Refuse de parler au juge : "J'en avais à dire, j'en avais... Maintenant c'est trop tard. Ecrit deux lettres, l'une pour son père, l'autre pour sa femme, puis se retourne vers les aides : "Messieurs, je suis prêt." Etrangle puis viole Marie-Anne Gloanec, 14 ans, le 19 novembre 1887, jeune soeur de son ancien patron Alain, meunier à Ergué-Armel, et part en volant 12 francs. Réveil à 4h45. Temps pluvieux. 47 ans. - Aux Etats Unis, il existait une coutume qui voulait que les condamnés à mort puissent choisir le menu de leur dernier repas. S'entretient brièvement avec son avocat et l'aumônier, reçoit les Saints Sacrements. Parmi les incidents survenus cette nuit-là, plusieurs chutes depuis des balcons avec conséquences assez graves, quelques évanouissements. Demande pardon avant d'être passé par les armes. J'ai été franc pour me livrer à la justice, et je serai aussi franc pour mourir. Dort à poings fermés. La foule se découvre. Le gardien-chef Rougé lui demande s'il veut prendre quelque chose, comme du café : "Je n'ai besoin de rien. Devant la machine, mouvement de recul rapidement maîtrisé. Son complice, Lucien Bassibey, est condamné à perpétuité. Se lève sans mot dire, accepte d'entendre la messe d'un signe de tête, communie. Pour retarder l'échéance, il parle d'une histoire de fausse monnaie dans laquelle il aurait été impliqué. Mon pourvoi a été rejeté, mais mon recours en grâce ?" En voyant la guillotine, dressée à l'entrée de la prison, rue d'Orfeuil, il pousse un "Ah !" Pris au piège dans les dépendances de l'hôtel du Luxembourg, abat le télégraphiste Casimir Tahon, 28 ans, mutilé de guerre, et blesse un bijoutier ainsi le brigadier Louis Chevalier. Boit deux verres, puis discute avec son avocat, et demande à pouvoir embrasser sa maîtresse Berthe Cognet. Tua d'un coup de couteau en pleine poitrine Marie Raubert, veuve Marty, avenue Gambetta le 5 septembre 1945, pour la voler. Egorge de trois coups de rasoir Clotilde Grignola, 33 ans, mère de deux enfants, fermière à Breuil-en-Auge, dans l'après-midi du 26 janvier 1932, et lui vole 750 francs. Au greffe, refuse le verre de rhum et la cigarette. "Ah, c'est aujourd'hui que ma tête saute ! 26 ans. Oh, alors..." Soutenu par les aides, embrasse les aumôniers puis bascule, les yeux rivés sur le couperet. Demande à parler avec l'aumônier, se repent et promet d'expier avec courage. Se calme un peu, abattu, se rasseoit sur son lit. Tua, le 20 mai 1889, ses patrons à la ferme aux Boeufs, canton de Combles, un couple de vieillards avec une serpe pour leur voler 6 francs. Résigné, mais quelques signes de faiblesse. Déjà éveillé quand on rentre dans sa cellule. Grimpe dans le fourgon dans aide. Brise le crâne le 02 janvier 1923 Maurice Durand, 14 ans, valet de ferme chez la famille Sacré à Marans, pour dévaliser la ferme du Clousiq que Durand surveillait en l'absence de ses employeurs partis au marché. Voyez, je sors de convalescence, et j'ai encore le corps tapissé de vésicatoires." Pour les voler, Picenardi les attaque à coups de serpe pendant qu'ils dorment le 5 septembre 1885 : le père Martin est presque décapité, la mère Martin survit miraculeusement aux 18 blessures reçues. Doilin est couché, mains derrière la tête et somnole. Condamnés par le Conseil de guerre du IVe Corps. Il fut le dernier condamné à mort à avoir été fusillé en France le 11 mars 1963 au fort d’Ivry. Condamné à perpétuité à deux reprises le 5 juillet 1954 et le 16 février 1955. Réveillé à 5h30. Au réveil, ne comprend pas l'arrêt de condamnation en français car il ne parle presque exclusivement que le corse. Entend la messe, écrit une courte lettre à sa femme et son fils. 10.000 personnes présentes. Au greffe, boit un verre de café noir et a les cheveux coupés (il les portait très longs). Sur la bascule, hurle : "Je suis innocent ! Tire plusieurs coups de feu sur les gendarmes sans les atteindre lors de son arrestation. Ah non ! Informé de la grâce, répond : "Elle était bien coupable, car sans elle, je ne serais pas ici. Etranglent, poignardent et découpent à la scie Angelo Grego, commerçant tunisien, pour lui voler 50.000 francs le 16 janvier 1872 chez lui, rue Montgrand à Marseille. 29 ans, cultivatrice. Dort profondément. Le 31 mars 1950, avec son complice Szepan Sczecocki, tente de s'évader de la maison d'arrêt de Melun. Rejugée à Saint-Mihiel en avril 1944, elle fut une seconde fois condamnée à mort, puis graciée. Kazmierowski va à la guillotine sans rien dire. 40 ans, né à Larée, près de Cazaubon (Gers), employé en imprimerie. "Inutile de me serrer, je n'ai pas l'intention de fuir." Quand le procureur lui annonce la nouvelle, il balbutie : "Alors, je vais avoir le cou coupé..." Frémit de peur. Véteau marche droit et tête haute, sans dire un mot. La nouvelle le prend par surprise. Promet durant la toilette d'avoir du courage. Boivent plusieurs gobelets de rhum et du café, mais refusent de manger. Comprend aussitôt la chose en voyant l'abbé Croze. Blêmit fortement en voyant la machine, a l'habituelle réaction de recul, vite corrigée par les aides. Réveillé à 2h50. Pris d'un tremblement nerveux au réveil. Tua dans la nuit du 23 au 24 juillet 1888 la veuve Favrel à Bailleval pour la voler. Richard meurt à l'hôpital trois jours après. Accepte un verre de rhum et une cigarette. Pris à la gorge par les dettes, les Jeanty lui servirent un verre d'alcool mêlé à de l'acide sulfurique, le 12 mai 1926, qui le rendit atrocement malade, mais pas assez vite au goût des meurtriers. Refusant d'être soutenu par les gardiens, il demande au sous-directeur de donner un message à Bontems : "Au revoir et à tout à l'heure." Troslay et Carré, agents de la Sûreté, qui cherchaient à l'arrêter. Le crime eut lieu en plein jour dans un champ et l'assassin vola plus de 200.000 francs à sa victime. Déclarés coupables par la justice, mais "victimes" d'une loi devenue anachronique. Comme Me de Brion, l'un des avocats, lui dit que ses parents lui ont pardonné ses crimes, il pleure un peu : "Dites-leur bien que, si j'ai pu commettre un crime pareile, c'est que j'étais ivre. 23 ans. 3.000 personnes présentes. 26 ans, maréchal des logis dans l'artillerie. Son beau-père, Jean Winterstein, gitan, est condamné à cinq ans de travaux forcés. Vive l'anarchie ! Réveillé à 4h. Au greffe, remis entre les mains de Deibler, dit : "Vous pouvez faire de moi ce que vous voudrez. Partagez et commentez en temps réel, à tout moment de la journée. 19 ans. 28 ans, mineur à Gages. Au greffe, il remercie le directeur, le gardien-chef, embrasse les gardiens et les détenus présents, avant de monter dans le fourgon. Veuf depuis juin 1890 avec deux fils à charge de 8 et 2 ans, manifeste le désir d'épouser Mlle Maria Hixtel, d'Amermont. Se confesse, entend la messe, communie. Les bandits l'achèvent en lui fracassant la tête avec un pied de travail en fer. Barré est le premier, ne dort pas. Un gamin, grimpé avec agileté sur le mur de la prison, commente la scène. Le 14 mai 1912, assassine Mme Schmidt lors d'un cambriolage, rue de Charonne. Demande à écrire une lettre de remerciements pour ses gardiens.Refuse d'un geste les secours de l'abbé. Va calmement à la mort, en tenue de parricide. Horrifié en réalisant. Pour ceux qui sopposent à la peine de mort, et veulent la voir abroger, le mieux est de voter pour Barrack Obama parce que ses partisans travaillent en coulisse contre cette pratique. Sursaute, se frotte les yeux, et demande ce qui se passe. Demande à parler à l'aumônier seul à seul pendant une vingtaine de minutes. Il boit une tasse de café, un verre de cognac, puis grimpe dans le fourgon qui se dirige vers le Champ de Foire. Libéré de prison le 20 avril 1945, se rend le lendemain à Clermont-Créans où il agresse Pierre Bressin, septuagénaire, boucher à la retraite. et fond en larmes avant de rajouter : "Mais alors, c'est pour tout de suite ? A son réveil, hébété Ferfaille gémit : "C'est impossible ! "Oh, oui, certaineemnt, car je ne l'ai guère été sur celui-là." Pleure durant la messe. Ton pauvre fils qui t’aime de tout son cœur. Entend la messe, se confesse et communie. Exécution très rapide. Refuse de voir l'aumônier. Au greffe, accepte un verre de cognac et prétend n'avoir aucune dernière révélation à faire. Réveillé à 6h. Réveil à 4h. S'habille, et passe une paire de sandales. Tue d'un coup de revolver, à Nantes Pierre Mainguy, 48 ans, agent de la Surêté, le 12 octobre 1919 alors que celui-ci vient l'arrêter dans le cadre du cambriolage d'une bijouterie commis la veille. Giuseppe Montalbetti à cinq ans. Son surnom était "Pas de chance". Tue à coups de hachette dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre 1892 deux vieillards, les époux Côme et Adèle Brul (88 et 82 ans) à Harville pour une quinzaine de francs, une tabatière, un couteau, un foulard, un mouchoir, deux chemises et une blouse, et mange des tartines de confiture avant de partir. Je me doutais que j'allais mourir, mais vraiment, quatre-vingt-dix jours d'attente, c'est trop long !" 30 ans, journalier au chômage. Un aide lâche la tête au moment de la mettre dans le cercueil. Pendant cinq minutes, il reproche avec force injures le procureur Aubert d'être responsable de sa fin, et on doit le calmer. Communie. Aït tua de plusieurs balles de revolver un messaliste, Slimane Nagou, le 15 février 1958 à la sortie d'un bar lyonnais fréquenté par les membres du F.L.N. Au Pont-Colbert, descendant le second après l'abbé Philibert, il regarde le couperet, embrasse le crucifix et crie : "Si vous ne l'avez jamais vu, vous allez voir mourir un innocent !". 33 ans. "Je serai courageux, je vous attendais tous les matins." Pendant ce temps, l'aumônier lui fait boire un verre de rhum par petites cuillèrées. Arrêté par une sentinelle à l'entrée du village, sur la route de Roville, met le soldat en joue pour que celui-ci le laisse passer. Nicolas Martin, 36 ans, est condamné aux travaux forcés à perpétuité. Environ 1.000 personnes présentes, première exécution depuis 1861. Le 01 août 1918, à Gouy-les-Groseillers (Oise), agresse et viole Sophie Froidure, veuve Debouverie, avant de la tuer. Il entend malgré tout la messe, puis au greffe, il écrit une lettre à ses parents et souligne "Je suis innocent." S'habille. Peugnez fait ses derniers pas en regardant le public. 37 ans, Ukrainien, ouvrier agricole chez M.Bolle, au château du May, à Barran. Réveillé à 6h30. Une fois arrivé au Pont-Colbert, contemple la foule avec mépris : "En voilà des poires qui me regardent !" Réveil à 6h20. M.Phelpin, époux de la victime, assiste à l'exécution et dit : "Ah, que je suis content ! Condamné une première fois, arrêt cassé, recondamné dans la Seine-et-Marne. Avant d'être remis aux exécuteurs, il dit au procureur Degors : "Je suis un soldat, je n'ai jamais été mauvais soldat. 19 ans. Passe un pantalon de treillis bleu et des sabots (tenue réglementaire des soldats lors de leur exécution). Entend la messe. Je n'ai pas tué ! 50 ans, botteleur. 3/4.000 personnes présentes à l'exécution, qui se déroule allées d'Iéna (champ de foire). 20 ans, tua à Lille la Veuve Boulanger pour la voler, le 19 septembre 1884 en plein jour. Etranglent avec une corde puis égorgent de deux coups de couteau le 24 décembre 1904 à Dunkerque Sophie-Philomène Fremault, épouse Knockaert, 62 ans, batelière, à bord de la péniche "La Flèche" afin de la voler. Le 11 mars 1926, à Montpezat-de-Quercy, tue à coups de revolver les époux Dejean pour leur voler 15.000 francs, sous les yeux de leur fils de cinq ans. A M.Philippon, le procureur, qui l'exhorte au courage : "J'en aurai." Quelqu'un a crié, hier après-midi, vers deux heures, l'annonce de notre exécution. Le couple espérait récupérer l'usage de la maison sans avoir à souffrir la présence de la vieille dame qui voyait d'un mauvais oeil leur union. Emil Husar, 38 ans, est condamné à mort et gracié. 28 et 25 ans, Polonais. Comme on lui retire veste et gilet, plaisante : "Mais je vais avoir froid !" Maniable, condamné à mort aussi, est gracié. Vive l'Allemagne ! Nous nous retrouverons là-haut. S'habille, boit un cordial, entend la messe et communie. Promet d'être courageux : "J'aurai autant de courage pour marcher vers la mort que j'en ai eu pour faire ce que j'ai fait." Je suis honteux de l'infâmie qui retombera sur ma famille. Refuse la messe, mais se confesse et communie. La cour de la prison étant pavée, le montage est un peu hasardeux, et les aides se prennent de bec. M. Oillier, père de la victime, présent pour l'exécution. Se tourne vers une religieuse présente : "Et vous aussi, ma bonne mère, laissez-moi vous remercier." Maintenant, allez-y !" Arrivé place de la Tour, s'emporte une dernière fois contre l'abbé Georget qui lui tend un crucifix : "J'en veux pas de votre Christ !". Avait remarqué changement dans l'heure de tournée des gardiens. Se confesse à l'abbé Ollivier en pleurant, entend la messe et communie. 39 ans. Deibler qualifiera, selon la presse locale, Borde comme ayant été "extraordinaire de calme et de courage.". Que Dieu me reçoive dans sa sainte miséricorde !" Après vingt minutes de trajet, le fourgon arrive porte Morard. Incita son frère Michel à tuer sa femme Rachel en la précipitant puis en la noyant dans une fosse à purin le 10 juillet 1948. Ce dernier demande qu'on lui bande les yeux, mais en vain. Il lui répond : "Adieu, monsieur l'aumônier." Le 12 août 1872 dans un champ de Reims, après avoir eu des relations sexuelles avec elle, tue la prostituée Sidonie Cauchy, l'assomme à coups de pierre, la décapite avec une serpette et l'éventre. 35 ans, maçon italien à Bar-le-Duc. Anarchiste, 32 ans. Communie et entend la messe. Terrifié, se laisse faire, promet à son avocat Me Terreaux qu'il sera fort. Agresseur des époux Boistay, débitants à Oignies (Belgique), sur lesquels il tira deux coups de revolver le 15 avril 1922. 31 ans, manoeuvre, et 23 ans, commis boulanger, demeurant tous deux à Lisieux. Je vous recommande mon enfant, et si un jour, on vient à reconnaître le véritable assassin, proclamez-le bien haut." Affirme à nouveau ne pas avoir commis le crime pour l'argent, mais seulement à cause de son état d'ébriété. Il parle dix minutes au père Marty, puis presse le pas pour aller au greffe, avec la volonté d'en finir au plus tôt. Pendant la toilette, se contente de demander aux exécuteurs : "Pourquoi est-ce que l'on m'attache ?" Refuse la cigarette, mais accepte une tasse de café arrosée de rhum. Au greffe, refuse l'alcool et fume une cigarette. Ecoute la messe. Promet d'avoir du courage : "Je m'y attendais, d'ailleurs. Il a travaillé notamment sur une série de photos appelée « No Seconds » dans laquelle il a recréé les plateaux repas de 12 condamnés à mort au Texas aux Etats Unis. Après l'avoir bue, se met à pleurer, se jette dans les bras de son confesseur et se repend de ses crimes. Le 07 avril 1947, à Vorges, blesse d'un coup de fusil au genou Joseph Bajurski, 40 ans, fermier, avant de l'assommer à coups de crosse (l'handicapant à 100 %), puis blesse grièvement son épouse Marie Mikosik, 38 ans, de trois coups de serpe dans la tête. Pendant le trajet, parle à l'aumônier : "C'est toujours au même endroit que se font les exécutions. Tua à coups de fusil sa femme, Marie Nivet, 31 ans, qu'il martyrisait depuis des années, et tenta de tuer sa mère le 9 mars 1875. 19 ans, charretier. Demande café, cognac et cigarettes. Comme elle menace de la quitter, le 21 août 1916, chez elle, au 21, rue des Pontets à Bordeaux, l'abat de deux balles de revolver et se tire une balle dans la tête, ne parvenant qu'à s'érafler le front. J'ai pas mérité la guillotine, car si je l'ai fait, c'est le mauvais sang qui m'y a poussé. L'aide ne répond pas. Souteneurs, 21 et 25 ans. Face à l'échafaud, entend la lecture de l'arrêt de mort, puis un aide lui retire son voile. De nouvelles analyses prouvent le contraire : l'homme, bien que souffrant d'une syphilis avancée, est responsable de ses actes. Mme Pierson est blessée à l'épaule et frappée à coups de crosse quand elle cherche à s'enfuir. Dans la nuit du 26 au 27 février 1871, à Saint-Nazaire, route de Guérande, tue dans sa maison isolée (un cabaret) la veuve Provost, 70 ans, qu’il viole et étrangle avant de voler son argent. Qu'on se depêche, et que ce soit fini". Au procureur qui lui demande s'il n'a pas d'aveux à faire, répond :"Non, je meurs innocent." et Menaut le regarde sans répondre. Tout au long de cette minute, le condamné demeure parfaitement calme. 38 ans, maçon italien. Pendant la toilette, se montre un peu agacé : "Allez-vous faire ça jusqu'à demain ? Un soldat du service d'ordre s'évanouit. Refusent la messe. Du reste, je ne suis pas coupable, car j'avais, à maintes reprises, prévenu l'autorité." Un aide lui retire sa blouse et son chapeau avant de le basculer. Membres du commando Delta de l'Organisation Armée Secrète en Algérie, aux ordres du lieutenant Roger Degueldre, participent le 31 mai 1961 à Alger à une attaque au domicile du commissaire central adjoint Roger Gavoury, 50 ans, auquel il était reproché une trop grande dévotion envers la Ve République, lequel meurt poignardé à coups de couteau de parachutiste. Fond en larmes. Mal placé sur la bascule, on doit le replacer, ce qui prend 10 secondes, car il s'agite beaucoup. Ses avocats lui demandant s'il a quelque chose à rajouter, il répond "Non", l'air terrifié. Se laisse habiller. L'abbé Faure tire de sa soutane une fiasque de cognac, et Mathelin en boit une gorgée. S'ils viennent, je suis prêt." Peut-être y'en aura-t-il ?" Réveillé à 4h55. Assassin du fermier Coignet à Rochetaillée le 11 mars 1917 pour le voler. Coup de grâce porté par le sergent Janvier. Le procureur accepte, à sa grande joie. PLusieurs milliers de personnes présentes. Ses complices Messaoui et Belkadi sont condamnés à perpétuité. Condamné une première fois à Paris (la Marne étant au milieu de la guerre), jugement cassé, rejugé dans la Seine-et-Oise. A sa dernière volonté, il demande du vin, et boit deux verres avec une grande difficulté. Promet à l'abbé Crozes qu'il sera courageux, puis demande à serrer la main de M.Jacob, chef de la Sûreté. Très calme, ferme, ne proteste pas une seule fois, sauf quand on découpe son col : "Une chemise toute neuve ! 57 ans, ouvrier agricole à Essars-les-Béthune. Chauve engage Niquet comme tueur à gages pour assassiner Raymond Chevalier, 35 ans, boulanger à Demigny, et époux de sa maîtresse Louisette. ", onze malfaiteurs auteurs de quarante attaques à main armée dans la région d'Avesnes. Sitbon refuse, Toledano veut bien du cognac. La toilette est très rapide. Witkowski s'agenouille et prie. Tue d'un coup de manche de pelle le 05 janvier 1928 Mlle Germaine Leclerc, 68 ans, rentière à Morhange. Pâle, soutenu par les aides, il est conduit jusqu'à la guillotine, dressée à six mètres de la porte ; le prêtre tente de lui cacher de son crucifix. En franchissant le seuil de la prison, crache la cigarette qu'il avait à la bouche, et embrasse le crucifix. Inculpé pour 28 massacres de civils et 83 incendies entre le 16 et le 18 août 1914. C'est navrant, c'est triste d'être exécuté 85 jours après ma condamnation. Boivent plusieurs gorgées de rhum chacun, fument une cigarette. membre de la Gestapo au sein de la Brigade Bâtissier. Embauché le 4 mai 1947 par Pierre Tuloup, 44 ans, cultivateur à Cheney-le-Châtel, l'assomme le lendemain avec une tige de rampe d'escalier, puis avec une pince de carrier et une barre d'accouplement de voiture, pour lui voler 500 francs, une montre de femme et un revolver. C'est tout ce que vous méritez !" Travailleur au 10e Régiment colonial. Place Bonne-Nouvelle, il embrasse le crucifix, puis l'aumônier. Le dimanche 27 juillet 1879, voulait violer la fille de son employeur, meunier, mais en l'absence de celle-ci, rabattit ses désirs sur la belle-mère de ce dernier, Mme Jobin. Se montre très calme. Pleure un peu. Puisqu'il faut y aller, allons-y, mais vite. Après s'être entretenu avec son avocat et l'aumônier, entend la messe. Abat à coups de revolver Jean Parodi, marchand d'oeufs, 43 ans, à Villefranche-sur-Mer (Alpes-Maritimes) le 14 mars 1916 pour le voler. L'exécution est representée par le peintre Emile Friant. 33 ans, vicaire d'Entrammes, prêtre débauché. Arrivée à Hautmont à 3h45, le fourgon passe place Sainte-Anne, ce qui permet à DeGroote de voir en avance la guillotine. Ne semble pas comprendre ce qui se passe. Se peigne. Mais on n'aurait pas dû m'exécuter pour ça, parce qu'il y en a d'autres qui en ont fait plus que moi !". Il ne me reste plus que mes avocats. Reveillé à 4h. Un gardien de la paix prête son arme. S'entretient avec son avocat et un pasteur avant de se laisser "toiletter". La toilette a lieu dans la maison de l'instituteur : "Vous n'avez pas besoin de m'attacher, je ne veux pas me sauver". 25 ans, sous-lieutenant, assassine pour la voler la baronne Dellard, amie de sa famille, et blesse grièvement la domestique à coups de couteau le 04 décembre 1891 au 42, boulevard du Temple. Le 26 octobre 1942, rue du Plat à Lyon, assomme Mme Pastre, bijoutière, à coups de bouteille remplie d'eau, puis vole bijoux et 12.306 francs en billets dans le coffre. Fusillé dans les carrières de Malabre. Félicité s'asseoit tranquillement pour la toilette. La double mise à mort a un spectateur clandestin, le père du docteur Bonneton, à qui la justice a refusé une autorisation spéciale pour voir la mort des assassins. "Ah, pardon." Très pâle, Malavoi marche sans faiblir. C'est l'homme qui me déplaît le plus au monde.". Bruine glaciale. Je n'ai rien à déclarer, sinon que je suis entièrement innocent et que je vais mourir victime d'une injustice." Passe une chemise, un pantalon, prend des papiers, des cartes postales et trois lettres. Louisette est relaxée. Mohamed ben Abdelkader "Lebekakcha Badri". Arrivé, le prêtre tente de masquer la guillotine avec son crucifix, mais la chose est inutile. Se prend la tête dans les mains, muet quelques secondes avant de réponde au directeur : "J'aurai du courage, Monsieur le directeur, j'en aurai." Les deux hommes vont à l'échafaud sans faire d'histoires. Jean-Baptiste Auguste Loth et Félicité Lombin, épouse Loth. "J'aurai du courage : j'ai fauté, je dois expier." Ses deux complices sont condamnés aux travaux forcés à perpétuité. Tous ensemble, agressent M.Delaye, cultivateur, 81 ans, à Alixan, dans la nuit du 23 au 24 janvier 1907, et lui brûlent la plante des pieds pour lui faire avouer la cachette de ses biens, soit 40 francs. Les Bretons ont la réputation d'être courageux. Sa petite-fille, Jeanne, 5 ans, ayant assisté au crime, il l'étrangle et lui casse la tête à coups de talon. Mais avant de quitter le greffe, embrasse son avocat, Me Robert Kalis, et lui dit : "Je suis innocent. 21 ans. Vole 30.000 francs et des vivres, et se prépare un sandwich de fromage et de lard, ainsi qu'une tasse de café au lait. Devant l'échafaud, il crie à deux reprises : "Mon exécution ne prouvera pas que j'étais un souteneur !" Après la toilette, avant de monter dans le fourgon, remercie les gardiens et le directeur de la prison. 43 ans, manoeuvre, cinq condamnations préalables. Zinczuk l'assomme d'un coup de crosse de revolver, avant de lui tirer quatre balles dans le cou. Grilli meurt avec autant de calme et de courage. Il faut l'appeler !" Rédige une lettre, la confie à son avocat Me Doublet, puis se ravise et en fait des confettis qu'il jette aux toilettes en disant : "Non, ce ne serait pas bien de me venger." Réveillé à 6 heures. Le 20 septembre 1958, au Havre (Seine-Inférieure), tire une rafale de mitraillette sur un fourgon de police : un seul des quatre occupants, le sous-brigadier Roger Caumont, est blessé. Aloïa envoie l'aumônier au diable, puis tout en fumant la pipe, écrit une lettre dans laquelle il maudit sa femme et leur famille. Officier dans l'armée soviétique puis sergent dans l'armée américaine, avait perdu sa famille entière en déportation. "Ah, voilà une bonne nouvelle !" Entrent dans la cellule de surveillance des condamnés à mort et frappent à coups de latte de parquet les gardiens Marsaudon et Renaud. 37 ans, ouvrier confiseur, déserteur du 236e régiment d'infanterie. 32 et 29 ans. Daubagna ne cesse ne gémir "Pardon, pardon !" Le 28 février, repropose lot de porcs au mandataire des Halles M.Blanc. 26 ans, ouvrier boucher, tueur récidiviste - cinq victimes certifiées. Dociles, se laissent toiletter, tendent les jambes et les mains pour qu'on les attache. Abat à coups de revolver, le 7 décembre 1930 au camp de la Valbonne (Ain) l'adjudant Lavague, blesse le tirailleur Ben Tahar et Mme Cartier, épouse d'un sergent, non sans tenter de la violer. Au greffe, refuse le café et l'eau-de-vie qu'on lui propose, et ne désire qu'un peu d'eau sucrée. Eveillé à nouveau par les autorités à 3 heures : "Je croyais que ce ne serait pas encore aujourd'hui... mais autant que plus tard". Après la messe dans la chapelle, conduit dans le bureau du gardien-chef, boit du café noir avec du rhum. A l'entrée des autorités, à 2 heures, déjà réveillé par l'orage. Brouillard épais. Réveillé par le substitut Nicolas à 7h20. Alerté 48 heures avant l'exécution par son avocat. Blesse grièvement M.Gelato, épicier, le policier Mathieu, puis abattit Charles Blanc, préfet de police à Toulon. Tue à coups de bâton ferré Joseph Baillet, 56 ans, marchand-colporteur, et Marie Coste, épouse Battier, 46 ans, le 08 décembre 1873 à leur domicile de Pibrac pour les voler, et incendie leur maison pour dissimuler son crime. Puis déclare à son avocat, Me Julien Goujon, député : "Vous savez, cela m'est égal, je suis innocent. Mais très fermement, parle à son avocat Me Chevrio, et avec l'aumônier qui l'avait baptisé la veille. En franchissant la porte, il dit "Pardon à tous." Pendant la toilette, grand fumeur, ne cesse d'allumer cigarette sur cigarette. "Eh bien, je suis content de mourir." Le 28 juillet 1915, sur la côte de Villemontoire, tire un coup de feu sur le sous-lieutenant Rambaud qui lui fait une remontrance, manquant l'abattre d'une balle en pleine tête mais ne touchant que son képi.
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