose, et l’on s’accorde pour dire, alors « quelque chose sera défini » : la condition de tout discours signifiant est, sinon l’univocité, du moins la régularité d’une imposition de sens, d’un dire (signifiant) plutôt que du dit (des mots).