». Sauf mention contraire, ces informations proviennent de Janson 2014. Certains spécialistes pensent qu’il s’agit d’une des filles de Vermeer. La pose « regard par-dessus l'épaule » peut être un emprunt au Portrait d'homme (dit l'Arioste) du Titien, peint 150 ans plus tôt. Ainsi, les lignes de contours s'estompent dans des transitions subtiles entre le visage éclairé et l'ombre de l'arrière-plan, notamment au niveau de la ligne des cils de l'œil droit[42]. La tête de la femme effectue une rotation le long d'une ligne verticale, une ombre en réalité, qui court de sa tempe gauche jusqu'à son épaule gauche et à son torse. Alors que le portrait vise à individualiser une personne réelle, la tronie — d'un ancien mot hollandais signifiant « trogne », « tête » ou « physionomie » — tient l'identité du modèle comme sans importance, et insiste au contraire sur sa mise en situation (exagération des traits, représentation dans un costume exotique, etc. Cette pose si caractéristique est un italianisme, et a été inaugurée par le Portrait d'homme (dit l’Arioste) du Titien, datant de 1512[39]. La Jeune Fille à la perle (en néerlandais : Meisje met de parel) « Du milieu des années 1660, date approximative à laquelle elle a été vraisemblablement peinte, jusqu'à sa vente en 1882, on ne sait rien de. Un portrait de Vermeer a particulièrement fait rêver les exégètes: La jeune fille à la perle. Vermeer mixed minute quantities of vermilion and yellow ochre with white lead for the flesh tones in the girl's face. ». Le tableau est éclairé par une source lumineuse venant de la gauche. L'usage de ces deux premiers pigments est relativement rare à l'époque car leur production est assez faible et très coûteuse, ce qui n'empêche pas Vermeer de les utiliser abondamment, non seulement dans cette toile, mais aussi dans un grand nombre de ses œuvres[107]. « [Le rouge garance] est aujourd'hui complètement dégradé. Il s’agit bien d’un tableau de Vermeer. Dès lors, ces deux adaptations présentent l'intérêt de faire connaître le peintre et son œuvre. On n’en sait pas beaucoup sur Vermeer et ses travaux et en fait, ce tableau particulier n’est même pas daté. Coiffé du turban, le visage n'est pas rond mais ovale et légèrement penché. L'éclairage, et surtout le contraste entre la noirceur de l'arrière-plan et la clarté de la carnation du visage[73], ainsi que l'estompage des contours que cela implique, produisent un « état diffus d'émergence »[74] du visage du personnage, que rehausse la clarté du turban et du col blanc du vêtement[75]. ». […] There is every sign that the family was happy. un jeu d’ombres élaboré qui trouve son point d’orgue dans le reflet scintillant de la perle. « Il est difficilement concevable que Maria ou sa plus jeune sœur Elisabeth aient été portraiturées dans. Ainsi, l’étiquette de la bouteille de liqueur Vermeer Dutch Chocolate Cream Liqueur (dont le nom s'inspire explicitement de celui de Vermeer) porte une reproduction de La Jeune Fille à la perle[154]. Vermeer's marriage to Catharina in 1653 was manifestly one of love, a Protestant to a Catholic and against both families' wishes. « La jeune fille à la perle répète cette tension entre la position du corps (parallèle au plan du tableau) et le regard vers le spectateur (perpendiculaire au plan du tableau) qui définissait déjà le personnage central de. 6 août 2015 - Découvrez le tableau "Jeune fille a la perle" de Flo Flo sur Pinterest. […] Archival research has uncovered enough about Vermeer's household to indicate a close-knit home, full of children and music. This "reflection" was a flake of paint colored by surrounded light toned filler which had stuck to the spot during an earlier restoration. Passionnée de Vermeer, elle a cherché à comprendre ce qui se cachait dans le mouvement des lèvres de la jeune femme, ce qu'elle cherchait à dire. Elle représente une adolescente[2] (ou une très jeune adulte) en buste, sur un arrière-plan d'un noir uniforme. A cloth turban, and the simple kimono, against a black background, create a genesis of light on her face which appears to magically radiate from within her skin ! À la suite des décès et héritages successifs, il serait alors passé entre les mains de Maria de Knuijt, la veuve de Pieter van Ruijven, entre 1674 et 1681, puis de leur fille Magdalena van Ruijven, alors mariée à Jacob Dissius, jusqu'en 1682, et enfin de Jacob Dissius devenu veuf, jusqu'à sa mort en 1695. […] La recherche en archives a amplement montré que le foyer de Vermeer était soudé, plein d'enfants et de musique. En 1995, le Mauritshuis lui-même avait entériné cette appellation, désormais généralisée[12]. Ce marché privé de l'art privilégie donc les œuvres destinées à être accrochées au mur, de petites dimensions, comme l'est La Jeune Fille à la perle (44,5 × 39 cm)[33]. ». ». De nos jours, le tableau, le plus populaire de Vermeer, est tenu pour un des chefs-d'œuvre du peintre en raison de sa composition et de l'atmosphère qu'il dégage. Cette hypothèse, notamment avancée avec prudence par Walter Lietdke[81], justifierait la datation du Portrait d'une jeune femme vers 1665-1667, soit aux alentours de l'exécution de La Jeune fille à la perle[82]. Enfin, l'entreprise Bic a demandé à un artiste de la reproduire lors d'un concours artistique afin de promouvoir ses stylos à bille[157]. La Jeune fille à la perle, un film de Peter Webber AlloCiné Ex. Le Portrait de Bindo Altoviti de Raphaël propose une pose et une couleur d'arrière-plan similaires. Après la seconde Guerre Mondiale, on le désigne avec l’idée du turban (« Jeune Fille au Turban » en 1952 aussi et en 1974). Elle porte une perle à l’oreille, aussi un turban sur la tête. Johannes Vermeer was the master of light. La jeune fille à la perle de T. Chevalier Recherche documentaire sur les aspects fictifs et factuels de l’histoire. Une partie des informations qui suivent proviennent des recherches effectuées par. « Alors que la renommée durable de Vermeer, « Son turban est fait de tissu bleu et jaune, ses lèvres sont rouges - les trois couleurs primaires encore. Artificial pearls were invented by M. Jacquin in France around this time, thin spheres of glass filled with l'essence d'orient, a preparation made of white wax and silvery scales of a river fish called ablette, or bleak. Elle a été dépeinte comme une personne très désagréable. Jeune femme écrivant une lettre (vers 1665-1666). Tracy Chevalier s’est inspirée d’un des plus célèbres et mystérieux tableaux de Vermeer, La Jeune Fille à la perle, pour écrire ce roman envoûtant sur la corruption de l’innocence. Si ce dernier n'est jamais allé en Italie, La Jeune Fille à la perle témoigne cependant d'une maîtrise du clair-obscur tout à fait caractéristique du caravagisme ; et les connaissances de Vermeer en matière d'art italien sont considérées comme suffisamment fines pour qu'il soit mandaté en 1672 à La Haye en tant qu'expert pour juger de l’authenticité d’œuvres prêtées à Titien, Michel-Ange, Giorgione ou Raphaël[38]. Paul Jamot, l'un des premiers biographes d'Edgar Degas écrit en 1924 à propos du portrait de Mademoiselle Dihau au piano : « [...] dans une peinture sobre et presque sévère, je ne connais rien de supérieur, pour la science et pour la vérité non moins que pour le style, à ce visage de Mlle Dihau, tourné de trois quarts, à ce modelé plein des joues, à cet arc des lèvres, à ce dessin des yeux qui nous regardent par-dessus l'épaule, presque avec le regard de la jeune fille au turban bleu de Vermeer[153]. To what extent is it based in fact? André Malraux avait noté, dans Les Voix du silence (1951), que les tableaux de Vermeer présentant un personnage unique ne sont « pourtant […] pas tout à fait des portraits. « L'attitude de la femme […], qui jette par-dessus son épaule un regard songeur sur le spectateur, s'oriente sur le genre de portrait que Titien avait introduit avec son, « […] je crois que nous pouvons juxtaposer […], […] I believe we can juxtapose […] Vermeer's, « Or, tout singuliers qu'ils soient, ces passages subtilement ménagés entre la figure et le fond, la fusion qu'une ombre indistincte suscite entre cette figure à sa limite et sa surface d'inscription, constituent une version personnelle de l’estompage des contours, de ce, « On admire le nez, qui est comme fondu dans la joue droite, et la délicatesse avec laquelle la lumière est reflétée dans la boucle d'oreille de la jeune fille. En cliquant sur le bouton ci-dessous, vous certifiez avoir pris connaissances des. La jeune fille à la perle Tracy chevalier Biographie Née à Washington, Tracy Chevalier vit en Angleterre. Ce n'est qu'à partir de 1921 que l'œuvre fait aussi l'objet d'expositions en dehors des Pays-Bas. Concernant le modèle, on ignore si la jeune fille représentée est une simple femme de Delft, une servante de la famille, ou une des filles de Vermeer. La peinture de cette époque sera profondément influencée par ces évènements. « Toutefois, certaines rencontres organisées revêtent un caractère bien plus spectaculaire lorsque le simple dialogue entre public et spécialistes devient une véritable démonstration en direct. La jeune femme est vêtue de ce qui semble être une veste, au tissu lourd offrant peu de plis d'une couleur ocre foncé, voire marron, rehaussée d'un col blanc. Myanmar, 2011" Fred Daudon Oui, minimum ! Introduction et texte de Stéphanie Dulout, « […] comme pour certaines figures des scènes de genre de l'artiste, les traits du modèle sont discrètement simplifiés […]. La vivacité de l'éclairage rend également invisible l'arête du nez, littéralement fondue avec la joue droite[43],[44]. - Pourtant j’ai entendu à la radio qu’elle serait dans l’exposition… - Puisque je vous dis que ce n’est pas elle ! De même, et en dépit de la présence de la célèbre Leçon d'anatomie du docteur Tulp de Rembrandt ou de la non moins réputée Vue de Delft de Vermeer, la toile constitue l'argument essentiel des sites de tourisme pour inciter à la visite du Mauritshuis[148]. C’est un tableau presque carré (44 cm sur 40 environ). Il rappelle également la puissance commerciale de niveau mondial des Provinces-Unies, et l'importance de Delft en tant que siège d'une des six chambres d'administration de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, où « les navires de commerce apportaient souvent […] de fabuleuses nouvelles et des reliques du monde entier »[124]. Une des filles du peintre ? ». Les jours d'hiver, il arrive qu'il n'y ait aucun visiteur dans la salle où elle est exposée. « N'ayant guère de moyens et dépourvu de protecteurs puissants, il doit faire poser les siens, sa femme et ses filles. Leur proximité va entraîner de nombreuses tensions au sein de la maison des Vermeer, ainsi que des rumeurs qui vont rapidement se propager en ville.". La jeune fille connaît les réelles intentions de cet homme et aimerait pouvoir refuser d’apparaître sur la peinture ; il en va de même pour l’artiste, qui ne peut pas néanmoins se permettre de perdre un acheteur. Jacob Dissius (with his father Abraham Dissius, 1685-1694), Delft, 1682-1695; Dissius sale, Amsterdam, 16 May 1696, lot 38 (f36,-), 39 (f17,-) or 40 (f17,-); Braams sale, The Hague, 1881 (day and month unknown) (f2,30 to Des Tombe); A.A. des Tombe, The Hague, 1881-1902 (on loan to the Mauritshuis in 1881); bequest of Arnoldus Andries des Tombe, The Hague, 1903. C’en est d’ailleurs une pièce maîtresse. I don't think the picture is fair to her memory. « L'un de ses protecteurs était Hendrick van Buyten, un boulanger auquel l'aristocrate français Balthazar de Monconys avait rendu visite en 1663 au cours de son séjour à Delft. La palette de cet étrange peintre est : bleu, jaune citron, gris perle, noir, blanc. Les causes de ce vieillissement restent multiples, et sont dues à l'effet combiné des restaurations successives de la toile, des différentes retouches, de l'évolution du liant utilisé par Vermeer, riche en huile de lin, et de la décoloration partielle de l'indigo[102]. Vermeer a utilisé trois pigments pour cette zone sombre : de l'indigo (produisant le bleu du même nom), de la gaude (produisant du jaune)[99] et du noir animal, appelé aussi « charbon d'os »[100]. « Vermeer possédait une telle maîtrise de la technique picturale qu'il pouvait duper le regard du spectateur et lui faire croire que la toile n'est qu'une fenêtre à travers laquelle on peut voir directement ls leiux qu'il peint, comme s'ils étaient réels. Elle propose ainsi d'y voir une allégorie de la peinture[143] jouant avec les éléments essentiels qui définissent celle-ci : les trois couleurs primaires[Note 9] — rouge pour les lèvres, bleu et jaune pour le turban[144] —, la lumière, et l'obscurité[145]. La Jeune Fille à la perle est devenue, près d'un siècle et demi après sa redécouverte, une œuvre majeure du patrimoine artistique mondial, qui suffit à caractériser pour le grand public le Mauritshuis, le musée qui l'abrite. L'œuvre est réalisée sur toile et utilise comme médium de la peinture à l'huile ; pratiquement carrée (44,5 × 39 cm), elle est de taille moyenne[1]. Bone black has been detected in the underpainting of deeper shadows of the turban in the blue areas and in the dark background. Découvrez l'histoire de la photographie : Jeune fille à la perle. », « Plusieurs auteurs, allant de l'ami de Marcel Proust, le journaliste Jean-Louis Vaudoyer, à l'écrivain new-yorkais. The woman's head rotates around a vertical line, a shadow, that runs from her left temple to her left shoulder and torso. », « En raison de son format presque identique et de la similitude de ses couleurs et de sa composition, [le, Because of its almost identical size and its proximity in tone and composition, [Head of a youg woman] is often considered to be either a variant or counterpart to the famous. Ce nettoyage a révélé un petit point de couleur constitué de deux taches roses superposées, et figurant un reflet humide juste au-dessous de la commissure gauche des lèvres du modèle[26]. Certains spécialistes doutent cependant du fait que le pendant d'oreille soit bien constitué d'une perle — ce qui remettrait en cause le bien-fondé du titre attribué à l'œuvre —, en premier lieu parce qu'il n'existe aucune perle d'une telle grosseur[138]. Ces interrogations sont considérées comme largement vaines par certains historiens d'art, qui arguent du fait que La Jeune Fille à la perle est, non un portrait visant à individualiser une personne précise, mais une tronie, c'est-à-dire une œuvre dont l'objet est de représenter une physionomie ; aussi l'identité du modèle importe-t-elle peu au commanditaire[35]. [Red madder] is now completely degraded. ». Elle est présentée dans un cadre de bois marron clair sculpté de motifs floraux, large d'une dizaine de centimètres. The girl with the earring repeats the tension between body posture (parallel to the picture plane) and regard to-the-viewer (perpendicular to the picture plane) that had earlier defined the central figure in The Girl with a Wineglass. "Nous nous attendons à un grand succès, en quelques semaines, nous avons pré-vendu quasiment 100 000 billets, il y a une fièvre incroyable autour de ce tableau", a expliqué jeudi à l'AFP-TV le directeur de l'exposition Marco Goldin, lors d'une présentation à la presse. Le choix de représenter une jeune fille claire sur un fond sombre pour accentuer le contraste, et ainsi l'effet de présence, correspond en effet aux préconisations de Léonard, telles qu'elles sont formulées dans le fragment 232 de son Traité de la peinture[3]. L'esthétique ne peut pas être mesurée, étiquetée ni cataloguée. Il ne s’agit pas du titre originel pourtant, et fut ainsi nommé à la fin du 20ème siècle ; le … In his Art of Painting, Young Woman With a Pearl Necklace, and Girl With a Pearl Earring, scholars recognized the same beautiful young model who resembles Vermeer's wife in earlier compositions. The garment probably had a warmer tone than it does today. The piece may also be the product of Vermeer’s imagination. White lead […] is the principal component of the bright flesh tones as well. La pièce peut également être un produit de l'imagination de Vermeer. Cette dernière hypothèse resterait en cohérence, à plusieurs siècles de distance, avec l'ancienne croyance selon laquelle la perle constituait un médicament « utilisé en médecine pour traiter la mélancolie, l'épilepsie ou la démence »[141]. […] Les volumes de Vermeer (on voudrait leur donner un autre nom) obéissent à la simplification magistrale qui fait de sa Jeune fille au turban un galet translucide »[77]. Certains auteurs ont d'ailleurs la quasi-certitude que Vermeer a pris une de ses filles comme modèle, la grande majorité des femmes apparaissant dans ses peintures étant son épouse, ses filles ou sa belle-mère[53],[Note 2]. Même si ce motif demeure peu utilisé dans les portraits néerlandais de cette époque[125], il se peut que Vermeer ait eu à l'esprit L'Homme au turban rouge, autoportrait présumé de Jan van Eyck peint en 1433[126], ou bien les œuvres de deux de ses contemporains, L'Autoportrait en costume oriental peint par Rembrandt trente ans plus tôt, en 1631, ou bien, plus proche encore, Le Jeune Homme au turban tenant un bouquet de Michael Sweerts, peint vers 1661[60]. Walter Liedtke insiste notamment sur le rapprochement avec le peintre bruxellois contemporain de Vermeer Michael Sweerts en citant, outre son Jeune homme au turban, une autre tronie représentant une jeune servante, effectuée vers 1660, et aux similitudes de pose ou d'expression assez troublantes[47]. Détail de La Jeune Fille à la perle permettant de voir le point clair qui apparaît après la restauration de 1994. C’est sans doute cet aspect du lien intime entre la jeune femme et le spectateur qui donne au tableau cette atmosphère si particulière. En 1994, il bénéficie d'une restauration qui permet de mieux en apprécier la qualité mais aussi de comprendre plus précisément la technique employée par Vermeer. Vermeer peint La Jeune Fille à la perle vers la fin de ce qu'on appelle l'âge d'or de la peinture néerlandaise, période allant de la fin des années 1620 à l'invasion française de 1672, lors de la Guerre de Hollande, et durant laquelle la peinture est profondément influencée par la société entière. Les yeux dans les yeux c’est ainsi que la jeune fille à la perle nous regarde. « Il est impossible d’identifier une raison particulière pour expliquer l'aspect actuel de l'arrière-plan. Yellow ochre is the principle pigment of […] lighter yellow tones (mixed with lead white) of the falling scarf. Même s'il reconnaît les similitudes entre les deux toiles, Albert Blankert par exemple considère que le tableau de New York a été réalisé vers 1672-1674[84], sur la foi notamment du rendu des étoffes, caractéristique selon lui de la dernière manière du peintre, avant sa mort en 1675. Ce fut une période exceptionnelle pour sa riche production picturale. La vente a commencé à 17 florins pour l’œuvre de Vermeer. L’heureux propriétaire d’une œuvre qui était alors oubliée a choisi de léguer la Jeune fille à la perle en 1902 à cet écrin du XVII e siècle. The relationship between Van Ruijven and Vermeer clearly went beyond the routine contacts of an artist with a client. Appelée aussi « La Joconde du Nord », pour ses multiples similarités avec celle de Léonard de Vinci, cette peinture a été achevée en 1665. », « Au sein de cette âpre société capitaliste, [les peintres] trouvèrent de nouveaux marchés auprès des riches négociants prêts à dépenser des sommes importantes, pour la décoration de leur cadre de vie, ce qui pourrait ultérieurement s'avérer un bon placement. La Jeune Fille à la perle a été cédée au Mauritshuis en 1903 où elle fait partie de l'exposition permanente[1]. Ce roman sera traduit en français en 2000. Les no 38, 39 et 40 du catalogue de cette vente, qui ne comporte pas moins de vingt-et-une œuvres de Vermeer[19], sont respectivement désignés comme tels : « Tronie en habits anciens, d'un art consommé » (vendu 36 florins), « Un autre de Vermeer » 17 florins), « Pendant du même » (vendu pour la même somme)[10]. Tracy Chevalier reconnaît la justesse de ces critiques, rappelant que son roman n'est qu'une fiction[152]. Le 20 octobre 2014, l'artiste Banksy a réalisé à Bristol une peinture murale intitulée Girl with the Pierced Eardrum (littéralement « La Jeune Fille au tympan percé »), parodie de La Jeune Fille à la perle, dans laquelle la perle est remplacée par un boîtier d'alarme fixé au mur[158]. Quoi qu'il en soit, l'âge du modèle correspond à une tranche d'âge de 12 à 15 ans, soit celui d'une des deux filles du peintre[52]. Le fameux Mauritshuis de La Haye, qui abrite notamment le chef-d’œuvre de Johannes Vermeer La Jeune Fille à la perle, rouvrira ses portes le vendredi 27 juin 2014, après deux ans de travaux de rénovation et d’agrandissement »[147]. Surnommé « La Joconde du Nord », La Jeune fille à la perle de Johannes Vermeer (1632-1675) a joui d’une immense célébrité dès son entrée au Mauritshuis en 1903 grâce au legs d’Arnoldus des Tombe. À côté de l'école caravagesque d'Utrecht, certains historiens d'art évoquent même une « culture du caravagisme de Delft », tant cette tradition picturale s'est intensément propagée dans la ville de Vermeer[37]. Agissant comme un miroir dans le tableau, la perle reflète la lumière de la fenêtre située en dehors du cadre à gauche, et, comme l'a révélé la restauration, le col immaculé de la veste[60], ce qui est cohérent avec le fait que la perle constitue un symbole de pureté[134]. « L'avantage économique d'utiliser les services d'un membre de la famille pour effectuer de longues heures de poses serait évident. À l'inverse, une petite tache blanche sur la perle, d'une autre main que celle de Vermeer, a été ôtée[27]. D'autres cependant rejettent cette idée de pendants[83]. This clear, smooth, but soft-edged contouring often yields geometric abstraction, of the sort seen in the Girl with a Pearl Earring. Détail de La Jeune Fille à la perle permettant de constater que l'arête du nez est littéralement fondue dans la joue du modèle. Les choix de représentation ressemblent de plus à ceux utilisés dans le Portrait d'une jeune femme, actuellement conservé au Metropolitan Museum of Art de New York ; les deux toiles sont par conséquent systématiquement comparées, soit pour être rapprochées, jusqu'à en devenir des pendants possibles l'une de l'autre[63], soit au contraire, pour être distinguées[64], voire nettement opposées[65]. Le milieu du visage coïncide avec le centre géographique de l’œuvre. Et on ne trouve absolument rien qui puisse le suggérer dans ce que nous savons d'elle. À cette époque, le marché de l'art dans les Provinces-Unies est fortement développé. Enfin, la perle peut être une évocation de la préciosité morale de celle qui la porte, car elle représente un trésor caché (comme elle est cachée dans la coquille de l'huître) que seul un effort permet de découvrir[135]. », « [La signature] a été peinte avec un pigment plus clair sur le fond sombre, mais, généralement, elle n'est pas visible sur les reproductions. Il est ensuite passé entre les mains de notables de Delft avant de tomber dans l’oubli pendant deux siècles. Cette dernière hypothèse est néanmoins réfutée par certains chercheurs, qui identifient Élisabeth dans d'autres œuvres du peintre (notamment la Jeune femme écrivant une lettre, Une femme jouant de la guitare ou La Dentellière)[51]. On ne sait pas avec certitude qui est la jeune fille qui sert de modèle à Vermeer. », « Il est donc clair que la perle du tableau de Vermeer est un symbole de chasteté. La Jeune Fille à la perle est à ce titre représentatif de l'âge d'or de la peinture néerlandaise, période d'une richesse exceptionnelle dans la création picturale européenne. The chromatic brilliance of this pigment can be clearly appreciated where it has been applied unadulterated (with lead white) in the rendering of the bright blue part of the girl's turban. L'art de cette période subit néanmoins la forte influence du calvinisme néerlandais, qui proscrit la représentation de thèmes religieux en voulant se limiter à l'étude de la parole de Dieu[34]. Tant de lumière irradie du chaste visage d'Elizabeth et de la jeunesse de son teint que la boucle d'oreille, en comparaison, se réduit à un point de détail indigne d'être mentionné ! Since Vermeer continued to employ without reserve this pigment even in the last few years of his life when he faced a dramatically deteriorating financial situation due to the war with France, it may be that his rich Delft patron Pieter van Ruijven covered the cost. L’hypothèse se révèle juste. « A l’époque le turban est un accessoire peu utilisé dans les portraits. La Jeune Fille à la perle (en néerlandais : Meisje met de parel) est une peinture à l'huile sur toile réalisée par le peintre néerlandais Johannes Vermeer vers 1665. Il s'agit de l'adaptation du roman de Tracy Chevalier , La Jeune Fille à la perle , lui-même inspiré par le tableau du même nom de Johannes Vermeer . Elle fixe le spectateur de ses yeux en coin, et semble s'adresser à lui de sa bouche entrouverte, aux lèvres rouges et pulpeuses[3]. Le tableau ne porte pas de mention de date, mais les chercheurs estiment qu'il a été peint aux alentours de 1665 : « entre 1664 et 1665 » selon l'historien de l'art John Mickaël Montias[7], « entre 1665 et 1667 » selon son confrère Walter Liedtke[8], « entre 1665 et 1666 » selon le conservateur du département d'Art européen du nord de la National Gallery of Art de Washington, Arthur Wheelock[9], ou, plus simplement, « vers 1665 » selon le site du Mauritshuis[1]. Le célèbre livre de Tracy Chevalier en quelques mots Ici, il s'agit d'une jeune fille vêtue d'une robe atypique, portant un turban oriental et une perle incroyablement grosse sur son oreille. It cannot be measured, tagged or catalogued. Beauty is beyond technique. Elle tourne la tête vers le spectateur, dans le sens contraire à celui où est tourné son corps ; ses yeux viennent accomplir un pivotement à quatre-vingt-dix degrés que la tête seule ne peut ou ne veut réaliser. Certains ont même cru pouvoir déterminer l'origine du bijou porté par la jeune fille : il s'agirait de sphères de verre recouvertes sur la surface intérieure d'un produit nacré, et provenant de France[140].
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