Condamné à Chartres, arrêt cassé, rejugé à Versailles. Toilette rapide, exécution complètement silencieuse. Me Hubert lui bande les yeux avec son propre mouchoir blanc. Pour le reste, je n'ai rien à vous raconter. Condamné par les assises d'Eure-et-Loir. A partir de 19 ans, auteur de plusieurs dizaines de braquages et suspecté de peut-être vingt meurtres : sera condamné sa vie durant à 31 reprises. Montage dès 2 heures du matin, sur un échafaud haut d'un mètre et illuminé de cierges, à proximité d'un corbillard, ce qui fait pester Anatole Deibler. Réveillé à 5h50. Pendant la toilette, il dit : "Coiffez-moi bien, si on doit me photographier." Le 25 avril 1952, le gardien, Jacques Govin, est condamné à trois ans de prison. En quittant la pièce, dit à la cantonade : "La société sera contente de vous". Sous prétexte d'acheter de la paille, il se fait offrir un verre de vin et tue la veuve Rollin à coups de maillet et d'un poids de 5 kgs avant de voler 2.400 francs en or. Aux questions du procureur, il répond que le désespoir l'ont conduit à ce geste. Serre la main à son avocat, écrit une lettre à sa maîtresse et une lettre à sa mère, puis interroge le juge Pierucci : "Dites-moi, monsieur le juge, croyez-vous vraiment que j'ai mérité la peine de mort ?" On gracie Soleilland, et puis moi... voilà la justice !" Meurtre des époux Blondé-Caillau, meuniers à Cassel, à coups de barre de fer dans la nuit du 31 août au 1er septembre 1928. Exécution R.A.S. Refuse sans parler un verre de cognac, passe ses vêtements. Le 10 janvier 1893, fracasse le crâne de M.Gagneur, 50 ans, à St-Mards-le-Fresne et met le feu à sa chambre pour effacer les traces de son crime. Se laissent bander les yeux avant d'être fusillés par un double peloton militaire. Très calme, est conduit en fourgon place des Foires, et n'a aucune réaction de peur face à l'échafaud. Tua de 17 coups de hache le 23 décembre 1917 le rentier Claude Guibert, son ancien patron, à Chaponost. 39 ans. Prétendit que, quelques jours plus tôt, Souchon l'avait insulté et traité de "sale bicot". C'est vous, canaille, qui êtes cause de ma mort !" Il est mentionné sur les registres comme "tué par l'ennemi et mort pour la France". Galetto ne voit rien : le père Garnier le force à tourner le dos à la guillotine. C'est un deuxième assassinat qu'on va commettre. Redresse la poitrine en arrivant devant la machine. Je t'embrasse avec toute mon affection et exprime avant de mourir l'amour de la patrie. Se dirige d'un pas ferme vers la guillotine. 39 ans, garçon meunier. Promet durant la toilette d'avoir du courage. Assomme d'un coup de bille de charrette Mlle Marie Juge, 76 ans, à Bourg-de-Péage le 22 septembre 1906, une fois encore pour rien. Jamais je n'ai eu de chance dans la vie." Se met une main en guise de cornet acoustique pour entendre ce qu'on lui dit. J'aurais mérité la guillotine si je l'avais fait par mauvaiseté, c'est bien malheureux et bien triste pour ma famille, pas pour moi qui serai bientôt hors de ma misère, car je pense que je serai plus heureux qu'avant." Condamné à Beauvais, arrêt cassé, rejugé à Versailles. Leurs camarades Jean-Baptiste Casazza, Fernand Chabert, André Morel et Louise Sauze sont condamnés à perpétuité et déportés à Dachau. Le 13 mars 1921 à Saint-Dizier, assomme mortellement à coups de bouteille de bière et de coups de pied Charles Saulnier, employé au parc automobile, avant de le noyer dans un fossé, pour lui voler 410 francs. Je leur en demande pardon." Coupez-moi les bras tout de suite, pendant que vous y êtes !". Fusillé à la butte de tir du Grand Camp, terrain de la Doua. Refuse une cigarette, mais demande à boire : il avale un verre de rhum goûlument pendant qu'on lui coupe le col de la chemise. Premier à partir, Elhadi dit "Adieu !" Condamné à Agen, arrêt cassé, rejugé à Bordeaux. Entend deux messes. Il accepte néanmoins une cigarette de la part de son défenseur, qu'il fume pendant que les exécuteurs le toilettent. 39 ans, maçon à St-Etienne. Enfin, je suis réconcilié avec les hommes !" Attaché aux chevilles, il constate : "Avec ça, je ne pourrai pas aller bien loin." Quand il apparaît au seuil de la prison, des cris retentissent : "Tu as tué ma fille ! Wegener fut lui-même abattu par les Allemands quelque temps plus tard. Le 12 avril 1881, face au manque de preuves et à des défauts d'instruction, il est acquitté. A bas les calotins ! Au greffe, boit un verre de café noir et a les cheveux coupés (il les portait très longs). Menaut meurt avec courage. La blouse qui recouvre ses épaules tombe au sol quand on le conduit à la machine. A Fouchy (Bas-Rhin), le 19 avril 1919, tue à coups de manche de pelle Célestine et Thérèze Autzenberger, 76 et 83 ans, rentières, pour les voler. Soudy, lui, aurait souhaité deux croissants. Urine, entend la messe, se confesse et communie. Aux gardiens, il dit : "Je vous remercie, vous êtes des braves gens, et je voudrais vous serrer les mains." Pendant une permission, tue d'un coup de hachette le 14 janvier 1918 à Pontarlier Me Emile Mignot, notaire, pour lui voler 8.045 francs. Promet à l'abbé de mourir avec courage, puis se laisse saisir par les aides. Quand tu reçevras cette lettre, j’aurai cessé de vivre. Réveillé à 6h15. Déjà réveillé à 7h10, presque habillé, assis sur son lit. Réveillé à 4h30. Exécution sans histoires. Se confesse, et rejoint son camarade au greffe. Il continue à geindre sur son jeune âge avant d'accuser la veuve Cassan, bru du docteur, dont il avait affirmé qu'elle était sa maîtresse et complice. Réveil à 4h. Puis s'adressant au juge Gilbert : "Quand vous aurez de jeunes accusés, racontez-leur ma conduite et dites-leur tous les regrets qu'elle m'inspire, cela leur évitera de faire comme moi." Réveillé à 5h30. Entend la messe et communie : mâchoire si serrée que l'aumônier - le père Féraud, qui avait fait faire sa première communion à Olive - a du mal à lui faire prendre l'Eucharistie. Le premier, catholique, entend la messe et communie. Au bureau du gardien-chef, mange une brioche, boit un verre de vin blanc et une tasse de café. Entend avec résignation l'abbé Tamine l'exhorter au courage. En guise de dernières volontés, demande qu'on donne ses vêtements à sa femme. Reveillé à 4h45. Je mourrai satisfait. En Ohio, les condamnés à mort passent leurs 24 dernières heures dans cette salle, pourvue d'un simple lit en fer, d'un petit poste de télévision et d'une Bible. Reste cinq minutes en tête à tête avec l'aumônier, puis avec son avocat : "Je vous remercie beaucoup de ce que vous avez fait pour moi. Jean passe le premier, à sa demande, car il souhaite "montrer le chemin à son frère". Dormait profondément, car avait joué aux cartes jusqu'à minuit avec son gardien. Marie, enceinte de plusieurs mois, perdit son enfant dans l'attaque. Au directeur de la prison et au procureur, il pérore : "Vous voyez, messieurs, j'ai tout mon sang-froid." Sursaute, se frotte les yeux, et demande ce qui se passe. Se lève sans mot dire, accepte d'entendre la messe d'un signe de tête, communie. Assomme mortellement à coups de sabot, le 24 avril 1943 à Nance, Mlle J., fermière de Nance, pour lui voler 535 francs. Livide et inerte, Holtz n'est plus que l'ombre de lui-même. PARRICIDE. Ils furent arrêtés deux jours après. Tue le 24 janvier 1961 l'épicière Marie-Thérèse Aupetit, rue Lantiez, pour la voler. Ensuite, il fait une lettre à sa mère, et se dit prêt à mourir. Il refuse d'entendre la messe. Place du Marché-aux-Bestiaux, il descend du fourgon avec fermeté et se laisse saisir par les bourreaux. Au terme du second procès, Martin est acquitté. Réveillé à 4h50. Silencieux, va au greffe et communie. Se doutait qu'il ne serait pas gracié. Arrêté le 08 février. Refuse tout cordial, "Je n'ai pas besoin de boire pour avoir du courage", et tout aussi fermement de parler à l'abbé Valadier. Le chauffeur se trompe de chemin et doit faire un détour pour arriver au champ de tir de Luchey-Halde, situé entre Pessac et Mérignac. Arrivé au point zéro du Polygone de Bourges, refuse qu'on l'attache et qu'on lui bande les yeux, mais n'obtient pas satisfaction. Réveillé à 6h à la Citadelle par le lieutenant Boucher, remplaçant le commissaire du Gouvernement. Avant de monter dans le fourgon, crie plus fort encore qu'il ne veut pas voir la guillotine. Nouguier est le premier, dort bien. Bâton ne lui dit pas un mot. M.Baudet faisant preuve de résistance, il reçoit quatre balles, qui le laissent vivant mais avec un bras estropié. Promet à l'aumônier d'avoir du courage avant de franchir les portes. Le 19 novembre 1930 au 40, rue de Ponthieu, assomme dans sa cuisine à coups de siphon Mme Juliette Delaure, 25 ans, jeune épouse d'un restaurateur, pour lui voler 6.300 francs. 40 ans, Polonais, juif, ajusteur-fraiseur, héros résistant, chef des FTP-MOI du Sud-Ouest. On me l'avait prédit en maison de correction." Il tenta de violer puis trancha la gorge de la fillette avec un couteau car il s'était brouillé avec M.Carrozzo pour une cage à lapins. 26 ans, journalier à Chirat. Exécuté place des prisons. Quand les ciseaux découpent sa chemise, il crie : "Que voulez-vous me faire ?" Remercie son avocat, le prie de prévenir son oncle en Algérie. Boit une tasse de café, fume plusieurs cigarettes. Parti faire son service en avril 1945, planifie avec sa maîtresse d'empoisonner le mari gênant. 48 ans, homme d'affaires louche. 46 ans, colporteur, contrebandier, 36 ans, colporteur, 36 ans, cordonnier. Les trois hommes faisaient de la contrebande de cigarettes, et Brès les aurait "roulés". Le 19 novembre, il tente de tuer les époux Pruvost à Neuf-Bergnin. A la rotonde, communion et lettre à la famille. Au réveil, Mohamed se montre courageux, Belkacem résiste au moment de se faire attacher, et Rahar pousse des gémissements. Comme il veut discuter avec Deibler, ce dernier ne partage pas ses intentions et fait presser le mouvement vers le greffe. Reste en uniforme pénitentiaire. Boit du café largement arrosé d'eau-de-vie. En pleurant, se confesse. S'entretient avec le chanoine Garnier. Allier, comme hébété, doit être presque porté de la porte à la guillotine. Un détenu nommé Actis (Robert? Réveillé à 4h40. «Amnesty International estime qu’en 2019 la Chine a de nouveau exécuté et condamné à mort des milliers de personnes, restant le principal bourreau du monde», indique le rapport. Carrein franchit un rideau noir tendu devant la porte avant d'être basculé. "Je suis prêt, je vous demande de faire vite." Embrasse le crucifix devant l'échafaud. Tuèrent d'un coup de hachette dans la tête, le 16 octobre 1873, Adolphe Fouant, baron de la Tombelle, 55 ans, patron de Le Vaineur, dans son manoir d'Ampouillac, à Cintegabelle, et incendièrent le château. Soutenu par ce dernier, il va vers la guillotine en la regardant en face, puis embrasse les prêtres une dernière fois. 35 ans, manoeuvre sans domicile fixe. A sa demande, on ne lui lie pas les jambes. Quillou, 36 ans, cultivateur. Calmement, il se lève. Satyre assassin de la petite Lucienne Schumacher, 7 ans, le 20 mai 1912, à Pompey qu'il noie dans la Moselle. Nie toute culpabilité, tout comme au procès. 20 ans, ouvrier agricole. La plaque devrait ensuite être apposée à l’angle des rues Bachaumont et Montorgeuil (2e), dans le périmètre historique correspondant au lieu de leur arrestation. 36 ans, Algérien. Dans un autre couloir où la toilette a lieu, un gardien lui tend un verre de café, mais le trouvant trop chaud, le condamné se contente de poser le verre près du mur avant de s'asseoir sur le tabouret. On doit le secouer pour le réveiller. Entend la lecture de la sentence de mort avant de demander du café au rhum, et de fumer une cigarette. 31 ans, manoeuvre, Algérien. A Cluis, le 9 juin 1887, assassine chez lui à coups de masse Jacques Richer, un riche propriétaire de 85 ans, et son domestique Jacques Thavereau et vole 12.000 francs. Le 12 octobre 1903, au hameau de la Rochelle, à Nibelle-Saint-Sauveur, tue à coups de pierre et de greffoir Auguste Legeais, 79 ans, avant de l'étrangler avec un mouchoir et de voler 171 francs, une montre en argent, des souliers et des pièces de monnaie. Ancien légionnaire, assassin de son patron M.Villemanse à Moyoeuvre-Grande le 17 mars 1920 pour le voler. 22 ans, sans profession. Réveillé à 4h25. Réveillé à 4h10, doit être secoué à deux reprises pour ouvrir les yeux. Quel malheur ! Il répond "Ah ! "Ah ? Sommé de dire sa vraie identité, Sanazzaro refuse : "Non, cela, je ne peux pas. 23 ans, soldat au 52 RI. Réveillé à 5h05. A sa demande également, il garde une mèche de cheveux de côté pour qu'elle soit remise à sa famille. "J'aurai du courage." Facteur, 26 ans. Devant l'échafaud, crie : "Vive la Belgique !". C'est une injustice ! Paul dépose un baiser sur la joue de son frère et lui dit : "De toutes façons, ca ne te portera pas chance.". Les innocents sont décapités et les coupables courent les champs." Réveillé à 6h20. Cambriole la taverne de la veuve Foucault, 68 ans, à Glannes le 31 octobre 1928, et tue la débitante en lui cassant la tête avec une bouteille de champagne, puis en la décapitant avec une serpe avant de mettre le feu à la maison. Difficulté des aides à le tenir sur la bascule. Ouvrier textile à Sailly-sur-la-Lys, le 29 avril 1954, poignarda sa fille Georgette, 20 ans, jeune mariée dont il abusait depuis l'enfance, quand elle lui a annoncé son intention de partir s'installer avec son époux ailleurs que dans le domicile paternel. Condamnés à Saint-Omer, arrêt cassé, rejugés dans le Nord. Au greffe, on lui donne un grand verre de rhum qu'il vide d'un coup : "A votre santé, messieurs !"
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